Il y a tout d’abord à toute une discussion entre Moïse et D. qui va permettre de se livrer à une profonde réflexion : en effet, nous savons qu’il existe plusieurs façons de s’adresser à D. et de Le nommer.

 

Dans le livre de la Genèse (Bereshith) le Créateur de toutes choses est appelé אלוקים indice de l’attribut de Justice. D. apprend à Moïse que dorénavant, Il ne serait plus le Kel Shaday connu des trois patriarches avec lesquels Il promit les bénédictions et conclut des alliances avec mais bien le « HaShem »(Tétragramme) nom par lequelIl va commencer à réaliser Ses promesses.

Ce sont les nombreux descendants (début de la réalisation de la promesse d’une nombreuse descendance) qui vont être les bénéficiaires directs de ces bénédictions.

Puis encore nous verrons que ce bâton qui accompagne les pas du plus grand prophète de tous les temps est doté d’une histoire particulière et de plus, ce bâton sur laquelle notre attention a été attirée au cours de la parasha précédente et qui possède une histoire prestigieuse va être l’instrument par lequel D. va permettre à Moïse d’opérer les dix plaies (dont nous ne verrons cette semaine que 7 d’entre elles).

Avant tout, le nom de cette parasha : VAERA signifie que D. S’est dévoilé aux yeux de Moïse mais aussi aux yeux des Bné Israël par tous les prodiges qui vont entourer et précéder le processus de la sortie d’Egypte.
D. donc va confier à Moïse une lourde mission : aller en Egypte de manière à libérer Son peuple du pays d’Egypte. De manière également à réaliser la promesse qu’Il avait faite aux 3 patriarches.

Ainsi que cela a été exprimé précédemment, dans la Genèse, nous avons vu une famille évoluer dans le temps et dans l’espace entre la Mésopotamie et Canaan.

Nos héros bibliques, nos pères et mères, ne vont pas dépasser le cadre familial alors qu’avec le livre de Shemoth, nous abordons des notions différentes : la famille devient peuple puis nation, le lieu est l’Egypte et même D va « changer » de nom. En effet, nous avons vu que D Se fait appelerאהיה « Je serai » alors que tout au long de Bereshith – Genèse – nous pouvons voir que parfois le Créateur est appelé אלוקים qui met en relief les attributs de justice ou Il apparaît avec le tétragramme qui représente l’attribut de miséricorde.

Dans le midrash de Shemoth rabba nous pourrons voir que D. présente à Moïse Ses différents noms selon la façon dont il apparaît aux êtres humains ou bien selon la raison de l’invocation de l’Éternel ainsi, nous venons d’illustrer deux noms puis il y a le א-ל שדי qui est le nom sous lequel les patriarches Le connaissaient en tant que D. qui a fait des promesses sans encore les tenir mais aussi en tant que D. qui impose un terme aux souffrances d’un peuple soumis à l’esclavage ; puis il y a א-לוקים צבאות ou D. des Armées car c’est en tant que Tel qu’Il apparaît pour nous défendre et faire la guerre aux impies et aux méchants, mais c’est en tant que tétragramme, D. de miséricorde, qu’Il va prendre Son peuple et le sanctifier en l’enlevant d’entre les Egyptiens et en les élevant pour tenir la promesse faite aux trois patriarches, et en leur donnant le pays de Canaan et en multipliant les miracles et les prodiges dans l’espace et dans l’histoire puisque c’est L’HISTOIRE DU PEUPLE QUI S’INSCRIT LA en lettres de feu sur la pierre.

Nous avons vu la semaine passée que Moïse tenait un bâton en main. Ce bâton appartint à Adam puis il passa de main en main jusqu’à Jacob et Jéthro l’aperçut à la cour de Pharaon et s’en saisit car il avait vu que le nom de D. y était inscrit alors que le bâton que tenait Aharon était un simple bâton de marche. Jéthro le planta aux abords de sa tente et depuis, chaque homme qui passait tentait de le saisir mais il était indéracinable.

