Quand Obama a découvert que la Russie a révélé des informations vitales sur Hillary Clinton, il s’est dit choqué. Comment une puissance étrangère ose-t-elle informer les électeurs sur des affaires concernant la candidate démocrate.

Eh bien, il se trouve que la CIA et Obama sont mal placé pour donner des leçons en ce qui concerne ces agissements qui consistent à «interférer avec les élections. »

Jeudi WikiLeaks a publié un ensemble de documents qui montrent que la CIA s’est immiscée dans la campagne électorale en France en 2012, et a espionné les candidats à la présidentielle, sous l’administration Obama.

Communiqué de presse de Wikileaks :

« Tous les principaux partis politiques français ont été pris pour cible par des espions humains ( » HUMINT « ) et électroniques ( » SIGINT « ) de la CIA dans les sept mois précédant l’élection présidentielle française 2012. Les révélations sont contenues dans trois ordres de mission de la CIA publiés aujourd’hui par WikiLeaks comme contexte pour sa quatrième série de révélations CIA Vault 7. Le Parti socialiste français (PS), le Front national (FN) et l’Union pour un mouvement populaire (UMP), ainsi que le Président actuel François Hollande, puis le Président Nicolas Sarkozy, ainsi que les anciens candidats présidentiels Martine Aubry et Dominique Strauss-Khan. « 

Lignes directrices de la mission de la CIA:
1. Rapport sur les délibérations de Sarkozy, et d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement des candidats à la présidentielle aux élections de 2012 concernant leur stratégie de campagne.
2. Rapportez les efforts de Sarkozy, du parti socialiste ou autres pour gérer les élections de 2012, y compris:
A. Discussions qui indiquent le niveau de confiance de Sarkozy dans sa capacité à contester les élections.
B. Les tentatives visant à transmettre des directives ou des directives aux parties ou aux individus sur des activités ou des initiatives de soutien.
C. Comment Sarkozy et ses conseillers interagissent.
3. Signaler toute discussion concernant les orientations de Sarkozy ou de Martine Aubry, de François Hollande ou de Dominique Strauss-Kahn sur les prochaines élections.

Il ne s’agit pas là non plus d’un seul incident. En tant que secrétaire d’État, Hillary Clinton a interféré avec l’élection en Russie. Tant et si bien que Poutine a accusé Hillary d ‘ »inciter à des troubles en Russie ».

Même si, le piratage de la Russie des e-mails n’a eu aucun effet sur l’élection, les démocrates l’utilisent encore comme argument pour délégitimer le président Trump.

Libertypress

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