« La critique de l’Etat juif dissimule le plus souvent une haine anti juive. Beaucoup d’antisionistes s’imaginent ne pas être antisémites mais ils sont antisémites, » a estimé jeudi Serge Klarsfeld, président de l’association des Fils et filles de déportés juifs de France.

« Pour moi antisionisme et antisémitisme se rejoignent et effectivement la situation en France est grave », a soutenu M. Klarsfeld en appelant les musulmans à provoquer « un mouvement de révolte » contre la violence faite aux Juifs en France.

« De même que beaucoup d’antisémites militaient dans les années 30 en disant qu’ils ne pensaient pas à l’extermination des Juifs mais lorsque les Allemands ont envahi la France, l »établishment politique du régime de Vichy collaborait activement à l’extermination des Juifs, » a-t-il expliqué.

Serge Klarsfeld est revenu sur son enfance et son histoire à l’occasion de la Journée du souvenir de la Shoah.

« Ma vie a effectivement été marquée à la fois par la mémoire de la Shoah, par la défense de cette mémoire et par la défense aussi d’Israël », a-t-il confié à i24NEWS.

Interrogé sur un recul du révisionnisme en France, M. Klarsfeld a répondu par l’affirmative.

« Il y a de moins en moins de thèses révisionnistes mais il y a par contre des attaques négationnistes qui sont de la pure propagande et qui sont efficaces notamment sur les réseaux sociaux et les esprits fragiles, » a-t-il déploré.

Une cérémonie a eu lieu mercredi soir pour la lecture des noms ininterrompue: un climat de recueillement mais aussi un climat d’inquiétude après la mort de Mireille Knoll, assassinée dans des conditions qui montrent que c’était un attentat antisémite.

Selon le président de l’association, le quinquennat d’Emmanuel Macron est la « dernière chance » pour échapper à « un populisme d’extrême droite ».

Pour revoir l’intégralité de l’intervention de Serge Klarsfeld : 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Maguid

Et malgré tout ce qui se passe, voilà que continuent les plus lourdes conneries, et, en plus, de la part de qui on s’attendrait le moins. L’antisémitisme et la haine de l’état JUIF ISRAËL ne se rejoignent pas car ils ne sont en rien différents ou même parallèles. Ils sont les 2 faces de la même saloperie qui s’appelle tout simplement: :#HAINE DES JUIFS. Est-ce si compliqué à comprendre?

rachel

La doxa politico-médiatique taxe immédiatement d’islamophobe ou d’anti-musulman toute personne qui dit qu’il n’aime pas les Etats ou les pays musulmans à majorité musulmane car ce sont toutes des dictatures homophobes, sexistes et souvent antisémites : il leur est interdit de dire leur détestation de ces pays sans être considérés de racistes. Par contre, quand des politiques, des journalistes, des citoyens de tous bords disent qu’ils n’aiment pas le seul Etat juif ou à majorité juive à cause du sort réservé aux Palestiniens, là, c’est permis par presque toute cette classe médiatico-politique et là, il n’y aurait pas d’antisémitisme ??? Deux poids, deux mesures. Bien évidemment que les personnes qui ont la haine d’Israël à cause du conflit israëlo-palestinien sont antisémites.
Sinon cela voudrait signifier que détester plus de trois milliards de femmes, des centaines de millions d’homosexuels et 15 millions de juifs, n’est pas du tout un problème mais détester une dizaine de millions de Palestiniens pose un problème grave.