Entre Téhéran et Gaza : De la menace dangereuse à la menace explosive

Analyse: Les ayatollahs et les médias iraniens ont succombé aux «fausses nouvelles» [fake-news] de Qassem Suleimani inventant de nombreux morts et des dégâts gravissimes que ses forces auraient infligés à Israël, mais le commandant de la Force Qods connaît la vérité – et c’est ce qui compte. Pendant ce temps, Tsahal s’efforce de prévenir de nouveaux conflits dans la bande de Gaza en épuisant le «tsunami humain» avant qu’il n’atteigne la zone de la barrière de sécurité.

La semaine dernière était « iranienne », mais la semaine prochaine et la semaine suivante seront probablement « palestiniennes ».

L’ambassade des États-Unis sera inaugurée, lors d’une cérémonie officielle à Jérusalem lundi. Le jour suivant, les Palestiniens marqueront la Journée de la Nakba. Le jeûne du Ramadan débutera mercredi soir et la «marche du retour» aura lieu, comme à l’accoutumée, vendredi dans la bande de Gaza.

Tsahal et la police se préparent à des affrontements physiques majeurs avec des foules de jeunes Palestiniens. Les habitants des environs de Gaza, de Jérusalem et de Judée-Samarie devraient également se préparer pour la semaine à venir, afin de réduire les frictions avec les Palestiniens et réduire le nombre de morts potentiels.

L’objectif principal d’Israël, et la mission principale de Tsahal, est d’empêcher des centaines et peut-être des milliers de Palestiniens de s’infiltrer sur le territoire israélien depuis Gaza et d’atteindre les communautés dans le Néguev occidental.

 

Les Palestiniens protestent contre la barrière frontalière de Gaza, vendredi (Photo: EPA)

Les Palestiniens protestent contre la barrière frontalière de Gaza, vendredi (Photo: EPA)

 

En Judée-Samarie, la mission principale consiste à prévenir les attaques terroristes à l’aide d’armes à feu et d’armes blanches, ainsi que les infiltrations dans les communautés. Jusqu’à présent, il n’y a pas de tendance apparente à une escalade en Judée-Samarie, une arène qui est restée calme ces dernières semaines, même lorsque la situation à Gaza s’est intensifiée et que de jeunes Gazaouis ont perdu la vie sur la clôture. Il n’y a pas, non plus, d’indications ou d’avertissements d’une flambée à Jérusalem, pour l’instant.

À Jérusalem, la mission des forces de sécurité est d’empêcher une mobilisation «religieuse» du conflit avec les Palestiniens. Des affrontements avec une foule en colère et des attaques terroristes sur les lieux saints musulmans et autour d’eux pourraient prolonger et intensifier les conflits, attiser et échauffer les esprits dans le monde musulman (y compris en Egypte et en Jordanie) et même déboucher sur des attaques frontalières du Liban, de Syrie et du Sinaï.

L’histoire montre qu’il est presque impossible d’éteindre un incendie déclenché par la religion. La violence religieuse éclate encore et encore, à maintes reprises et fait de nombreuses victimes. Un conflit motivé par la religion pourrait également mener à des attaques terroristes contre des Israéliens et des Juifs du monde entier.

Le motif religieux a travaillé pendant des années au service de la Force Qods iranienne, et le chef de la force, Qassem Suleimani, pourrait profiter de la flambée dans le monde musulman, à la suite d’émeutes à Jérusalem pour commettre une attaque terroriste à l’étranger et riposter, à la suite des nombreuses victimes infligées à ses hommes et des humiliations à répétition qu’il a subies de la part d’Israël, ces dernières semaines, sur les hauteurs du Golan syrien.

Les responsables de l’appareil de la défense sont conscients de tout cela et prennent plusieurs mesures pour garantir que les missions soient accomplies dans les trois arènes palestiniennes, sans victimes du côté israélien et en évitant de tuer des Palestiniens non armés, tant qu’ils ne posent pas de problème évident ni  de danger palpable, pour nos forces ou pour les citoyens israéliens.

