Le double-langage russe continue de se donner libre cours, après les propos belliqueux de certains députés russes : Vladimir Gutenov, président de la Commission de l’Industrie Militaire au Parlement russe (Duma), a commenté, vendredi 23 février, le déploiement des Su-57 en Syrie, comme destiné à envoyer un message, servant la dissuasion “à l’intention des avions de chasse des états voisins qui, volent périodiquement au-dessus de la Syrie sans y être invités” (suivez son regard). Le Député russe a ajouté que ces avions “ont besoin d’être testés en conditions de combat réel, en conditions de résistance de l’ennemi”.
A présent, d’après cet article du Kommersant, ces quatre avions Su-57 sont des prototypes, il n’y a en a pas d’autres en sorties d’usines russes, et ils ne seraient, actuellement, pas opérationnels, simplement en période probatoire. Ne serait-ce alors pas un peu présomptueux, de la part des Russes, de les afficher au-dessus d’un territoire en guerre, alors que des concurrents, pour ne pas dire des rivaux, disposent, de leurs côtés, d’avions testés et homologués?
Que cache la nécessité d’envoyer des Su-57 en Syrie?
A l’approche de la fête du Défenseur de la patrie (23 février), le ministère russe de la Défense a envoyé plusieurs chasseurs Su-57 vers la base aérienne de Hmeimim en Syrie.
Élaborés depuis le début des années 2000, ils n’avaient encore jamais été mis en service. Cette décision relèverait moins d’une nécessité de renforcer le détachement aérien russe que d’une volonté des militaires et de l’industrie de tester l’appareil dans des conditions proches des conditions de guerre. D’une manière générale, cela permettra de montrer les capacités de l’industrie de l’armement et de présenter les agissements des militaires russes en Syrie sous un angle favorable. Selon Kommersant.
Plusieurs avions de chasse (PAK FA) Su-57 ont été envoyés la semaine dernière en Syrie.
Selon certaines informations, les systèmes de guerre électronique et les radars seront testés sur les Su-57 en Syrie, mais il n’est pas encore question d’un usage opérationnel à part entière.
Le Consortium aéronautique unifié (OAK) s’est refusé à tout commentaire concernant l’envoi de Su-57 en Syrie: «Nous ne sommes pas impliqués dans cette histoire». Le ministère a laissé la requête officielle sans réponse. Le chasseur polyvalent de 5e génération Su-57 est élaboré par le bureau d’étude Soukhoï. Doté d’un nouveau système d’avionique profondément intégrée, il possède un haut niveau d’automatisation du contrôle et de soutien intelligent de l’équipage. Les élaborations ont commencé en 2001, le premier vol d’essai a été organisé en 2010. En août 2017, il a été baptisé Su-57 et en décembre il a effectué son premier vol avec un nouveau moteur.
La première étape des essais officiels est déjà terminée, la seconde devrait se terminer en 2019. Le ministère de la Défense signera alors avec Soukhoï un contrat pour une première escadrille de Su-57 (12 avions). Selon le vice-ministre russe de la Défense pour l’armement Iouri Borissov, c’est justement le nombre d’avions qui a été construit pendant les travaux de développement. Dix d’entre eux participent aux essais et les deux premiers de cette série pourraient entrer en service dès cette année.
Comme l’a annoncé lors d’une interview le vice-premier ministre Dmitri Rogozine, la première phase d’essai a permis de «confirmer la justesse des décisions prises au sujet du planeur, des équipements de bord, des systèmes et des équipements d’assistance, ainsi que des moyens aériens offensifs». En 2019, selon lui, les militaires recevront une pré-série pour participer au programme d’essais. Comme l’indique le général de réserve Evgueni Boujinski, vice-président du Conseil russe pour les affaires internationales, «les essais expérimentaux et opérationnels de l’appareil sont en cours».
Il a été jugé utile que le Su-57, comme d’autres appareils, effectue son baptême du feu en Syrie, explique l’expert.
Et d’ajouter que le nombre d’avions envoyés correspond probablement aux réalités actuelles: «Je doute que davantage d’avions aient été construits. A mon avis, tous les avions existants ont été envoyés».
Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur de l’article repris d’un média russe et traduit dans son intégralité en français.
Fievre apocalyptique…? Contagieuse alors…
Pourtant je n’y suis pour rien , il y a longtemps que je ne commente plus chez Fig. Et puis cet article est publié après mon intervention, mais il confirme la réelle fièvre de Poutine, un délire.
Beaucoup ont pensé, en 1933, que le danger serait passager. Combien de millions de morts sur cette planète ?
http://www.lefigaro.fr/international/2018/03/01/01003-20180301ARTFIG00254-poutine-vante-sa-force-nucleaire-et-met-en-garde-les-occidentaux.php
Kol toov.
Marc, Pourim Sameah !
Dans votre précipitation, vous avez fait confusion sur ce que je designe comme agence de presse, à savoir Sputnik, créé par Putine, himself, dédiée francophone…
Les agences de presse créées par les dictatures sont des organes, au même titre que leurs services secrets, ou leurs polices politiques. Tout ce qu’elles disent est soigneusement contrôlé, vérifié…
Je maintiens : pire faux amis avec un petit chouyah de « vrai ennemi ».
