DYLAN MARTINEZ / REUTERS Boris Johnson, ici à la sortie du bureau de vote le 12 décembre, et les conservateurs ont obtenu une majorité absolue au Parlement britannique.
Une victoire historique de Boris Johnson. Le parti travailliste paye son antisémitisme rampant
Boris Johnson a réussi son pari en remportant une victoire historique ce jeudi 12 décembre, avec 361 sièges à la Chambres des communes soit 35 sièges au-delà de la majorité absolue, un score jamais vu depuis 1987 qui consacra pour la troisième fois Margaret Thatcher. Johnson qui restera au 10 Downing Street cinq ans de plus réalisera comme promis le Brexit au 31 janvier 2020…
Theresa May en rêvait, Boris Johnson l’a fait. « On nous a donné un mandat fort pour unir ce pays et réaliser le Brexit » a martelé Boris Johnson vers 3 h 45 du matin. La France s’est félicitée des résultats qui devraient permettre une « clarification » sur l’accord de Brexit, a commenté la secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Amélie de Montchalin.
« Cela devrait permettre une majorité claire » au Parlement britannique, qui doit se prononcer sur l’accord négocié entre Londres et l’UE prévoyant un divorce au 31 janvier, a-t-elle estimé.
Les nouveaux députés feront leur entrée à Westminster dès mardi 17 décembre et pourraient avoir à se prononcer sur le « Withdrawal bill » (le retrait de l’Union européenne) avant Nöel.
En même temps que cette victoire historique des conservateurs, le parti travailliste (Labor) encaisse une débâcle considérable puisqu’il passe de 262 sièges en novembre dernier a a peine 200 sièges selon les estimations de ce début de matinée. Il paie lourdement l’image très dégradée de son chef, Jeremy Corbyn, accusé de n’avoir pas sérieusement lutté contre l’antisémitisme rampant dans le parti.
Le livre Forced out (« expulsés ») et le documentaire éponyme racontent les démissions des membres du parti travailliste juifs et non juifs se disant traumatisés par l’antisémitisme en son sein. Pourquoi ils ont dû renoncer à leur engagement politique. Les mots sont durs, les témoignages émouvants. Harcèlement en ligne, députés et conseillers accusés d’être « sionistes », collègues « obsédés par leur haine anti-Israël ».
Boris Johnson vers une majorité absolue au Parlement britannique
INTERNATIONAL – Boris Johnson pourra-t-il enfin souffler? Selon le premier sondage de sorties des urnes en fin de soirée, les conservateurs du Premier ministre ont obtenu la majorité absolue au Parlement à l’issue des élections législatives de ce 12 décembre.
Le Parti conservateur obtient 368 sièges sur les 650 députés, contre 191 pour le Labour, selon ce sondage. Une majorité absolue qui va permettre au dirigeant conservateur de réaliser le Brexit fin janvier comme promis.
Les résultats définitifs seront connus dans la nuit, mais Boris Johnson a d’ores et déjà salué “la plus grande démocratie du monde”, lui qui n’a cessé de défendre la mise en application du Brexit le plus tôt possible justement pour respecter le vote des Anglais lors du référendum de 2016.
Thank you to everyone across our great country who voted, who volunteered, who stood as candidates. We live in the greatest democracy in the world. pic.twitter.com/1MuEMXqWHq
— Boris Johnson (@BorisJohnson) December 12, 2019
Le pari semblait incertain mais le succès est sans appel pour le dirigeant conservateur, déterminé à mettre fin à trois ans d’une saga qui a déchiré le pays et à 47 ans de mariage tumultueux entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
Les conservateurs ont gagné 51 nouveaux sièges par rapport aux législatives de 2017. À l’inverse, les travaillistes de Jeremy Corbyn se sont effondrés à 191 sièges, contre 262 lors du précédent scrutin. Si les résultats sont confirmés, il s’agirait de la plus grande avance des Tories sur le Labour depuis Margaret Tatcher.
À gauche, les nationalistes écossais du SNP gagnent 20 sièges à 55 mandats, selon le sondage de sortie des urnes. Ouvertement europhiles, les libéraux-démocrates grignotent un siège à 13.
Une “clarification” saluée en France
Le Premier ministre conservateur avait voulu ces législatives, les troisièmes en quatre ans, pour sortir le Royaume-Uni de l’impasse du Brexit, qui divise profondément le pays depuis la victoire du “leave” avec 52% des voix au référendum de 2016.
