Selon un groupe de surveillance du conflit syrien, neuf miliciens pro-iraniens ont été tués lorsque des avions israéliens ont tiré plusieurs missiles dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé en Grande-Bretagne a déclaré que les frappes de la fin du 21 avril visaient des « postes militaires des milices iraniennes » dans le désert de Palmyre dans la province de Homs.

L’armée israélienne a refusé de commenter.

Les miliciens tués comprenaient trois ressortissants syriens et six étrangers de nationalité inconnue, a déclaré l’observatoire, ajoutant que parmi les morts figuraient des combattants fidèles au groupe militant libanais Hezbollah.

L’agence de presse d’Etat syrienne SANA a rapporté que les défenses aériennes du pays « ont affronté une agression israélienne composée de missiles » et « abattu un certain nombre de missiles hostiles avant d’atteindre leurs cibles ».

Les médias d’État syriens surestiment régulièrement le succès des défenses du pays contre les frappes aériennes israéliennes.

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie ces dernières années contre les forces iraniennes, les positions du gouvernement syrien et les milices alliées.

Les services de renseignement occidentaux et israéliens affirment que les forces iraniennes et les milices alliées utilisent le désert syrien oriental bordant l’Irak pour transférer des combattants et des systèmes d’armes avancés, qui servent à soutenir le gouvernement syrien et le groupe du Hezbollah.

La semaine dernière, un drone israélien a tiré deux missiles sur un véhicule transportant des membres du Hezbollah en Syrie près de la frontière avec le Liban. Le groupe djihadiste chiite a déclaré que ses membres s’étaient échappés.

Les frappes du 20 avril sont intervenues lorsque le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rencontré à Damas le président syrien Bashar al-Assad.

Avec la Russie, Téhéran a fourni un soutien militaire crucial à Assad pendant la guerre civile du pays, qui est entrée dans sa 10e année le mois dernier.

Plus de 400 000 personnes ont été tuées et des millions déplacées depuis le début du conflit avec une répression des manifestants antigouvernementaux en mars 2011.

Avec des rapports de l’AFP, AP, SANA, Reuters et dpa