Tsahal émet de nouveaux ordres : l’armée va initier des actions en profondeur à Gaza, au lieu de laisser le Hamas faire la loi et décider où et quand


Tsahal cherche à stopper le bélier humain organisé par le Hamas avant qu’il n’atteigne la Judée et la Samarie

Les forces israéliennes de Tsahal gardant la frontière avec Gaza ont reçu ordre, lundi 2 avril, de retirer les gants et prendre des initiatives et des actions de prévention pour endiguer l’escalade des provocations à la frontière. Les sources proches des renseignements de Tsahal révèlent que ce changement de politique a été mise au point et approuvée par le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman et le chef d’Etat-Major de Tsahal, le Lieutenant-Général Gady Eisenkot.

Ils s’aperçoivent que le Hamas s’est trouvé encouragé à faire graduellement monter en puissance son agression, par les affrontements qui se sont produits vendredi et qui ont fait 17 morts et des centaines de blessés. Tsahal a, par conséquent, reçu de nouvelles instructions visant à adopter de nouvelles tactiques, avant que la violence pratiquée à la frontière avec Gaza ne devienne hors de contrôle et ne se propage à d’autres fronts anti-israéliens, en Judée-Samarie, voire même au Liban [d’où le nouvel avertissement d’Eisenkot, faisant comprendre qu’à la prochaine guerre supposée avant la fin 2018, l’ampleur des destructions serait inégalée]

La nature exacte de ces tactiques employées par Tsahal ne sont évidemment pas communiquées au public, sinon pour dire qu’elle dévient nettement de la posture défensive adoptée vendredi par les troupes gardant la frontière avec Gaza. Tsahal continue d’être autorisée à employer la force quand c’est nécessaire, dans le cadre des règles d’engagement de Tsahal. Le Hamas a été mis en garde, lundi, contre toute tentation de mettre en scène de nouvelles provocations toutes les heures ou à peu près, face à la riposte de Tsahal qui va se durcir.

L’assaut palestinien massif de vendredi à la frontière entre Gaza et Israël, repoussé avec succès par Tsahal, n’était que le premier cycle de l’emploi de nouvelle tactique du Hamas pour combattre Israël.

Les dirigeants politiques de presque tout le spectre politique d’Israël ont exprimé leur gratitude envers les troupes de Tsahal pour n’avoir pas laissé un seul émeutier palestinien traverser la barrière et avoir ainsi permis au pays de célébrer en paix le Seder de la veille de Pessah. L’idée même d’une enquête au sujet de l’opération défensive « déterminée et proportionnée » a largement été ridiculisée.

Au cours de la première ruée palestinienne contre la barrière entre Gaza et Israël, vendredi 30 mars, les contre-mesures de Tsahal, dont les tirs précis de snipers, ont tué 15 Palestiniens et blessés quelques centaines. Mais ce n’est pas prêt de dissuader le Hamas de pousser plus loin son 2ème cycle, au cours des six semaines de son plan-directeur visant à secouer de manière répétitive les défenses installées à la frontière d’Israël. Il pense que quand il réussiront à creuser une brèche dans le mur israélien, les communautés arabes et internationales se précipiteront à son aide.

Jusqu’à présent, cela ne s’est pas produit. Le Président turc Recep Tayyip Erdogan s’est illustré commun l’unique champion défenseur du Hamas, qui fait partie d’une liste d’organisations terroristes de la plupart des gouvernements occidentaux. Mais Erdogan a saisi l’opportunité de la flambée à Gaza comme une carte dans son propre jeu. Son programme syrien lui a glissé entre les mains, quand les Etats-Unis ont mis leur veto aux plans de son armée cherchant à avancer à travers tout le nord de la Syrie jusqu’en Irak pour écraser tous les Kurdes sur son passage.

Aussi Erdogan ce cherche une nouvelle tribune à Gaza. Cependant, pas un seul dirigeant arabe notable n’a soutenu la « Marche du Retour » du Hamas.

Quoi qu’il en soit, le Hamas est sûr d’avoir, finalement, trouvé la tactique gagnante contre Israël, en poussant la population civile, qui a largement subi un vaste lavage de cerveaux, à croire qu’une « Marche du Retour » réussie parviendrait à résoudre ses propres problèmes, pour la transformer en bélier humain dont la tâche est de piétiner la barrière de la frontière et de surgir à travers tout le territoire d’Israël.

