Le relais de la flamme olympique à Pékin, avant l’ouverture des JO, ce vendredi
Le coup d’envoi des JO de Pékin, ce sera vendredi. Mais d’ores et déjà, la flamme olympique se trouve dans la capitale chinoise.
Le vice-Premier ministre a allumé la torche, avant de la passer aux premiers relayeurs: Luo Zhihuan, ancien patineur de vitesse qui a remporté en 1963 le premier titre mondial pour la Chine dans une discipline hivernale, l’astronaute Jing Haipeng et Ye Peijian, concepteur de satellites. Au total, plus de 1000 personnes vont se relayer d’ici à vendredi, les porteurs de la flamme sont âgés de 86 à 14 ans, et viennent de tous les horizons. Parmi eux, on retrouve notamment Yao Ming, ancien pivot star de la NBA, et actuel président de l’Association chinoise de basketball. La flamme va circuler dans les différents lieux qui doivent accueillir des compétitions durant la quinzaine olympique. Elle arrivera vendredi soir dans le célèbre « nid d’oiseau », le grand stade construit pour les Jeux olympique d’été en 2008. Le relais de flamme olympique passera également par le Palais d’Eté de Pékin et ira sur la Grande Muraille.
Bulle sanitaire et « boycott diplomatique »
Sur le plan de la pandémie, la Chine, seule grande économie mondiale à poursuivre une stratégie zéro Covid, n’a pris aucun risque dans l’organisation de ses Jeux olympiques. L’événement se déroule dans une « bulle » strictement fermée, sans contact entre les participants et le public, afin d’empêcher tout infection de se propager à l’ensemble de la population. Le nombre de spectateurs pouvant assister au relais de la torche va être limité, la Chine encourageant ses citoyens à suivre l’événement en ligne plutôt que d’essayer d’apercevoir le cortège en personne. Un responsable du comité d’organisation Pékin-2022, Cai Qi, a espéré que les Jeux allait aider « à dissiper la tristesse de la pandémie« .
Par ailleurs, plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, l’Australie, la Grande-Bretagne et le Canada, ont annoncé un boycott diplomatique des Jeux olympiques pour dénoncer le bilan de la Chine en matière de droits de l’Homme, notamment le traitement des minorités musulmanes au Xinjiang, les Ouïghours et la répression des opposants à Hong Kong.
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