Tout ce tintamare sur la Syrie (et l’Irak) orchestré par la Russie putinée n’est que bruit, diversion et esbrouffe pour laisser s’implanter des usines à Destruction.
L’ Hegemonie visée par Putine est un rêve dictateur, doublé d’un ego orgueilleux démesuré, dans lequel il conclue, à force de précautions, qu’il ne fera pas les mêmes erreurs que ses prédécesseurs hegemonistes…
Il dressera toutes « ses victimes » les unes contre les autres, et glanera ce qui peut l’etre, après les conflits, sur les decombres.
Le Mal, le vrai. Du nord…
Aucun mal à le reconnaître, il est decrit par nos prophètes, exactement tel qu’il est.
Dans votre « précipitation », très prompte à accuser autrui d’en commettre, vous avez omis de lire qu’il s’agissait d’une traduction de la presse russe, et que les auteurs en étaient Kommersant. Preuve que vous ne regardez pas au-delà du bout de votre nez pour vous lancer dans des fièvres apocalyptiques qu’on rencontre parfois dans la secte d’Ahmedinedjad, avec l’incarnation du Mal en Poutine les crocs de vampire acérés… Vous avez tout du manichéen à vision étroite, mais qui se réfugie derrière des interprétations étriquées sur Gog et Magog pour forcer son contemporain à contracter une assurance-vie à un taux élevé. C’est combien l’amulette? C’est marrant, si Poutine est le mal absolu, alors Trump est le bien absolu : c’est ce que nous disent les Evangélistes en tout cas! Gog et Magog, entre autres, parle du combat entre ceux qui reconnaissent Hachem et ceux qui se laissent emporter par leur hybris démesuré, en se mettant à sa place… Tirez-en quelques conclusions. Or, dans Poutine, il y a du compromis avec Aman et du compromis moins engagé avec Mordekhai (de fait, il n’est ni l’un ni l’autre), mais il n’est pas, à ce point, favorable à la destruction de Jérusalem, comme vous vous piquez de nous en avertir! Un peu de pondération sur la bouteille, néanmoins. Pourim Sameakh
Quant à vos recommandations de ne pas lire certaines publications, je vous détromperai rapidement : précisément par sens du recoupement, il est très trompeur de ne se spécialiser que dans la lecture d’un « camp » politique et un seul pour être certain de plaire. Le métier oblige à saisir le point de vue y compris de l’adversaire, ou du membre du camp adverse pour en détecter la logique. En opposant les points de vue contradictoires, on a une vision du champ d’acteurs en jeu. Sans quoi on s’en tient à la propagande officielle. Si, par contre, vous cherchez une littérature pour les bœufs, il y en a plein sur le net.
Les SU- kekchose nous ont habitués à ce genre d’exploit… Comme les tupolev…
Et les tupeut’la…
Le genie juif qui a équipé les avions achetés aux americains a seulement un siecle d’avance…
Cher Sukoi, aux cerveaux endormis…
http://m.ina.fr/video/CAB99024705
Pourquoi retransmettre un dossier, quel qu’il soit, de cette nauséabonde agence de presse ennemie _ tout ce qui en émane est à charge, autant sur Ysraël que sur les Juifs_ dont on peut douter même de l’heure qu’elle nous dirait ? Ce n’est point une duplique de son antinous qui nous enseignerait quoique ce soit, sauf, peut-être, que les russes sont les pires faux amis qu’Ysrael puisse avoir.
Quelques soient les muscles exhibés, Qui donne la victoire ?
Ah oui, Elie de Paris? Et vous connaissez évidemment très bien, le rédacteur en chef de Kommersant « cette agence de presse ennemie »? Andreï Vasilliev, vivant d’abord en Lettonie avant d’émigrer en… Israël? Terrible ces gens qui croient tout savoir et vous en remontrent en permanence.
Des types, en tous les cas dignes de l’intérêt d’être lus : https://www.lecourrierderussie.com/opinions/on-la-entendu-a-lest/2015/06/russie-pays-deficient/
Tout Russe n’est pas né ennemi et il arrive même qu’il puisse être né Juif, libéral et pro-Israélien, futur ou présent citoyen israélien…
D’autre part, il est à peu près clair pour tout le monde que Poutine se sert de la Syrie comme d’un cobaye pour augmenter ses ventes d’armes à l’Algérie, Inde, Indonésie etc. Ses généraux friment en disant avoir testé grandeur réelle 600 nouvelles armes, ce qui ne tient pas la route au-delà de la propagande. D’où ce bottage en touche pour dire business as usual… Que cela vienne de ce journal bien placé pour le faire savoir, ou d’un autre.
L’allusion est bien comprise, Elie de Paris : quiconque publierait des informations de « l’ennemi » est lui-même un ennemi à dénoncer comme « en intelligence avec ». On devrait les coller contre un mur. C’est comme ça que les populistes ramassent des points…