INTERNATIONALLe couple, composé d’un jeune homme de 20 ans et d’une ado de 16 ans, a été interpellé par la section anti-terroriste de Montpellier.

10 février, Montpellier. La Sous-section anti-terrorisme arrête quatre personnes. Parmi elles, Thomas, 20 ans, et sa copine, âgée de 16 ans. La raison de leur interpellation ? Ils projetteraient une attaque terroriste ! Sur place, la police retrouve un laboratoire, des explosifs (du TATP) et d’autres produits chimiques type acide sulfurique.

Au fil de l’enquête, il apparaît que Thomas et sa copine, convertis à l’islam, veulent s’en prendre à un monument hautement symbolique: la Tour Eiffel, qui reste l’un des lieux les plus visités de France, explique Le Monde. Eux-mêmes sont surnommés « Les amoureux de la Tour Eiffel ».

Leur récit fait froid dans le dos. Les deux jeunes gens voulaient réaliser quelque chose de « magnifique », « symbolique », « rentrer dans l’histoire », « tout chambouler au niveau économique ». Elle dit même avoir rêvé de voir la Tour tomber.

Pour cela, le couple avait un plan: se rendre à « dix » au pied de la Dame de fer. « Un devait grimper sur les pieds, un autre devait lancer de la fumée pour ne pas qu’on le voit et détourner l’attention. Un autre devait tirer des coups de feu sur les militaires qui devaient alors intervenir à ce moment-là », explique l’adolescente, décrite comme « bavarde comme rarement » durant sa garde à vue par le journal français.

Le Monde poursuit en retraçant le parcours de ce couple particulier. Lui est issu de Charleville-Mézières, dans les Ardennes françaises. Chômeur, il rejoint sa copine dans la région de Montpellier après une rencontre sur internet en plein cœur de l’été 2016. Il se fait virer de sa formation de soudeur et n’a d’autre choix que de loger dans un local technique. Un lieu qui se trouve dans l’immeuble où vit sa petite amie et sa maman.

Il débute ses recherches sur la Tour Eiffel avec sa console de jeu en espérant « être plus discret ». Sa structure, la façon de la faire tomber etc. Il s’avérera que Thomas avait été fiché S et assigné à résidence en décembre, quand il avait été arrêté à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle alors qu’il détenait un aller simple pour la Turquie.

RÉDACTION EN LIGNE Publié le lundi 13 mars 2017 à 14h30 – Mis à jour le lundi 13 mars 2017 à 14h37