La raison n’est pas seulement éthique mais aussi pratique : l’expérience montre qu’un nombre de morts par dizaines et peut-être par centaines de Palestiniens, provoquées par Tsahal et la police ne fera qu’intensifier la violence et la motivation pour mener des attentats terroristes et entraîner une nouvelle vague de la terreur et peut-être même, déboucher sur une Intifada qui se répandra en territoire israélien.

Une autre raison importante est que s’il y avait beaucoup de morts parmi les Palestiniens, cela repousserait Israël dans ses cordes, du point de vue de diplomatie publique, en mettant l’Etat Juif dans une situation difficile, sur le plan diplomatique et juridique – et c’est exactement ce que le chef du Hamas Ismail Haniyeh et le président palestinien Mahmoud Abbas essayent de faire. En conséquence, Israël se trouverait plus isolé et ferait face à des initiatives de boycott, et des tentatives de poursuivre des officiers de Tsahal devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. Cela réduira progressivement la légitimité d’Israël à se défendre et l’Et hébreu pourrait même être frappé par des sanctions sur la scène internationale.

 

Stimuler les forces et utiliser des moyens technologiques

La mesure la plus importante utilisée par les autorités chargées de la sécurité et de l’application de la loi est un renforcement massif des forces le long de la barrière frontalière de Gaza et entre la barrière et les communautés voisines de Gaza, ainsi qu’en Judée et Samarie : Des douzaines d’escadrons de combattants qualifiés des unités de campagne régulières de Tsahal seront stationnées dans des zones de friction possibles, en plus des unités effectuant les missions de sécurité de routine. D’autres unités seront stationnées sur le terrain ou se trouveront dans une situation d’alerte accrue, en tant que forces de réserve. Le grand nombre de combattants réguliers sur chaque point de friction servira de «couverture» qui sera jetée sur le feu pour l’étouffer – une mesure qui a fait ses preuves par le passé.

De plus, l’armée utilisera des moyens technologiques pour disperser la foule et la contrôler, y compris des clôtures portatives qui peuvent facilement être érigées, des moyens de guerre psychologique, etc. Toutes les forces qui ont déjà été envoyées à la frontière de Gaza ou en Judée-Samarie ou qui y arriveront plus tard, y compris des unités d’élite, ont suivi une formation spécifique dans les bases du Commandement Central et du Commandement Sud, où ils ont appris à affronter et à prendre le contrôle d’une foule indisciplinée.

Les préparatifs de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem (Photo avec l'aimable autorisation de la municipalité de Jérusalem)

Les préparatifs à l’ambassade des États-Unis à Jérusalem (Photo avec l’aimable autorisation de la municipalité de Jérusalem)

 

Dans le cadre des efforts visant à prévenir les pertes palestiniennes et les tirs inutiles, des officiers supérieurs ont été postés dans tous les points de friction et à côté des tireurs d’élite. Ils sont les seuls autorisés à permettre aux soldats de tirer ou d’évaluer s’ils ne sont pas en danger.

Pour la même raison, les unités de réserve n’ont pas été appelées à prendre part au conflit direct avec les foules indisciplinées. Les soldats de réserve sont d’excellents combattants quand il s’agit de combats conventionnels contre un ennemi armé, mais la plupart d’entre eux n’ont pas l’habitude et n’ont aucune expérience d’un conflit rapproché avec une foule sauvage qui lance des cocktails Molotov et des pierres. En conséquence, beaucoup d’entre eux stressent et appuient inutilement sur la queue de détente.

La principale préoccupation est que des milliers et peut-être des dizaines de milliers de Palestiniens courront vers la barrière frontalière dans le cadre de la «marche du retour», le jour de la Nakba et les jours suivants. Le Hamas déploie beaucoup d’efforts pour faire participer de plus en plus de gens à la marche, sachant qu’un grand nombre de personnes qui prennent d’assaut la barrière risquent de provoquer un nombre élevé de morts et de porter ainsi un grave préjudice à Israël, à l’intérieur et à l’étranger.

