Une marée noire potentiellement grave détectée au large d’Israël
Le ministère de la protection de l’environnement affirme que les taches suspectes qui ont été découvertes pourraient devenir un événement à grande échelle au niveau régional ou national, exactement un an après la catastrophe majeure causée par le pétrolier libyen. Le ministère de la Protection de l’environnement a déclaré mercredi qu’il suivait ce qui semble être une tache d’huile, à environ 20 km (12,4 miles) de la côte israélienne.
Les taches suspectes ont été localisées par un vol de reconnaissance de sécurité, à l’ouest des côtes israéliennes du centre d’Israël, de Rishon LeZion à Netanya, et feront l’objet d’une enquête plus approfondie au cours de la journée. La ministre Tamar Zandberg et le directeur général du ministère de la Protection de l’environnement, Galit Cohen, ont eu des discussions pour évaluer les risques potentiels pour l’environnement, avec des experts, notamment de l’armée.
Une cellule de crise ouverte à Haïfa
L’année dernière, une marée noire qui a atteint les côtes israéliennes a causé d’énormes dégâts écologiques. Il a été suivi jusqu’à un pétrolier libyen naviguant à environ 50 km (30 milles), loin de la côte en route de l’Iran vers la Syrie. L’événement a été l’une des plus grandes catastrophes environnementales de l’histoire d’Israël. Mercredi, des patrouilles aériennes de Tsahal devraient avoir lieu dans la zone où les taches d’huile ont été observées, tandis que des plongeurs de la marine seront envoyés pour collecter des données. Le ministère a déclaré qu’il avait ouvert une salle de crise à Haïfa alors qu’il désignait la crise présumée, un événement Tter-3, indiquant sa gravité, selon le Plan national de préparation d’Israël.
Risque potentiel d’une grave pollution
Le ministère affirme que cet événement a le potentiel de provoquer une pollution à grande échelle au niveau régional ou national, compte tenu des conditions géographiques et du mouvement rapide de la mer. Mardi, suite aux avertissements du service européen de surveillance par satellite EMSA, des avions ont été envoyés dans une zone au large d’Ashdod pour examiner une tache suspecte à la surface de la mer, mais un examen n’a donné aucun résultat.
Ynet