Pourtant lorsque Moïse se présenta il saisit le bâton, et le déracina sans peine. Jéthro alors sut que cet homme avait un destin particulier. D. conféra à Moïse la possibilité de déclencher les plaies d’Egypte et bien d’autres événements par la suite se produisirent toujours en utilisant ce bâton. D. a commencé à détruire aux yeux des Égyptiens la divinité du Nil en changeant son eau et toutes les eaux en sang.

Ces prodiges, miracles ou autres sont d’après le Ramban et Juda Halévy comme des actes miraculeux que D a créés alors que Maïmonide considère qu’il ne s’agit que de faits normaux et ne voit pas dans ces phénomènes aucun prodige ou miracle.

Cependant, au terme de chaque plaie, les éléments reprenaient le dessus ainsi, lorsque D ordonna à Moïse de jeter son bâton à terre près du buisson ardent, le bâton se changea en serpent et lorsque Moïse le saisit par la queue le serpent redevint bâton tout comme la main que Moïse mis en son sein devint lépreuse et redevint saine en réintroduisant la main dans son sein de même, lorsque le Nil et toutes les eaux furent changés en sang, au terme de la plaie les eaux redevinrent ce qu’elles étaient avant alors que lorsque sous l’ordre de Pharaon, les magiciens de l’Egypte, firent les trois tours de magie de changer l’eau en sang, de faire croître les grenouilles et de faire apparaître des poux, eux, ces magiciens étaient capables de faire apparaître les fléaux mais étaient incapables de faire arrêter les phénomènes…..

Pharaon et les magiciens eux-mêmes furent terrifiés de voir le serpent (bâton de Moïse) avaler les serpents apparus des bâtons des sorciers.

A chaque plaie, Pharaon réagit tout d’abord par frayeur mais après cela, il se reprend et se durcit. Il subit donc la pression de sa volonté et de son caractère, de sa fierté et de son orgueil qui vont l’entraîner à faire mal : il méprise les degrés que gravit la colère de D. sur Pharaon et l’Egypte. Nous avons dit que l’Egypte était un pays si impur qu’il avait atteint les 49 seuils d’impureté sur 50 mais le retour sur soi, la repentance ne se mesurera que par 10 degrés.

Une fois ces 10 degrés atteints, il n’y a plus de retour possible et c’est ce qui va se produire, les eaux changées en sang, les grenouilles, les poux tout semble repoussant et pénible mais à chaque fois Pharaon au lieu de se rendre, fait taire sa conscience pour augmenter sa haine et sa rancœur et bien que tout ce processus l’exaspère, il durcit chaque fois d’avantage sa position ce qui va entraîner sa perte et non seulement la sienne mais encore celle de son peuple et de son premier-né.

Caroline Elisheva REBOUH

 

Ce pharaon-là,  n’était pas comme son prédécesseur qui avait connu Joseph et qui « connaissait » l’Eternel.

Celui-ci a déclaré avec suffisamment d’orgueil et de suffisance que lui, ne savait pas qui était le D. des Hébreux.

Sur le plan psychologique, le souverain de l’Egypte, qui avait partagé ses jeux d’enfant avec Moïse « fils » de Bitya, avait du mal à accepter que celui qui souvent jouait avec l’ancien roi était à présent devant lui pour négocier la libération de ce peuple qui avait servi l’Egypte et construit des monuments illustrant la grandeur de ce pays.

L’orgueil du nouveau roi d’Egypte empêchait celui-ci d’accepter de relaxer tout ce peuple pour aller rendre un culte à sa divinité.

Aussi, l’Eternel, a-t-IL procédé progressivement et en frappant de plus en plus fort jusqu’à ce que atteignant le sommet du supportable, et assénant le coup de grâce, le souverain orgueilleux, atteint dans sa chair, se verra témoin de la magnificence de la sortie d’Egypte et de la Toute Puissance de l’Eternel séparant les flots de la mer Rouge en 12 couloirs identiques et transparents et engloutissant dans des flots ravageurs et domptés la splendide cavalerie et armée pharaonique.

Les 10 plaies sont : le sang, les grenouilles, les poux, les bêtes sauvages, la peste, les ulcères, la grêle,  les sauterelles, les ténèbres et la mort des premiers nés.  Dans cette sidra nous ne verrons que les sept premières, laissant pour la parashat BO les trois dernières.