Les forces de sécurité prévoient d’user la vague du « tsunami humain » par différentes mesures, avant qu’elle n’atteigne la zone de la clôture, dans le but de réduire et de contrôler le nombre de Palestiniens qui prennent d’assaut la barrière. Ces mesures ne peuvent et ne doivent pas être spécifiées, pour empêcher le Hamas de préparer une réponse efficace.

En Judée-Samarie, Tsahal s’est concentré chaque nuit sur des mesures de prévention : procéder à des arrestations en utilisant les renseignements et les alertes tirées des réseaux sociaux et de l’information publique sur le Web. Dès que les conflits commenceront sur le terrain, et peut-être plus tôt, le système de collecte des renseignements de combat sera également activé. La collecte d’informations au moyen d’observations terrestres et aériennes permettra de localiser rapidement les points de friction et les points faibles créés lors des événements et d’envoyer des renforts dans ces zones.

Pendant ce temps, l’armée travaille pour continuer à établir la séparation et la distinction entre les terroristes réels et potentiels et la population non impliquée qui ne veut pas s’engager. Des efforts sont déployés pour empêcher les terroristes – les gens du Hamas ou les Palestiniens inspirés par les réseaux sociaux et les «shahidim» qui servent de modèles – d’exécuter leurs plans.

Point de contrôle de Tsahal dans l'Interdiction de l'Ouest (Photo: AFP)

Point de contrôle de Tsahal sur la Rive Ouest du Jourdain (Photo: AFP)

 

En même temps, le plan consiste à permettre à la population non-impliquée de continuer sa vie quotidienne et de circuler librement sur les voies de la circulation. C’est là que les résidents de Judée et de Samarie doivent plrévoir de jouer un rôle actif : Ils doivent aider le Shin Bet et Tsahal à contenir les provocateurs du « prix à payer » et, si nécessaire, à les bloquer par eux-mêmes. Dans ce cas aussi, la raison n’est pas seulement éthique, mais surtout pratique : les émeutiers juifs mettent en danger les résidents dans la pratique de leurs activités en Judée et en Samarie, qui stimulent à la fois l’incitation palestinienne et la critique et le dénigrement d’Israël sur la scène internationale.

Les appareils de sécurité palestiniens ont été chargés par Abbas de coordonner leurs activités et de travailler avec les forces israéliennes. Le fait que l’ordre soit appliqué prouve qu’Abbas détient toujours le plein contrôle sur son peuple malgré la faiblesse cognitive qu’il a démontré dernièrement dans ses discours antisémites.

Même quand il n’est pas à son meilleur niveau, Abbas sait que la coopération entre les services de sécurité palestiniens et leurs homologues israéliens est vitale pour les deux parties. Le Shin Bet et Tsahal veulent empêcher les attaques terroristes initiées et encouragées par le Hamas contre Israël, tandis qu’Abbas a un intérêt existentiel à empêcher le Hamas de prendre le contrôle de la Rive Ouest du Jourdain. Les deux parties sont également intéressées à empêcher les manifestations et les émeutes d’échapper à tout contrôle, une situation qui pourrait menacer la survie même de l’Autorité palestinienne.

Gadi Eisenkot, chef d’état-major de Tsahal, Roni Alsheikh, commissaire de police, Nadav Argaman, directeur du Shin Bet et les hauts responsables de leurs organisations ont déjà préparé l’infrastructure, renforcé les forces, formé les forces et décidé du mode de fonctionnement. La mise en œuvre exige, toutefois, de grandes compétences ainsi que de la prudence et de l’expérience, de la part des commandants sur le terrain, qui opèrent sous le commandement du brigadier-général Yehuda Fuchs et du brigadier-général Eran Niv, commandant de la division de Judée-Samarie. Ces deux officiers, aux côtés du commandant du commandement sud et du chef du commandement central, détermineront, en grande partie, comment l’État d’Israël réussira ce test, à la fois le test physique et le test de compétences de perception, de discernement et de diplomatie.

