Le Qatar tente d’obtenir l’aide de la Maison Blanche et signe un contrat d’armement d’une valeur de 12 milliards de $ dans l’achat d’avions de combat F-15 aux Etats-Unis. 

Qatar Tries To Obtain White House Support, Signs $12bn Contract To Buy F-15 Fighter Jets From U.S.

Source: bbc.com

Le Qatar tente d’obtenir le soutien de l’Administration Trump dans la crise diplomatique constante qui l’oppose à certains de ses voisins, menés par l’A Saoudite.

 

Selon le Ministère de la Défense, Doha a signé un contrat d’une valeur de 12 milliards de $ dans l’achat d’avions de combat F-15 aux Etats-Unis. Cet accord portant sur 12 milliards de $ a été annoncé à la suite de l’accusation contre le Qatar en tant que soutien du terrorisme, faite par le Président Trump

 

« L’achat d’avions de combat a été conclu par le Ministre Qatari de la défense Khalid Al Attiyah et son homologue américain Jim Mattis à Washington DC, mercredi, selon l’Agence de Presse qatarie (QNA). 

 

 Attiyah a déclaré que l’accord souligne « l’engagement de longue haleine de l’Etat de Qatar de travailler conjointement avec nos amis et alliés aux Etats-Unis dans l’avancement de notre coopération militaire en vue d’une collaboration stratégique plus étroite dans notre combat visant à contrer l’extrémisme violent et pour promouvoir la paix et la stabilité dans notre région et au-delà ». 

Cet accord est « encore une nouvelle étape dans l’avancement de notre relation de défense coopératrice et stratégique avec les Etats-Unis, et nous avons hâte de continuer nos efforts militaires conjoints avec nos partenaires ici, aux Etats-Unis », a déclaré Attiyah.  

Cette vente « offrira au Qatar les capacités technologiques et militaires à la pointe et accroîtra la coopération sécuritaire et l’interopérabilité entre les Etats-Unis et le Qatar », a déclaré le Département de la Défense dans un communiqué », a affirmé l’agence de presse -phare du Qatar, Al-Jazeera,

Al Jazeera : de nombreux pays souhaitent voir cette chaîne disparaître du paysage audiovisuel mondial, pour être devenu le porte-voix d’Al Qaïda, à partir de 1996, des Frères Musulmans et du Hamas, au cours des Printemps Arabes, de la déstabilisation de l’Arabie Saoudite, du Bahrein, de la Libye et de l’Egypte.

Si on est en droit de s’interroger sur le jeu auquel se livre le Département de la Défense américain et l’Administration Trump au cours de ce deal, il faut se rappeler du cynisme lucide d’un certain Ministre des Affaires étrangères français, disant que le meilleur moyen de garder le contrôle sur des pouvoirs dangereux est de les rendre dépendants de nos  ventes d’armes, parce qu’ils doivent continuer à s’approvisionner en pièces détachées…

Néanmoins, permettre à un allié déclaré de l’Iran, sur l’échiquier compliqué du Golfe, de copier ou de s’inspirer de technologies à la pointe, aux Etats-Unis, et d’en revendre les copies à la République Islamique est une concession doublement illisible, à ce stade…

De plus, cette semaine, l‘ambassadeur émirati aux Etats-Unis Yousef Al Otaiba, a suggéré que les Etats-Unis puissent commencer à réfléchir à un déménagement en douceur des installations de leur Vème Flotte campant sur la base américaine d’Al Ubeid au Qatar, vers Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, qui sont idéologiquement, plus proches des valeurs occidentales. Un tel projet, s’il ne se fait pas en un jour, est une hypothèse à suivre, pour les Américains, s’ils veulent rester cohérents dans leur orientation de défiance vis-à-vis de l’Iran.

Le « jeu » restera, néanmoins compliqué, tant qu’on considère l’argent comme le nerf de la guerre, et qu’à terme, l’Occident et l’Amérique en particulier, auraient plus intérêt, après l’avoir fait fléchir sur les questions essentielles de soutien au terrorisme et à l’Iran, à « récupérer » un Qatar neutralisé et assagi, dans leur escarcelle, puisqu’il reste un des principaux bailleur de fonds et investisseur potentiel, en tant que petit pays le plus riche du monde…

Le Qatar et l’Iran partagent les richesses du sous-sol des champs gaziers de Pars-South (désignation iranienne) et de Dome North (désignation qatarie), qui occasionnent ce partage de l’influence en matière de terrorisme et de déstabilisation des économies régionales (contre les autres pays du Golfe) et mondiales (guerre lancée contre l’Occident, à travers tous les mouvements disponibles, financés, entraînés et pilotés, en version chiite par l’Iran et sunnite par le Qatar -Hamas-Frères Musulmans, HTS en Syrie, Al Qaïda et Daesh)… 

Une quadrature du cercle? 

Adaptation et suggestions : Marc Brzustowski

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trender

Qatar et Iran dirigeants du terrorisme mondiale,et pendant ce temps l’Europe et les usa négocient avec eux…stupide et criminel, et la vie continue