Chelah Lekha Haftara: Josué désigna des explorateurs qui se rendirent chez Rahav. La lecture prophétique de cette semaine se trouve au deuxième chapitre de Josué, lorsque le successeur de Moïse parle à ses hommes et les envoie à Jéricho pour « étudier » la place et planifier la conquête de cette place forte.

Avant la conquête de Jéricho, Josué envoya des explorateurs

Le nom de Jéricho (Yériho en hébreu) vient du mot yaréah désignant la lune car y résidaient des idolâtres rendant un culte à l’astre de la nuit.

Le midrash nous apprend que Rahav a été l’une des plus belles femmes que le monde ait porté après Sarah l’épouse d’Abraham, les deux autres citées étant Abigail, ex-épouse du roi Nabal devenue par la suite la troisième femme du Roi David et Esther.

Elle est désignée comme « isha zona» ce qui a laissé entendre qu’elle était prostituée mais on fait judicieusement remarquer que nourriture se dit « mazon » et nourrir se dit « lehazin » להזין [2].

Rahav sauva les deux explorateurs nommés par Josué des mains du roi de Jéricho et elle avait fait un pacte avec eux pour être sauvée avec son père, sa mère, ses frères et ses sœurs lorsque les Juifs reviendraient prendre possession de la ville.

Par la lecture de la  guemara traité de Zevahim 116 a,  il apparaît que vers l’âge de 50 ans, après que Jéricho soit tombée aux mains des Juifs, elle se soit convertie et qu’elle se soit « confessée » des fautes qu’elle avait commises en son jeune âge.

Dans son discours elle traduit son admiration pour le D. d’Israël. Ceci lui sera rendu largement puisqu’elle deviendra, après sa conversion, l’épouse de Josué et la mère – entre autres – de Jérémie, de Hilkya et de Hulda la prophétesse.

Jforum avec  coolamnews et  Caroline REBOUH

Benjamin WestJoshua passing the River Jordan with the Ark of the Covenant (1800), Galerie d’art de Nouvelle-Galles du Sud.

[2] De לאזין léazin  ou prêter oreille, écouter, du mot אוזן =  oreille.   D’où l’importance dans la translittération de respecter le « h » qui peut ainsi éviter des erreurs d’interprétation. Sur le même propos, dans l’histoire de l’Antiquité,  il est question de femmes guerrières dont on ne sait avec certitude où elles habitaient (certains disent en Lybie d’autres en Grèce, mais plus généralement en Asie Mineure) et ces femmes sont appelées « amazones » car elles se coupaient les seins pour pouvoir mieux tirer à l’arc et guerroyer.. Le terme « amazone » provient du privatif « a » et de « mazone » les seins nourrissants

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