Trump remplace McMaster par le faucon pro-israélien Bolton

L’ancien ambassadeur américain aux Nations Unies, John Bolton, s’exprime devant la Conférence de l’action politique conservatruce (CPAC) à Oxon Hill, dans le Maryland, aux Etats-Unis, le 24 Février 2017. REUTERS/Joshua Roberts.

Le président Donald Trump a choisi, dans le rôle de son troisième conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, l’ancien ambassadeur américain aux Nations-Unies durant l’Administration Bush. Commentateur distingué d’émissions TV et ami fervent d’Israël, le nom de Bolton avait déjà surgi pour le poste de Secrétaire d’Etat. Il succède à HR

Bolton, qui quittera son poste en tant que chercheur principal à l’American Entreprise Institute, situé à droite de l’échiquier, pour investir formellement le poste le 9 avril. Avec la nomination de Bolton, le Président Trump poursuit le remaniement de son équipe de conseillers sécuritaires et en politique étrangère, alors qu’il s’oriente vers des décisions représentant de véritables défis, au cours des prochaines semaines, au sujet des crises nucléaires iraniennes et nord-coréennes. Le nouveau Conseiller à la Sécurité Nationale rejoint Mike Pompeo en tant que Secrétaire d’Etat, à la place de Rex Tillerson. Le moulin à rumeurs à Washington suggère que le la prochaine tête sur le billot serait celle du Secrétaire à la défense, Jim Mattis.

Dans ses commentaires fréquents à la télé, Bolton a exhorté, de façon répétée, l’Amérique à faire usage de ses prouesses militaires pour rappeler au monde qu’elle demeure la puissance la plus colossale sur terre et dont la force reste inégalée. Il s’est fait l’avocat des frappes militaires préventives contre l’Iran et la Corée du Nord, plutôt que de perdre son temps dans des processus diplomatiques infructueux, alors que les deux Etats-voyous gagnent du temps pour développer les armes et missiles nucléaires.

Bolton a aussi soutenu l’idée que Washington devrait avoir agi pour renverser Bachar el Assad il y a longtemps et il maintient que la présence expansionniste de l’Iran et du Hezbollah en Syrie doit être rapidement et définitivement stoppée.

Après l’annonce de sa nomination, Bolton a répondu aux questions des reporters en disant que s’il devait continuer à expliquer comment ses opinions en tant qu’individu privé s’appliquerait dans le cadre de son nouveau travail, il n’aurait pas le temps de le mettre en oeuvre. Le nouveau Conseiller à la Sécurité Nationale trace clairement une distinction entre ces deux rôles et se prépare à accomplir les obligations dues à ce poste avec toute la gravité, le sérieux et la prudence que mérite cete fonction qui est le summum de sa carrière. Après tout, c’est le Président qui prend les décisions et un conseiller reste un conseiller.

Trump chooses hawkish John Bolton as national security adviser

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