Les plaies, dès qu’elles étaient annoncées, se déchaînaient sur le pays d’esclavage. La première : celle du sang était effrayantes mais, en même temps, elle atteignait la plus grande divinité de ce pays car le Nil, qui traverse tout le pays et  fructifie cette terre par les multiples ramifications du fleuve, a été adoré et c’est un peu dans une volonté d’offrir des sacrifices humains que les nouveaux nés juifs étaient jetés vivants dans les eaux du fleuve[1].

Moïse et Aharon en jetant le bâton à terre, ne s’attendaient guère à ce que les hartoumim (sorciers égyptiens) en fissent de même ni que leurs serpentsseraient avalés par celui de Moïse et Aharon.

Pour les premières plaies, si l’on se fie au texte et à sa cadence il semblerait qu’elles aient eu lieu à un rythme accéléré mais il n’en est rien en effet, Rashi, reprenant le raisonnement de Rabbi Yéhouda prétend que Moïse et Aharon rendaient visite à Pharaon pratiquement sans cesse pour lui demander de laisser le peuple sortir et que dans le cas contraire il arriverait telle chose (une plaie) La plaie frappait pendant une semaine environ puis cessait.

Ceci nous laisse penser que la première plaie s »est abattue sur le Nil vers la fin du mois de Iyar et elles se succédèrent à un rythme plus ou moins régulier jusqu’au mois de Nissan de l’année suivante où le peuple juif fut libéré de l’esclavage le 14  de ce même mois.

Dans le « Perek Shira »[2], les grenouilles, qui sont l’objet-même de la deuxième plaie, se vantent du fait que par leurs coassements elles ont participé à la libération de nos ancêtres de la maison d’esclavage.

A ce propos, Rashi et quelques commentateurs du Talmud pensent que si le nom de la plaie est au singulier bien qu’il y eût une quantité innombrable de batraciens qui pénétraient partout c’est parce qu’il s’est agi en fait d’une seule grenouille qui battit le rappel et que le Tout Puissant a favorisé la prolifération de ces animaux.

La différence qui se produisit ici est que les hartoumim avaient réussi à provoquer le même effet de batraciens qui se trouvaient de toute part mais, ils n’étaient pas arrivés à en produire instantanément une telle quantité. Au terme de la deuxième plaie, le coassement s’arrêta immédiatement, lui qui rendait fous les Egyptiens, et, les grenouilles moururent sur place.

Pour la troisième plaie, (les kinim, poux), sur toute l’étendue du pays des nuages d’insectes de toutes sortes s’abattirent atteignant tant les hommes que les bêtes et toute activité devint vite insupportable et impossible. Dès ce jour nous enseigne le midrash, cessa la corvée pour les Hébreux de fabriquer des briques par eux-mêmes.

Cependant, devant les autres plaies s’attaquant aussi aux bêtes, l’on peut se poser la question de savoir comment  se fait-il que par la suite, il y eut encore des victimes parmi le bétail et  comment il se trouvait encore un grand nombre de chevaux, comment la végétation a-t-elle pu  encore produire des céréales pour nourrir la population ?

La réponse est que ne moururent que les bêtes qui étaient exposées à l’extérieur et quant à la production agricole, les céréales ne se produisant pas toujours à la même période, les productions hâtives furent détruites mais pas les tardives.

La septième plaie de cette péricope : la grêle, fut un concentré de toutes les plaies précédentes car, elle frappa tout à la fois la nature, les hommes, les animaux. Ainsi que nous le verrons dans la parasha suivante les trois autres plaies, toutes les variétés créées ne furent pas concernées en même temps.

Si Pharaon avait levé ses mains vers les cieux pour implorer le Maître du Monde, il aurait pu se repentir et recevoir une bénédiction mais au contraire, il ne reçut que le feu du Ciel.

Caroline Elishéva REBOUH

[1] Un midrash raconte que les sorciers égyptiens avaient prédit que la perte de l’Egypte viendrait des Juifs et de  l’eau (Moïse sauvé des eaux, la plaie du Nil changé en sang, la mer Rouge) et c’est pour conjurer le sort que fut donné l’ordre de jeter les garçons juifs au fleuve).

