Il semble que Valérie Trierweiler, songe jouer un rôle important auprès de François Hollande. Vie privée, vie publique, oui c’est normal. Mais vie privée et politique feront-elles bon ménage, d’autant qu’elle semble avoir un certain caractère. QUI EST VALERIE TRIERWEILLER – MASSONNEAU

Valérie Massonneau, divorcée Trierweiler, est une journaliste politique française, née le 16 février 1965 à Angers. Membre de la rédaction de Paris Match, elle présente entre 2005 et 2011, des émissions politiques sur la chaîne Direct 8.

Depuis 2006, elle partage sa vie avec François Hollande, élu président de la République française le 6 mai 2012.

Enfance, famille et études

Née à Angers, dans le quartier de la Roseraie, Valérie Massonneau est la cinquième d’une famille de six enfants.

Après avoir vécu dans la tour Chaptal de la cité du Grand-Pigeon, la famille Massonneau s’installe rue de Champagne en 1969, dans un lotissement HLM proche du quartier de Monplaisir.

Son père, Jean-Noël Massonneau, invalide civil de guerre après avoir perdu une jambe en sautant sur un engin explosif à 12 ans, meurt quand elle a 21 ans.

Banquiers, son grand-père et son arrière-grand-père ont été propriétaires de la banque angevine Massonneau et Cie, vendue en 1950 au Crédit de l’Ouest. Une histoire familiale qu’elle découvre seulement en 2012, pendant la campagne de François Hollande, grâce aux investigations du quotidien Ouest-France. Après la mort de son père, sa mère travaille comme hôtesse d’accueil à la patinoire d’Angers.

Valérie Massonneau suit une scolarité successivement à l’école Paul-Valéry, au collège Jean Lurçat et au lycée Joachim-du-Bellay d’Angers, où elle obtient son baccalauréat en 1983 (série littéraire), avant de poursuivre ses études à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle suit dès lors des cours d’histoire puis de sciences politiques, conclus par un DESS de sciences politiques.

Carrière journalistique

Après l’obtention de son DESS en 1988, Valérie Trierweiler collabore à la revue Profession Politique où travaille Gérard Carreyrou.

En 1989, Roger Thérond l’engage à Paris Match, où elle couvre des sujets politiques et suit notamment le Parti socialiste.

En 2005 Paris Match la nomme grand reporter, un titre « fictif » car la rédaction lui demande de se consacrer uniquement à la critique littéraire et d’abandonner sa spécialité relative aux sujets politiques, ce qu’elle déplore.

À partir de 2005, au lancement de Direct 8, chaîne du groupe Bolloré, elle présente des émissions et rendez-vous politiques, notamment sous forme d’entretiens. Ainsi, jusqu’en 2007, elle présente l’émission hebdomadaire en direct Le Grand 8, première émission politique de Direct 8, initialement en compagnie de Dominique Souchier.

À partir de septembre 2007, elle co-anime, avec Mikaël Guedj, l’émission politique hebdomadaire de Direct 8, intitulée Politiquement parlant.

Après avoir animé, de mars à octobre 2011, 2012 portrait de campagne, elle présente l’émission Itinéraires, à compter du 28 janvier 2012. Ce nouveau magazine connaît des débuts difficiles, en termes d’audience.

Vie privée

Divorcée d’un premier mariage sans enfant avec un ami d’enfance prénommé Franck, Valérie Massonneau épouse en secondes noces Denis Trierweiler, secrétaire de rédaction à Paris-Match, auteur, universitaire, spécialiste du philosophe Hans Blumenberg, traducteur et germaniste.

Elle entame en 2005 une relation avec François Hollande — alors en couple avec Ségolène Royal — qu’elle a rencontré dans un contexte professionnel lors des élections législatives de 1988. Celui-ci envisage de se présenter en 2007 à l’élection présidentielle, mais y renonce. Elle rend publique sa relation avec lui en octobre 2010.

Le 20 octobre 2011, elle porte plainte contre X pour « collecte et traitement illicite de données personnelles » auprès du parquet de Paris, suite à la parution, le 4 octobre, d’un article de L’Express affirmant que, au début 2011, elle aurait fait l’objet d’une enquête sur son passé et son entourage de la part d’une section de la Direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris.

Chargée par le parquet de Paris de mener des investigations, l’Inspection générale de la police nationale met en évidence que la fiche de Valérie Trierweiler est un faux mais clôt le dossier, sans chercher l’auteur du délit.

Après avoir décidé de classer l’affaire, le parquet de Paris confie, à la Brigade de répression de la délinquance sur les personnes, des investigations complémentaires réclamées par le préfet de police, Michel Gaudin.

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Valérie Trierweiler : «Je ne serai pas une potiche»

La compagne du nouveau président envisage aujourd’hui le changement extraordinaire qui attend le couple. Crédits photo : PHILIPPE DESMAZES/AFP

La nouvelle première dame évoque son futur rôle aux côtés du président Hollande dans une interview au Times. «Je veux représenter la France, dit-elle, mais pas m’arrêter à cela.»

L’homologue de Michelle Obama?

