Sarcelles : François Pupponi condamné injustement pour diffamation

Une « Justice » qui rejette l’ordre et contribue à l’émeute, continue à épingler les élus raisonnables sur son « mur des Cons » mérite un sérieux nettoyage interne. Les Juges pro-extrémistes doivent dégager

Le député et ancien maire a été condamné à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Nabil Koskossi.
Le jugement est tombé après deux ans de procédure. Ce mardi, en début d’après-midi, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu le député et ancien maire (PS) de Sarcelles,


François Pupponi, « coupable de diffamation publique envers un particulier commis les 7, 21 et 22 juillet 2015 ». À l’énoncé du délibéré, Nabil Koskossi, à l’origine de la plainte à l’encontre de l’élu socialiste, était tout sourire. « C’est un soulagement, je suis fier d’avoir mené ce combat pour moi, pour ma famille, pour mon honneur, a-t-il réagi en sortant du tribunal. J’espère que cette condamnation fera jurisprudence pour les habitants lambdas qui se font diffamer parce qu’ils ont une forme d’engagement. Ce procès, c’est pour moi le pot de terre contre le pot de fer. »

Tout commence le 20 juillet 2014, quand Nabil Koskossi souhaite organiser une manifestation propalestinienne à Sarcelles. Interdit par le préfet, un rassemblement avait tout de même eu lieu et avait viré à l’émeute. Fin juillet, la mairie avait déposé plainte pour destruction et dégradation de biens privés ou menace contre le collectif de Garges-Sarcelles, dont Nabil Koskossi était le porte-parole. En avril, celle-ci a été classée sans suite par le parquet de Pontoise. Un an plus tard, sur son profil Facebook, à la suite d’un article du journal « Le Monde » citant Nabil Koskossi, François Pupponi indique avoir prévenu la journaliste « sur la nécessité de ne pas donner la parole à de tels individus qui bafouent les lois de la République et ses principes ».

C’est notamment pour ces propos que l’ancien maire a été reconnu coupable de diffamation. Pas de condamnation en revanche, mais une relaxe concernant les propos tenus dans « Le Parisien » en réaction au classement de sa plainte. « Je suis sidéré de ce classement sans suite et que cette personne, proche de certains réseaux, puisse être dégagée de toutes responsabilités », avait-il déclaré.

François Pupponi, également condamné à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Nabil Koskossi, ne compte pas en rester là. « Ma réaction est simple vive la France ! s’insurge l’élu. On a connu en juillet 2014 une manifestation à caractère antisémite avec des cris mort aux juifs. Depuis cette date terrible, la plainte (NDLR : de la ville) contre les organisateurs a été classée sans suite. Et maintenant c’est moi qui suis condamné pour diffamation, voilà la France d’aujourd’hui ! Je suis en colère. » L’élu insiste : « non seulement je vais faire appel mais on s’est aussi pourvu en cassation à la suite de la décision du tribunal de Pontoise. Je m’interroge sur la position de la justice. Les messages qu’elle me fait passer depuis 2014, c’est : taisez-vous. Je suis victime et c’est moi qui suis condamné. »

Source :

leparisien.fr

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alexandra

Cette décision est inique, scandaleuse et très inquiétante car elle inverse totalement les responsabilités. C’est bien évidemment l’organisateur de cette manifestation interdite qui devrait être condamné.
La Justice existe-t-elle encore en France ?

blum

Le maire de Sarcelles: M. Pupponi, est l’honneur de la France. ( et de la gauche).
Nous devrions être NOMBREUX à le soutenir.