Pour vaincre les assauts à venir, Tsahal doit répondre à deux difficultés :

  1. Neutraliser la stratégie du Hamas dans la Bande de Gaza
  2. Stopper sa propagation en Judée, Samarie et Jérusalem.

On s’attend à une nouvelle recrudescence d’émeutes palestiniennes violentes dans la Bande de Gaza, le 17 avril, le jour de la solidarité palestinienne avec les « prisonniers palestiniens », détenus dans les prisons israéliennes pour terrorisme.

Cependant, le Hamas peut décider de battre le fer tant qu’il est chaud et ne pas attendre jusqu’à ce point-là, mais d’exploiter son élan initiale pour lancer un nouvel assaut contre la frontière dès vendredi prochain, le 6 avril, qui sera le septième et dernier jour des festivités de la période de Pessah. Les stratèges à Gaza pensent que leur « marche de protestation », la couverture en vue de mener des attentats terroristes, bénéficiera de désordres en miroir sur la rive occidentale du Jourdain (Judée- Samarie).

Jusqu’à présent, le gouvernement israélien laisse à Tsahal le soin de transmettre un message implicite aux dirigeants du Hamas : s’ils parviennent à percer la barrière frontalière et envahissent un poste militaire ou une communauté civile, du côté israélien, Tsahal frappera les cibles des cercles dirigeants du Hamas très en profondeur au sein du territoire de l’enclave. Cette tactique est aussi en vigueur contre l’organisation terroriste du Hezbollah libanais, qui a été prévenu que toute attaque contre des cibles en profondeur à l’intérieur du territoire israélien provoquera des représailles israéliennes puissantes contre des cibles situées profondément au Liban, dont son infrastructure nationale.

Face à l’agression ravivée du Hamas, Tsahal en est revenu à sa doctrine de guerre, qui autorise les soldats à faire usage des armes à feu pour stopper des assaillants, quand les mesures de dispersion de foules sont inefficaces. Depuis de nombreux mois, Tsahal restait étroitement contrôlé par la ligne officielle, diffusant, à chaque nouvel incident émanant de la Bande de Gaza, le message suivant : « Ni Tsahal ni le Hamas ne souhaite une escalade ».

Ce slogan, qui suggérait que les deux camps partageaient une force et des objectifs équivalents , a, en définitive, été abandonnée vendredi dernier. Quand le Hamas a cessé de porter des gants concernant la barrière de sécurité, les forces armées israéliennes ont reçu la permission d’engager pleinement des tactiques de guerre.

Alors que les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie et la France font des efforts discrets afin de calmer la situation et répandent des murmures à propos de la nécessité de négociations de paix, ils ont les mains liées. Le Hamas n’a jamais adopté d’autre conduite que celle de l’hostilité en tout ou rien, et le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas s’est retrouvé impuissant, à la fois sur le plan politique et du point de vue de sa propre santé. Cela peut être une bénédiction déguisée si le Hamas  se satisfait de la tempête qu’il est capable de lever dans la Bande de Gaza et ne tente aucunement d’entraîner également des troubles en Judée et Samarie…

Adaptation : Marc Brzustowski

  

New IDF orders: Initiate action in Gaza instead of letting Hamas call the shots

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albert

Vous tentez de venir chez nous, nous allons venir chez vous.

[…]  Tsahal émet de nouveaux ordres : l’armée va initier des actions en profondeur à Gaza, au lieu de laisser le Hamas faire la loi et décider où et quandLire la suite sur jforum.fr […]

Hubert Lévy-Lambert

Pourquoi Israël continue à alimenter Gaza en ciment et en électricité ? ??

ANDRE

Que penser de ces ONG juives qui défendent bec et ongles ces Gazaouis, alors que la charte du Hamas prône le jihad contre Israël jusqu’à sa destruction.
Cela s’apparente à de la traitrise en temps de guerre.
Ces organisations devraient être formellement interdite en Israël, ou alors il faudrait expédier ces pseudos justiciers à Gaza,ou peut-être qu’ils sortiront de leur profond coma, s’ils ne sont pas massacrés avant par ces mêmes gazaouis…………

Jge france reaa

Je ne pense pas que les francais ou jordaniens essaient de calmer le jeux .

bilou

Israel continue t-il d envoyer ses camions pleins de nourritures et de produits de premier plan, dans la bande de Gaza.
Israel devrait asperger toute la frontiere avec des eaux usees des chiottes. Rendre le terrain non-marchable avec des ordures molles et bombarder des points strategiques a gaza pendant qu ils sont a la frontiere.