Ci-dessus, le modèle iranien d’origine que n’égale pas (encore) son petit-frère artisanal (2ème image de l’article)

La vidéo d’origine du djihad Islamique (sans retouche et sans filtre)

[vidéo de propagande à contenu et effets sonores délibérément anxiogènes]

Le Djihad Islamique en passe d’importer le conflit syrien dans le Sud d’Israël?
En recoupant plusieurs types d’information, provenant de diverses sources, dont armament.research, jpost et debkafile, on s’aperçoit que les ateliers artisanaux du Jihad Islamique (donc aussi, du Hamas et autres à Gaza) ont exploité ces dernières années d’isolement sous blocus, à reproduire les caractéristiques d’une arme iranienne employée en Syrie depuis 2013 : les Falaq 1 et 2, généralement montés sur camions, dotée d’une ogive surmultipliée, capable de produire des dégâts considérables, comme ceux qu’on a observé à Ashkelon (1 mort, 2 blessés graves, un immeuble complètement éventré).
La version de Debkafile semble alarmiste, à savoir que le Jihad Islamique serait parvenu à « importer » le missile iranien tel quel, et qu’il serait capable de « détruire les systèmes de défense, tels que les emplacements d’artillerie, les batteries Dôme de Fer, les concentrations de forces blindées – au sol ou dans les tranchées, ainsi que le matériel de combat et les centres de commandement ». Il n’en demeure pas moins que ce type de « Falaq » improvisé de courte ou moyenne portée représente une révolution balistique, eu égard au Qassam, ou même à d’autres genres de roquettes (M75 etc.) déjà répertoriées, entre les mains de ces groupes terroristes.

 

LE JIHAD ISLAMIQUE PUBLIE LA PHOTO D’UNE NOUVELLE ROQUETTE QUI AURAIT ÉTÉ TIRÉE SUR ASHKELON

Expert: un missile lourd tiré par un groupe terroriste de Gaza a probablement touché un bâtiment • un mort, deux autres grièvement blessés.

LA NOUVELLE fusée produite par le Jihad islamique.

Le Jihad islamique a publié jeudi des images de la nouvelle roquette à ogive lourde, qui aurait été tirée sur Ashkelon au cours de l’escalade de violence qui a eu lieu plus tôt cette semaine

L’armée israélienne s’inquiète des lourds mortiers pouvant porter des ogives de 150 à 200 kilogrammes et infliger de lourds dégâts au front intérieur israélien. Jeudi, le groupe a publié des images montrant au moins 12 petites roquettes improvisées produites localement et fabriquées à partir d’une grande boîte métallique.

En raison de son ogive surdimensionnée, la petite roquette locale a de plus grandes capacités de destruction – bien que, comparée aux autres roquettes de l’arsenal du Jihad islamique, elle ait moins de précision et de portée.

Selon Tal Inbar, expert en roquettes au sein du groupe de réflexion Fisher Institute for Strategic Studies, il s’agit de la première utilisation d’une telle roquette par un groupe terroriste dans la bande de Gaza contre Israël.

« La quantité d’explosifs est plusieurs fois plus lourde que dans les roquettes classiques ayant le même diamètre, telles que les Grads », a-t-il déclaré jeudi au Jerusalem Post, ajoutant que « si la portée est affectée, elle provoque davantage de dégâts ».

Alors qu’une image publiée par le Jihad islamique montrait la roquette tirée de sa rampe de lancement pendant la journée, le Hamas et le Jihad islamique ont effectué des tests sur leur arsenal de roquettes presque régulièrement depuis la conclusion de l’opération Bordure Protectrice, tirant des roquettes vers la mer en une tentative pour augmenter leur portée et leur pouvoir destructeur.

«Nous avons entendu dire depuis des mois qu’ils (le Hamas et le Jihad islamique) menaient des tests sur leurs roquettes (…). Mais c’était la première occasion de les utiliser», a déclaré Inbar à propos du nouveau missile.

Alors que le Hamas cherche à resserrer ses liens avec l’Égypte, le trafic d’armes dans l’enclave bloquée de la péninsule du Sinaï a diminué, amenant les groupes terroristes à investir dans la production de leurs propres roquettes fabriquées localement.