 

Résumé du cycle iranien

Juste un instant avant que l’opinion publique israélienne ne détourne son attention et ses inquiétudes, de la menace la plus dangereuse (l’Iran) vers la menace la plus explosive (les Palestiniens), nous devrions prendre un moment pour comprendre comment le « cycle iranien » a pris fin la semaine dernière et ce qui peut se produire à l’avenir.

La bonne nouvelle est que le régime de l’ayatollah et sa base de pouvoir, les gardiens de la révolution, ont encaissé deux coups douloureux la semaine dernière. Le premier a été un coup stratégique du président américain Donald Trump, qui a annoncé un retrait américain de l’accord nucléaire entre l’Iran et les puissances mondiales. Immédiatement après la déclaration de Washington, le rial iranien a dégringolé, atteignant un niveau de faiblesse record. En d’autres termes, les revenus et les économies de millions d’Iraniens ont été réduits en quelques heures, menaçant la survie du régime à long terme.

Qassem Suleimani, commandant de la Force Qods

Qassem Suleimani, commandant de la Force Qods

 

Le second coup, tactique, est venu de Tsahal contre les Gardiens de la Révolution et la Force Qods en Syrie. L’opération de représailles et de dissuasion limitée qui a été planifiée par Qassem Suleimani contre des cibles militaires en Israël a été perturbée et finalement contrecarrée grâce à la bonne combinaison de renseignements de haute qualité et de grande précision en temps réel, de discrétion et d’activité militaire et diplomatique, ainsi que l’excellente capacité de planification et de performance de la Force aérienne.

Tandis que Suleimani a réussi à vendre à ses patrons à Téhéran un récit de « fausses nouvelles » [fake-news] sur le nombre de morts et les dommages sérieux que ses forces auraient soit-disant infligés à Israël, et bien que l’ayatollah Ali Khamenei et les médias iraniens soient probablement tombés à pieds joints dans le panneau, Suleimani connaît la vérité. Et c’est ce qui compte.

La bonne nouvelle est que le président russe Vladimir Poutine a rétabli son approche originelle des relations avec Israël qu’il avait adoptées au début de l’engagement russe en Syrie en 2015. Poutine, qui est très mécontent du fait que l’OTAN ait placé des missiles antiaériens sophistiqués et les systèmes antimissiles sur les frontières de son pays, l’a désigné à plusieurs reprises comme représentant un mouvement occidental agressif.

Poutine était donc assez satisfait lorsque le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre Ze’ev Elkin lui ont dit que l’armée de l’air israélienne avait détruit les systèmes antimissiles fabriqués en Iran, qui sont remarquablement similaires au système russes S-300, après avoir été placés sur la frontière d’Israël. Poutine n’apprécie pas la compétition et a un grand respect pour la force. Cela s’est reflété, non seulement, dans la manière dont il a honoré le Premier ministre israélien lors du défilé de Moscou, mais aussi dans sa décision de suspendre l’approvisionnement du système S-300 en Syrie.

Un autre développement positif, en ce qui concerne Israël, est le fait que le Hezbollah n’a pas l’intention d’intervenir dans le conflit pour l’instant et d’utiliser son arsenal de missiles et ses forces spéciales pour aider l’enracinement militaire iranien en Syrie. En d’autres termes, la dissuasion israélienne fonctionne, d’autant plus qu’Israël a précisé que «le Hezbollah équivaut au Liban». Cela signifie que lors de la prochaine guerre, Israël ne fera aucune distinction entre le Hezbollah et l’état du Liban. Si les missiles et les roquettes du Hezbollah frappent Israël, les dégâts infligés à tout le Liban seront disproportionnés.

