Le fameux sommet de Bahreïn, volet économique du Plan Trump pour un règlement du conflit du Proche-Orient, s’est ouvert mardi soir.

Cette conférence internationale se tient sous les auspices du roi de Bahreïn Hamad ben Issa al-Khalifa et accueille plus de trois-cent hommes d’affaires et de très nombreuses personnalités diplomatiques.

Jared Kushner, co-responsable de la partie américaine avec le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin, a souhaité l’établissement de la paix entre Israéliens et ‘Palestiniens’ et souligné qu’il « fallait un changement dans la manière de voir les choses ». Kushner n’a pas manqué d’égratigner les dirigeants ‘palestiniens’, notant que la population ‘palestinienne’ est restée trop longtemps bloquée du fait « de conceptions du passé de la part des politiques ».

Malgré le refus constant de l’Autorité Palestinienne de se rendre à Manama, le gendre du président Trump a assuré l’assistance que « les Etats-Unis n’ont pas abandonné les Palestiniens ». Il a indiqué que le volet économique sans suite politique ne servira à rien mais a répété que la phase économique était une condition indispensable et préalable pour établir une paix future.

Jared Kushner s’est surtout adressé aux hommes d’affaires ‘palestiniens’ qui sont venus et leur a dit que cette conférence était d’abord et avant tout pour leur population. Il a également précisé qu’aucune question politique ne sera abordée lors de ce premier sommet.

Comme annoncé, aucun représentant officiel de l’Etat d’Israël n’est présent, mais des personnalités de la société civile sont là. On note par exemple Yoav (Poly) Mordekhaï, ancien coordinateur des activités du gouvernement dans les Territoires, qui parle parfaitement l’arabe, le directeur-général de l’hôpital Shiba Dr. Itshak Kreiss, le Pdg de Nokia Israël Arik Tal, qui avait aidé à l’établissement de réseaux cellulaires en Judée-Samarie, le philanthrope Sylvan Adams ou encore le propriétaire du groupe Ampa Shlomi Fogel.

White House senior adviser Jared Kushner listens during a meeting between President Donald Trump and Polish President Andrzej Duda in the Cabinet Room of the White House, Wednesday, June 12, 2019, in Washington. (AP Photo/Evan Vucci)

Une conférence économique co-organisée par les Etats-Unis démarre mardi à Bahreïn pour mobiliser des dollars en faveur des Palestiniens, qui ont d’avance rejeté cette initiative en l’absence d’un règlement politique du conflit avec Israël.

Dirigée par Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain Donald Trump, cette rencontre intitulée « De la paix à la prospérité », qui a lieu les 25 et 26 juin, est le volet économique d’un plan de résolution du conflit israélo-palestinien dont la présentation a été mainte fois retardée.

La réunion débute mardi par un dîner dans un hôtel luxueux à Bahreïn, qui, avec d’autres Etats arabes du Golfe, est incité à faire cause commune avec Israël en raison d’une hostilité partagée pour l’Iran.

L’administration américaine ambitionne de mobiliser plus de 50 milliards de dollars pour les Palestiniens pour de grands projets d’infrastructures, pour l’éducation, le tourisme et le commerce.

Les ministres des Finances de pays arabes du Golfe, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde figurent parmi les invités.

L’Autorité palestinienne boycotte la rencontre, le Premier ministre Mohamed Chtayyeh critiquant l’absence de toute mention faite à la fin de « l’occupation israélienne ».

En outre, des centaines de Palestiniens ont manifesté lundi en Cisjordanie contre la conférence de Bahreïn.

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