« Vous ne pouvez pas bloquer les e-mails et les appels téléphoniques indispensables pour acquérir les connaissances nécessaires à la construction d’une telle roquette », a déclaré Inbar, ajoutant que « la construction de telles roquettes n’est pas une science » et que l’infrastructure technique pour les produire est relativement peu sophistiquée. .  »

En mars dernier, la radio de l’armée avait annoncé que le Hamas avait mis au point une nouvelle roquette à courte portée très puissante d’une portée de 10 kilomètres. Selon le reportage, le groupe a produit plusieurs douzaines de roquettes qui transportent une charge explosive relativement lourde, de dizaines à plusieurs centaines de kilogrammes chacune, semblables aux roquettes Borkan à courte portée du Hezbollah, qui pèsent entre 100 et 500 kilogrammes.

Missile Borkan 2 utilisé par les Houtis et le Hezbollah

Tsahal a averti que les groupes terroristes dans la bande de Gaza avaient retrouvé leurs capacités militaires d’avant 2014, s’attendant à ce que lors de la prochaine guerre, les communautés du sud bordant la bande de Gaza soient sans cesse pilonnées par des attaques à la roquette et au mortier.

La récente explosion de violence dans le sud a produit près de 500 (480) tirs de roquettes et de mortiers sur les communautés du sud d’Israël, tuant un homme et blessant près de 100 autres civils, dont deux sérieusement. Un soldat a été grièvement blessé par un missile antichar tiré sur un bus.

Selon Inbar, il est probable que la roquette qui a frappé lundi soir le bâtiment résidentiel à Ashkelon soit la lourde roquette lancée par le Jihad islamique [qui a une forte ressemblance avec le Falaq 1 ou 2].

« Les dégâts sont assez dramatiques comparés aux destructions causées par d’autres roquettes, c’est donc une tête lourde qui en est la cause la plus probable », a-t-il déclaré, soulignant qu’il ne pouvait être confirmé que par un examen des fragments de roquettes par les autorités.

 

Dans l’attente de cette confirmation, on a eu tout lieu de constater les dégâts énormes commis par ce même type d’engin, cette fois importé d’Iran en Syrie et qui s’est, peu à peu, retrouvé entre toutes les mains, à commencer par le Hezbolalh et l’armée syrienne, mais aussi Jabhat Al Nusra.

Les applications au combat en Syrie des systèmes Falaq ou assimilés apparaissent avoir commencé entre les mains des forces du gouvernement Assad, d’abord présentées dans des vidéos datant de la fin 2012. La première image claire d’un lanceur à deux tubes est apparue au début novembre 2012, prise à Alep (voir photo ci-dessous).

Tels que caractérisés par leur usage dans le conflit syrien en cours, les systèmes Falaq sont idéaux pour les combats à courte portée dans des zones urbaines denses. Comparé à la charge maximale d’une roquette iranienne typique de 107 mm (6, 9 kg), le (Falaq) FL2-A détient une ogive HE (Highly Explosive) similaire, mais qui est près de neuf fois plus lourde (60kg).

 

Autant le Falaq 1 que le Falaq 2 ont été observés en Syrie, dans plusieurs configurations, et entre les mains de groupes armés des deux camps dans le conflit. Quoi que certains de ces systèmes sont presque certainement originaires des usines des industries aérospatiales iraniennes, certaines sources en Syrie ont suggéré que des copies de ces Falaq 1 et 2 ont été produites sur place en Syrie (d’où : grâce à des communications vraisemblablement cryptées -et non déchiffrées à temps- il est probable que le Djihad Islamique et le Hamas aient bénéficié de ces méthodes de fabrication même avec des moyens relativement rudimentaires).

On a répertorié des roquettes atypiques en usage aux côtés de ces systèmes, cependant, on pense que les roquettes FL1-A et FL2-A en tant que telles sont uniquement produites en Iran. Plusieurs de ces roquettes atypiques apparaissent partager des caractéristiques de conception avec les roquettes improvisées et mortiers assistés (IRAM) utilisées en Irak. Des missiles similaires sont produits par le Hezbollah et connus sous les désignations de roquettes Burkan ou « Volcan ».

L’exemple ci-dessous, apparaît fondé sur une roquette de 107 mm (probablement des Type- 63 chinois ou  Fajr-1), avec une charge maximale surdimensionnée, vraisemblablement conçue pour être tirée à partir d’une rampe de lancement de Falaq-1 de 240 mm.