[2] Le Perek Shira est une composition de versets en l’honneur de la création du monde et, chaque être même le plus infime met un verset en relief.

 

Moïse a reçu une leçon de pédagogie

La semaine passée, après que Moïse ait fait la « rencontre » avec le Très Haut, et, après qu’il ait été investi de sa mission, ce futur leader du peuple juif  reçut une leçon de pédagogie.

Mais, commençons par le premier verset de la sidra Vaera:

וידבר אלקים אל משה ; ויאמר אליו, אני ה’   vayedaber elokim el moshé ; vayomer elav, ani HaShem    D  dit à  Moîse   Je suis l’Eternel.

Nous  savons  que D possède plusieurs noms dont celui qui correspond à l’attribut de Justice et qui est Elokim et le Tétragramme qui appartient à l’attribut de Miséricorde. Mais, ce n’est pas tout : le verbe « ledaber » qui signifie dire est considéré comme un verbe dépendant de l’attribut de Justice  alors que le verbe « lémor » appartient à l’attribut de Miséricorde.

La plupart des exégètes tendent des parallèles entre les 10 paroles prononcées lors de la Création du monde et les 10 plaies d’Egypte  car, au moment qui précède la sortie d’Egypte, D. juge les hommes qui ont asservi les Hébreux en Egypte.  En conséquence le D. de Justice dont les paroles vont être prononcées auprès de Pharaon seront des paroles de justice tandis que celles adressées à Moïse et au peuple d’Israël seront des paroles d’amour (amirot) et pas des paroles sèches et rudes.

Autre chose, Elokim est le D. qui est présent partout dans le monde, dans la nature.

La nature en hébreu se dit « hatéva » mot dont la valeur numérique est 86 tout comme la valeur numérique du nom Elokim. Le rav Simha Zissel  Ziv[1]  expliquait les plaies d’Egypte ainsi : Avant chaque plaie, D donne un avertissement à Pharaon c’est pourquoi il est écrit : « vayedaber » c’est-à-dire que la Torah emploie l’attribut de Justice mais, lorsque D. S’adresse à Moïse c’est avec  le verbe « omer » qu’IL détaille la façon d’appliquer la plaie. Le « Saba de Kélem »[2] donna une explication supplémentaireau phénomène des plaies : lorsque le Saint béni soit-IL prononça les 10 paroles en créant le monde, IL  a fixéà chacun des éléments des dates particulières auxquelles ils devront se manifester de manière tout-à-fait particulière et différente de celle qui leur a été donnée à la création. C’est ce qui s’appelle un « miracle ».

Lorsque Moïse est arrivé à Midiane, il  aperçut  un bâton planté en terre. Ce bois provenait de la cour de Pharaon d’où Jéthri   l’avait pris et rapporté chez lui. Jéthro, le prêtre de Midiane, était versé en sciences ésotériques et, il savait que ce bâton qui semblait tout simple était très précieux car y figurait le Tétragramme et il avait servi à Adam, à Noé, à Abraham, à Isaac et à Jacob, puis à Joseph.

Jéthro avait « deviné » que ce bâton devrait accompagner le futur « libérateur » d’Israël et, lorsqu’il le planta dans son champ il sut que personne ne pourrait le déraciner sauf celui qui serait investi par D. pour libérer ce peuple asservi depuis déjà trop d’années.

Moïse, en s’approchant du champ de Jéthro se saisit du bâton et il en prit possession immédiatement. Yithro sut immédiatement que cet homme  l’allure si dépouillée était un homme au destin particulier.

En conséquence, lorsque Moïse se présenta à D. à l’appel de son nom, D. lui tint ce langage : « Que tiens-tu dans ta main ? » (le langage était allusif et cela voulait dire : tu vas diriger un peuple, à présent comment t’y prendras-tu ?) Moïse : « un bâton » (avec rigueur comme avec un bâton) D. : « jette le à terre »  (Si tu le diriges trop durement, le peuple se transformera en serpent ! au contraire, saisis le par la queue et il deviendra rigoureux soit, en le tenant pas trop durement, il se sentira libre mais t’obéira).