Cela a été très bien expliqué récemment par le ministre de l’Education Naftali Bennett, membre du cabinet de sécurité politique : « Il ne sert à rien de courir après chaque roquette du Hezbollah et après chaque lance-missile du Hezbollah. Ce serait aussi une erreur de combattre le Hezbollah seul. Nous devons combattre tout l’état du Liban, à Baalbek et dans les villages du sud du Liban, tout le dispositif et  la collaboration qui permet au Hezbollah de tirer des milliers de missiles sur les citoyens de l’Etat d’Israël. « 

Bennett a une riche expérience ds combats au Liban, et sa perception est probablement acceptée par le reste des membres du cabinet, surtout après que le Hezbollah a réaffirmé son contrôle effectif sur le parlement et le gouvernement à Beyrouth après les élections de la semaine dernière au Liban.

Le président syrien Bashar Assad est probablement plutôt mécontent du conflit mené par les Iraniens contre Israël depuis le territoire de son pays. L’essentiel est que Suleimani et ses subalternes soient seuls dans cette histoire.

Combattants du Hezbollah (Photo: AP)

Combattants du Hezbollah (Photo: AP)

 

Cependant, nous ne devrions pas verser dans l’euphorie, car il y a aussi de mauvaises nouvelles. Il est déjà clair que les coups sérieux subis par les Iraniens la semaine dernière n’ont pas suffi à provoquer un changement de régime, ni la vision ni les objectifs des gardiens de la révolution, de quelque façon que ce soit. Ils n’ont pas abandonné leurs aspirations nucléaires, leur ambition de parvenir à une hégémonie irano-chiite au Moyen-Orient et le désir de détruire l’Etat d’Israël en s’enracinant militairement en Syrie.

Les Iraniens ont simplement pris le temps de recalculer leur route. En conséquence, les responsables israéliens ont pu ordonner la fermeture des abris anti-aériens sur les hauteurs du Golan pendant le week-end et estimer que le cycle actuel avec les Iraniens est suspendu.

Suleimani n’a probablement pas abandonné son projet de créer un front militaire contre Israël en Syrie, qui opérerait en plus du front libanais, et aussi séparément, si nécessaire. Il a également remarqué l’indépendance grandissante du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah au Liban. Tous les signes indiquent que Suleimani n’a pas abandonné son désir de se venger d’Israël et qu’il tentera probablement de prendre les Israéliens et les Juifs à l’étranger pour cible .

En tout cas, nous devrions nous rappeler que les chiites en général, et les Iraniens en particulier, sont remplis d’un sentiment d’auto-victimisation. Cette mentalité comporte un avantage important : parce qu’ils sont préparés par avance à prendre des coups, ils récupèrent rapidement et passent à autre chose. Il est difficile de les décourager ou de les détourner de leur chemin. Donc, notre conflit avec les ayatollahs et avec les Gardiens de la Révolution n’a pas pris fin lors du round présent et ne se terminera pas, non plus, au tour suivant. La même chose s’applique au conflit avec les Palestiniens.

Achoura chiite, le goût de s’infliger des coups 

Première publication le: 13/05 18, 23:59

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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ouaknine

Pouvez-vous transmettre à l’état-major d’Israël qu’il n’y a qu’une seule manière d’en finir avec les problèmes de la frontière de Gaza. Utiliser les avions anti-incendie Canadair chargés de tonnes d’eau Larguer l’eau sur les incendies de pneus comme pour un incendie de forêt. Seul les Canadairs peuvent éteindre cette masse de pneus en flammes. Les canons à eau de Tsahal c’est une triste rigolade. Totalement inefficace. Les tonnes d’eau de mer des Canadairs accompliront 2 objectifs simultanés. Supprimer en 6 secondes la pollution des fumées noires et refroidir les participants et terroristes en innondant le terrain par de l’eau qui «tombe du ciel » Les Canadairs éviteront les morts par balles qui à terme font ombre à Israël. Faites cela pour calmer le jeu.

alexandra

Quand on voit la photo du gus pendant l’achoura, on se dit que vraiment c’est un autre monde : de grands malades !

Jge france reaa

Le materiel humain est illimite , on est reparti pour une guerre de 70 ans ! Grace aussi a la bienveillance des europeens , amis et allies de nos pires ennemis !