Le Général iranien Soleimani prend le commandement personnel de la bataille d’Al-Bukamal et perd son bras droit, Khairallah Samadi.

Le Général Soleimani, commandant des Forces Quds des Gardiens de la Révolution iranienne a mis sur pied une salle de commandement des opérations  en Syrie, après l’échec du Hezbollah et de l’armée syrienne à reprendre des mains de Daesh la ville stratégique d’Al-Bukamal (ou Abu Kamal selon les versions).

Le Chef des Brigades Al Quds de Gardiens de la Révolution, le Général Qassem Soleimani, commandant suprême des fronts de guerre iraniens en Syrie et en Irak, a été aperçu dimanche 19 novembre, sur le théâtre des opérations de la bataille d’Al Bukamal, la ville centrale du Sud-Est de la province de Deir Ez Zor près de la frontière avec l’Irak, à la suite de l’échec des forces syriennes et du Hezbollah à reconquérir cette ville face à la contre-offensive de Daesh (Etat Islamique).

Les sources militaires de Debkafile, en rapportant ce fait, dévoilent aussi la mort sur le champ de bataille de l’adjoint et bras droit de Soleimani, Khairallah Samadi. Samadi a combattu aux côtés de Soleimani en tant que son principal conseiller militaire depuis 37 ans, soit depuis la guerre Iran-Irak. Il a été tué par un obus de mortier de Daesh.

Nos sources ont appris que le Général iranien s'(est complètement dispensé des services de l’armée syrienne et du Hezbollah libanais pour la reconquête de cette ville-clé d’Al Bukamal et qu’à la place il a engagé dans les combats quatre bataillons des milices irakiennes chiites (ou Hashdt al Shaabai), du Harakat Hezbollah al-Nujaba (Mouvement des Nobles du Parti de dieu), récemment sanctionné par le Congrès et qui a fondé une Brigade dont l’objectif est de combattre Tsahal sur le Golan.

Cette milice, un bras combattant des Gardiens de la Révolution, soutient le régime Assad depuis 2013, quand, en début de cette année, Soleimani l’a transféré sur le front de guerre yéménite en appui des rebelles Houtis.

Pour les ramener en Syrie par l’Irak, Soleimani a dû s’appuyer sur le Corps du Génie de l’armée iranienne pour qu’il rassemble des ponts flottants afin de transporter les miliciens de l’Est en Ouest à travers le Fleuve Euphrate large d’un kilomètre et demi.

Sa campagne incessante pour reprendre Al-Bukamal a été massivement soutenue par six bombardiers Tu-22M3 de longue portée qui ont décollé de leurs bases russes, le 16 novembre, pour travers l’espace aérien iranien et irakien et venir bombarder les cibles de Daesh. Ils ont détruit beaucoup de main d’oeuvre militaire, des équipements lourds d’artillerie et des armes en quantité.

Cependant, le fait d’apercevoir les forces militaires et milices iraniennes faire mouvement en Syrie si près de ses frontières fait grincer des dents à Amman. Les dirigeants jordaniens perçoivent la présence des forces iraniennes à AL-Bukamal comme une menace directe sur leur frontière nord et s’en plaignent amèrement à Washington.

Cependant, selon nos sources, toutes les tentatives jordaniennes pour exposer ces périls à l’attention de l’Administration Trump [qui a déjà lâchement laissé tomber le Kurdistan irakien] n’a, à ce jour, reçu aucune réponse, hormis un léger renforcement et une épuration  qualitative des forces rebelles présentes sur la base d’Al-Tanf. Et, en Israël même, aucun segment de l’armée ni du gouvernement ne démontre aucun réel intérêt à l’arrivée des forces des gardiens de la Révolution d’Iran à Al-Bukamal. Pendant ce temps, la Ligue Arabe s’agite par de grands bruits de bouche mais sans rien proposer de concret.

 

Iran’s Gen. Soleimani takes personal command of Abu Kamal battle. His deputy killed

Adaptation : Marc Brzustowski

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