Ceci fut la première leçon de démagogie que Moïse reçut : diriger avec les deux mains l’une rigoureuse et l’autre moins tout comme dans l’arbre de vie  (arbre séphirotique) la main gauche = main forte = guevoura et la main droite représentant le hessed est la main qui encourage, caresse et renforce.

Moïse est beaucoup trop humble, il n’a pas confiance en lui, il  est malhabile sur le plan du langage כבד לשון כבד פה.  Le mot kaved totalise 26 c’est-à-dire que HaShem va inspirer Moïse dans chaque acte et dans chaque parole.

Dans cette péricope nous assistons à 7 des 10 plaies d’Egypte.  L’objectif pour chacune des plaies est pédagogique. En Egypte,  chaque insecte est déifié, chaque égyptien est un magicien, chaque chose devient une idole et comme il n’y en avait pas assez à leur goût ils en ont créé d’autres en créant des dieux mi humains mi animaux. L’intention première du Saint béni soit-IL est de juger chaque objet d’idolâtrie pour en finir avec cela et démontrer à ces idolâtres  l’absurdité de leur conduite et leur prouver qui est LE véritable D.

La Guemara nous indique que Rabbi Yéhouda a classé les 10 plaies en trois groupes : le premier réunit les trois premières plaies :  DAM/TSEFARDEA/KINIM (détsakh) = le sang les grenouilles et les poux.

Tout d’abord parce que le Nil était un dieu, il fut donc frappé en premier et il était indispensable pour tous d’avoir de   l’eau à boire et, même lorsque les Égyptiens creusaient ils ne trouvaient que du sang et, lorsqu’ils payaient l’eau aux Juifs, ils pouvaient boire de l’eau et, les poissons mourraient. Cette plaie et les deux qui suivirent étaient rattachées à l’élément « eau » élément qui se trouvait en surface ou légèrement au-dessous du niveau de la terre.

La deuxième catégorie de plaies se situe au niveau de la terre et est issue de l’élément  terre. C’est à ce niveau que se meuvent les animaux AROV/DEVER/SHEKHIN, les bêtes féroces, et les insectes voraces, les microbes qui atteignent les humains.

La troisième sorte concerne quatre plaies mais deux éléments au lieu d’un (le vent et le feu qui sont complémentaires) et ils proviennent du ciel : BARAD/ARBE/HOSHEKH/MAKAT BEKHOROTH  la grêle, les sauterelles, les ténèbres et la mort des premiers nés. Le vent a servi de « véhicule » à la grêle qui se transformait en feu en tombant.

Le vent a aussi permis aux sauterelles de se déplacer encore plus vite. Les ténèbres n’étaient pas seulement un manque de lumière mais elles étaient comme une chape autour de chaque Egyptien ou autour de chaque animal appartenant à des Egyptiens.

En revanche, chaque Juif y voyait comme en plein jour et, chacun pouvait se déplacer librement. C’est la raison pour laquelle, les Juifs qui n’avaient pas perçu de salaires pendant plus de quatre cents ans se sont vus « indemnisés » par tout ce qu’ils purent « récupérer » avant de sortir d’Egypte.

Dans Sa Miséricorde infinie, toutes les plaies qui déferlèrent sur l’Egypte n’atteignirent pas les Juifs.

Vaéra est la parasha dans laquelle nous relevons les « quatre degrés de libération » dont il est question dans la Haggada.

C’est dans la prochaine sidra que nous assisterons aux trois dernières plaies : les sauterelles, les ténèbres et la mort des premiers nés égyptiens arrachant à ce peuple esclavagiste une clameur qui ne fut pas aussi forte que les cris amers des Hébreux soumis à une souffrance immense.

POUR L’ELEVATION DE L’AME DE CLARA BAT AVRAHAM ET RAHEL

Caroline Elishéva REBOUH

[1] 1824-1898 à Kélem en Lithuanie. Il fut surnommé le « Saba de Kélem » et fut l’un des brillants disciples de R’ Israël de Salant ou Salanter.

[2] Saba signifie grand-père ou aïeul mais lorsqu’il désigne un rabbin c »est pour conférer à cette personne un titre respectueux.

 

 

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