De vastes explosions sur une base irano-syrienne provoquent un tremblement de terre d’une magnitude de 2, 6.
Près de 40 combattants des forces régulières et supplétives d’Assad dont 18 Iraniens ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi lors de frappes en Syrie contre des positions du régime, ont rapporté les médias locaux. Des « missiles ennemis » ont visé dimanche soir des « positions militaires » du régime syrien dans les provinces de Hama et d’Alep, a annoncé l’agence officielle Sana.
On a enregistré un tremblement de terre d’une magnitude de 2, 6 près de Taqsees, dans la province de Hama, à 22 h40 heure locale (3h 40 heure de New York) dimanche, au même moment où la télévision d’Etat syrienne révélait que plusieurs explosions venaient de retentir dans la même région. Pas de quoi faire s’écrouler un immeuble, mais au moins faire trebler les étagères et le lustre autour ou au-dessus de vous…
L’ampleur des séries d’explosion ne dépend pas des missiles tirés, mais bien de la nature des cibles touchées, qui ont provoqué le tremblement de terre d’une magnitude de 2, 6. « Cela devait être des missiles balistiques dotés de lourdes ogives », selon Amos Yadlin, l’ancien chef des renseignements militaires et actuel directeur de l’influent Institut National des Etudes Stratégiques. D’autres sources ont ensuite évoqué que 200 missiles destinés au Hezbollah avaient explosé, sous la charge de bombes perceuses de bunker de type GBU-39.
Yadlin, s’exprimant pour les reporters, lors d’un briefing par téléphone, organisé par Israel Project, a souligné que ces frappes surviennent à la suite d’un reportage sur CNN, la semaine dernière, disant que les services de renseignements israéliens et américains surveillaient étroitement des vols aériens entre l’Iran et la Syrie, dont l’aéroport d’Hama, au courant que ces avions seraient utilisés pour transporter de l’armement sophistiqué.
Le site Observateur du ciel numérique Aigle-Borgne,utilisant des sources ouvertes d’un logiciel traçant les vols, avait repéré un transport visible allant de Mehrabad vers Hama et ensuite d’Hama à Damas, la nuit juste avant la frappe.
En général, l’inquiétude à Jérusalem concerne les missiles précis de moyenne et de longue portée, les véhicules aériens sans pilote – probablement ceux qui sont armés, tel que celui qu’Israël dit être entré dans son espace aérien le 10 février – ou des systèmes de défense anti-aérienne sophistiqués qui font route vers la Syrie ou vers le Hezbollah au Liban.
Si les renseignements israéliens ont repéré une telle cargaison, les décideurs du pays ont dû déterminer si le risque de représailles surpasse la menace posée par le système entrant en question.
“Do we confront Iran before it has these capabilities, or do we wait?” Yadlin said.
« Allons-nous affronter l’Iran avant qu’il ne dispose de ces capacités, ou devons-nous attendre?« , explique Yadlin.
Si Israël est à l’origine de la frappe de dimanche dans la nuit, la réponse est alors la première.
Un deuxième site, près d’un aéroport à l’extérieur d’Alep, qui a aussi été touché plus tard dans la nuit de Dimanche, bien que l’ampleur des destructions semble moins importante. Des photographies de ce théâtre d’opération montrent que cette seconde cible était un vaste immeuble, portant une affiche vantant le “Zeido Auto Test Center.”, un centre d’essai automobile. Des photographies de l’intérieur de ce bâtiment, postées sur les réseaux sociaux par le blog de défense israélien Intelli Times, démontraient qu’il pourrait aussi être utilisé comme une installation potentielle de stockage d’armes.
Ces systèmes d’armement avancé ne sont pas comparables à la menace d’un Iran nucléaire, déclare Yadlin, mais sont quand même « très sérieux ».
La semaine avant la parution du reportage de CNN, les responsables israéliens ont aussi laissé fuiter les images satellites de cinq aéroports syriens et de l’aéroport de Mehrabad à Téhéran, d’où ces cargaisons supposées d’armes prenaient leur envol. Alors que la base de Hama n’était pas présence sur cette carte, l’aéroport près d’Alep – le site de la deuxième frappe de dimanche dans la nuit,- était bien l’un de ces cinq sites.
La Russie est notablement très silencieuse à la suite des frappes de la nuit dernière, alors qu’elle était bien plus audible dans sa colère contre Israël, à la suite de la frappe israélienne du 9 avril contre la base aérienne de Syrie centrale T4 ou Tyas.
Quelques instants plus tard, des vidéos d’une série d’explosions intensives, qu’on dit s’être produite sur la base militaire syrienne de Jabal al-Bukhut 47, à quelques 16 km de Hama, ont commencé à faire du bruit sur les réseaux sociaux.
Un reportage mentionne une frappe hostile (attribuée à Israël) qui aurait pris pour cible des dépôts de munition dans la zone d’Hama, qui est un des dépôts essentiellement utilisés par le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne.
Il y a aussi des spéculations selon lesquelles un missile perceur de bunker aurait été utilisé.
Un reportage de SANA a fait les grands titres sur ces explosions entendues à Hama et dans l’arrière-pays d’Alep, les autorités travaillant à identifier les causes de ces destructions massives.
On peut voir des explosions secondaires, comportant des missiles volant dans les airs, sur d’autres vidéos.
ويذكر أن بعد كل هذه الإنفجارات
نجحت الصواريخ الروسية التي أطلقها بشار و بوتين في إسقاط 9 من أصل 8 صواريخ إسرائيلية ضربت القواعد😂😂😂 pic.twitter.com/P08xUSnBMW— صقور بني أمية (@Bani_Omaia) 29 avril 2018
Tôt dimanche matin (avant les explosions) les sources syriennes ont rapporté qu’un avion militaire iranien venant de Téhéran s’était posé sur l’aéroport de Hama. C’était un événement suffisamment inhabituel pour que les sources syriennes sentent son importance et le mentionnent en temps réel.
Par David Israel
IL FAUT QUE L IRAN SE RETIRE DE LA SYRIE DE GRES OU DE FORCE ,L IRAN DOIT COMPRENDRE L ARMEE QUI SONT DEVANT ELLE N EST PA UNE ARMEE EN PAPIER .