Le principe qui guide ces armes est identique à  celui des roquettes Falaq : elles se situent dans une gamme leur donnant la capacité de porter une plus vaste charge explosive. Ces munitions, cependant, sont probablement moins précises que les roquettes de la série des Falaq.

On relève plusieurs configurations de rampes de lancement du Falaq 1. Elles comprennent des lanceurs à simple tube portable à l’épaule ; des lanceurs double-tube remorqués ; et des modèles de lanceurs à quatre et six tubes montés sur des véhicules, Jeep ou camion. On les a retrouvé en usage autant parmi les forces syriennes (armée et Forces de Défense Nationale- milice-), autant que chez Jabhat al Nusra.

On a identifié plusieurs systèmes de calibre élargi ayant des caractéristiques identiques aux lanceurs de Falaq, de deux différents diamètres, l’un mesurant 360 mm, selon le personnel de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques et l’un d’au moins 400 mm. On pense qu’actuellement, l’Iran possède des lanceurs de type Falaq 2, d’une largeur de 333 mm. Ces munitions associés à ces lanceurs sont aussi mentionnés sous le nom de roquettes « Volcan » ; cependant, cela semble une désignation informelle, probablement en référence à des similitudes de conception partagées entre ce type de missiles et les roquettes Vulcano basées sur le 107 mm.

 

Les munitions en usage répertoriées, de style lanceurs de Falaq en Syrie sont associées à l’attaque aux missiles chimiques du 21 août 2013 contre la Ghouta orientale.

Selon l’équipe de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques de l’ONU qui a visité la Ghouta orientale, les munitions non identifiées utilisées pour ces attaques étaient des roquettes sol-sol atypiques,  d’un diamètre d’environ 360 mm. La queue comprenait un aileron droit avec une aile annulaire et un seul gros pot d’échappement pour le moteur de roquette. l’énorme portion portant la charge explosive est significativement plus grosse que le corps de missile. Ces munitions restent de courte à moyenne portée et assez imprécise.

 

Ci-dessous : modèles iraniens plus élaborés, sommairement recopiés par les artisans locaux du Djihad islamique et du Hamas : .

 

Par Marc Brzustowski, avec sources  armamentresearch.comdebka.com, -version non validée, rien ne démontrant la capacité de l’Iran à faire entrer ces engins par des tunnels, via l’Egypte, la Jordanie ou la mer- JPost. Cela dit, le progrès destructif réalisé mérite vivement qu’on s’en préoccupe rapidement et suffirait à justifier une intervention appuyée pour le mettre hors d’usage, de même qu’on s’y est pris en 2014 pour mettre à jour et détruire l’industrie stratégique des tunnels d’attaque terroriste. 

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iosef funes

Isarel debe de dejar de usar la tecnica de avisar cuando va a destruir los edificios de hamas, ello no avisan cuando disparan, asi las cosas es apremiante destruir los son enemigos terroristas

Paul6

Un état de droit se défend contre ses ennemis qui veulent sa destruction, même contre les terroristes.

Élie de Paris

Ysraël sait parfaitement identifier les mises à feu de ces saloperies, et sait également comment les materiaux servant à leur construction entrent à gaza. Mais certaines regles éthiques retiennent, à tort, la neutralisation de ces machins, voire leur site d’industries respectifs, sites toujours situés au milieu de civils, hopitaux, écoles, mosquées, marchés…
Quelques elites auraient quantifié le nombre de morts et blessés juifs, nombre qui tracerait la ligne rouge, avant d’envoyer l’aviation pilonner les lieux respectifs, dont des terrains vagues, ayant pris soin de prévenir, par tracts, sms, et minitirs innofensifs…
Auto-trahison et aberration simultanées, qui fait de la dissuasion une scenette ridicule de cour d’ecole du type « tu vas voir si j’m’ enerve »…
C’est que, malheureusement, certains décideurs demeurent convaincus qu’Ysrael n’a aucun droit sur cette terre, et la mauvaise conscience qui en resulte n’est plus entendue que lorsqu’il y a suffisamment de victimes juives pour les émouvoir.
À ceux-là, je rappelle l’admonestation du Grand Cohen de Guerre, qui ordonnait aux nouveaux mariés, nouveaux proprietaires, aux craintifs, et à tous ceux qui pouvaient décourager leur frères au combat de se retirer de l’Entreprise militaire.
Ils sont notre faiblesse. Qu’on les vire.