Jusqu’ici dépourvu de majorité à la Chambre des communes, le dirigeant de 55 ans arrivé au pouvoir en juillet en se posant comme le sauveur du Brexit n’avait pas réussi à faire adopter par le Parlement l’accord de divorce qu’il avait âprement négocié avec Bruxelles. Durant la campagne électorale, il a promis de soumettre cet accord aux 650 députés nouvellement élus avant Noël avec l’objectif de mettre le Brexit en oeuvre le 31 janvier, date à laquelle il est désormais prévu après trois reports.
Outre l’unification du pays, réaliser le Brexit devrait permettre d’enfin pouvoir s’atteler aux “priorités” des Britanniques, comme la santé et la sécurité, avait affirmé le chef de gouvernement durant une campagne sans grand relief, mais marquée par des coups bas, notamment sur les réseaux sociaux, provenant en grande partie des conservateurs.
La nette victoire de Boris Johnson devrait permettre une “clarification” sur le Brexit, s’est félicitée la secrétaire d’Etat française aux Affaires européennes Amélie de Montchalin. “Les élections, si les résultats sortie des urnes se confirment, devraient permettre d’avoir une majorité claire” au Parlement, ce “qui nous manquait au Royaume-Uni depuis quelques années”, a-t-elle noté.
“Ces élections devraient permettre de réaligner le peuple britannique, le gouvernement et le parlement, qui pendant trop longtemps ont été dissociés”, a-t-elle ajouté. “Ce n’est pas à moi d’être soulagée ou inquiète mais nous avons avec le président de la République tenu une ligne depuis plusieurs mois voire trimestres: il faut une clarification”, a-t-elle dit.
Corbyn, grand perdant des législatives
Une consécration des travaillistes aurait pu signer l’arrêt de mort du Brexit : ils voulaient renégocier un nouvel accord de divorce, plus social, puis le soumettre à un référendum avec comme alternative le maintien dans l’UE.
Sur le Brexit, le septuagénaire, régulièrement accusé de fermer les yeux sur des accusations d’antisémitisme dans son parti, prévoyait de rester “neutre” en cas de second référendum.
Mais les électeurs n’ont pas été séduits par la promesse de Jeremy Corbyn, vétéran de l’aile gauche du Parti travailliste, d’un “vrai changement” après presque une décennie de pouvoir conservateur et presque autant d’austérité, avec des nationalisations à tout-va et des investissements massifs, surtout dans le service public de santé (NHS).
Cette défaite du Labour a été jugée “extrêmement décevante” par son bras droit John McDonnell, qui l’a attribuée sur Sky News à “la fatigue du Brexit. Les gens veulent en finir”.
L’accord de retrait organise la frontière irlandaise après le Brexit, les droits des citoyens et les engagements financiers britanniques. Il évite aussi une rupture brutale en introduisant une période de transition jusqu’à fin 2020, prolongeable, pendant laquelle les Britanniques continueront d’appliquer les règles européennes.
Une fois le divorce acté, s’ouvrira la phase, technique et complexe, des négociations sur la future relation commerciale entre Londres et Bruxelles. Mais avant même qu’elle ne commence, l’affirmation de Boris Johnson, de pouvoir la boucler en moins d’un an est jugée irréaliste à Bruxelles.
L’Angleterre sauve son honneur mais tout reste à faire !
Ce n’ est pas l antisémitisme la cause de la défaite du labour ,c est le brexit ,le socialisme ,c est tout .Les Juifs ,les autres s en foutent ,morts ou vifs !
De même en Europe ,la majorité préfère voire les Juifs ailleurs !
Chers Israeliens,
Voulez-vous vraiment etre toujours a contre-courant ? les Europeens vous detestent pour plusieurs raisons dont aucune n’est avouable: mais aussi parce que, contrairement a la plupart d’entre eux, vous avez un gouvernement dirige par des non-socialistes. Maintenant que la Grande-Bretagne, ainsi que l’avaient fait d’autres pays plus petits recemment, donne le signal d’un debut d’affaiblissement de la « pensee de gauche » en Europe (Brexit, je sais), est-ce vraiment pour vous le moment d’y retourner ? Souhaitez-vous que l’on dise de vous, egalement, « Ils n’ont pas rate l’occasion de rater une occasion » ?
Bien content de la disparition de l ordure corbyn , mais en desaccord total avec votre titre :
Pour les goyim , l antisemitisme n existe pas , la dimension antisemite de corbyn n a affecté et inquieté que les juifs , point a la ligne !
Corbyn a perdu pour d autres raisons , pas un seul media non juif n a accablé ce fumier pour sa haine antijuive , et tres tres peu d electeurs ont agi contre ses paroles haineuses
Il faut arreter de rever
Nous n avons plus d existence legale en europe
OUF , l’antisémite CORBYN est OUT , quelle joie !! Il a promis l’ Enfer à ISRAEL , eh bien c’est lui qui a été jeté en enfer !!!