«Je n’en crois pas mes yeux ou mes oreilles.» Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, évoque pour la première fois son futur rôle de première dame aux côtés du nouveau président dans une interview au Times.

Passant en revue les précédents de Bernadette Chirac, Cécilia Sarkozy et Carla Bruni, elle penche plutôt pour le modèle représenté par Danièle Mitterrand ou Hillary Clinton. «Je ne suis pas très à l’aise avec ce rôle mais je m’en sortirai très bien si ce n’est pas limité à cela. Je veux représenter l’image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien habillée mais cela ne doit pas s’arrêter là. Je ne serai pas une potiche.»

«Je vois les courtisans se battre pour être à ses côtés»

La compagne du nouveau président envisage aujourd’hui le changement extraordinaire qui attend le couple. Continuer à vivre dans leur appartement du XVe arrondissement semble compliqué vu les conditions de sécurité. La rue est bloquée à chaque fois que le président élu sort de chez lui. Et Valérie Trierweiler hésite désormais à enfourcher son vélo de peur que cela soit perçu comme un geste de communication mais a peur de devoir être entourée de gardes du corps au moindre mouvement. La nouvelle première dame ne veut pas s’en tenir à ses fonctions de représentation et souhaite poursuivre sa vie professionnelle, pour que ses trois enfants d’un mariage précédent «ne vivent pas sur le budget de l’État».

La compagne du président élu exerce un œil avisé sur son entourage politique. «Je vois les courtisans, prévient-elle, d’autant plus que j’étais avec François Hollande quand il n’avait que cinq personnes autour de lui. Je vois ceux qui se battent pour être à ses côtés, pour monter dans sa voiture ou être à la porte de son bureau.»

Elle se défend d’être intervenue dans la campagne ou dans les décisions qui attendent maintenant le nouveau président, mais revendique sa position d’interlocuteur politique. «Je pense que cela a dû être difficile pour Nicolas Sarkozy en rentrant chez lui tous les soirs alors que Carla n’aimait pas la politique du tout, juge Trierweiler. C’est impossible de ne pas partager ça.»

Hollande aime la cuisine mais avec trop de beurre

Habituée comme journaliste à côtoyer les politiques, elle dit qu’elle a été attirée par «l’homme» Hollande «avant le politicien». Mais elle a cru depuis longtemps à ses chances d’accéder aux plus hautes fonctions. «Ce qui peut sembler des faiblesses était en réalité de grandes forces.» Si Hollande avait été candidat en 2007, elle se serait effacée pour ne pas entraver sa course, fait-elle savoir. Les relations avec Ségolène Royal semblent apaisées: «La relation a pris fin il y a sept ans et est bien terminée, il n’y a plus d’histoire sentimentale entre eux.»

Pour la première dame, son compagnon est «agréable et facile à vivre». «C’est aussi une méthode politique qui désarme l’adversaire que de tendre sa main quand il arrive avec un couteau.» S’il aime cuisiner, c’est avec un peu trop de beurre. Valérie Trierweiler l’a aidé à maigrir mais la campagne les a tous les deux requinqués: elle avoue avoir pris cinq kilos.

Par Florentin Collomp – Le Figaro.fr Article original

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Valérie Trierweiler : « Ségolène Royal a refermé la porte sur le passé »

La compagne de François Hollande parle pour la première fois. De lui, de leur couple, de leur nouvelle vie surexposée. Le Nouvel Observateur l’a rencontrée.

Elle a été son amour clandestin, sa femme refuge pendant la traversée du désert, puis sa compagne officielle. François Hollande en fit l’annonce dans « Gala », à l’automne 2010 : bel effort pour ce pudique en diable qui ne déteste rien tant que le people. Sauf quand il croise la route à la fin des années 80 de Valérie Trierweiler, journaliste politique à « Paris-Match »…

Qui est-elle ? Quel rôle joue-t-elle ?

Voilà quelque temps déjà, nous l’avions sollicitée pour répondre à ces questions. Légitimes quand se dessine l’ambition d’un homme et qu’à ses côtés se tient une femme, passionnée elle aussi, de politique. Elle nous avait répondu qu’elle ne parlerait que « le jour où elle ne pourrait plus faire autrement ».

Nous avons repris contact au lendemain du premier tour des primaires : François Hollande était sorti de ce premier round en tête. Jeudi 13 octobre, trois jours avant le second tour, nous avons rencontré Valérie Trierweiler pour réaliser son portrait. Elle nous a parlé d’elle, de lui, de leur « histoire exceptionnelle », de Ségolène Royal aussi, de cette nouvelle vie surexposée qui est désormais la leur. Même si « François et Valérie » ne le joueront jamais comme « Nicolas et Carla ». Dimanche 16 octobre, alors que la Peugeot blanche du candidat victorieux s’arrêtait rue de Solférino, elle nous envoyait un SMS : « Et bien… Voilà ! »

Deux femmes dans l’arène publique

« Sa mue, François l’a faite. Moi, pas totalement ». En 24 heures, rien n’a changé et tout a changé. L’amoureuse est devenue, dans l’arène publique, la femme du candidat. Valérie Trierweiler aborde ce rôle tandis que madame ex, Ségolène Royal, n’a en rien renoncé à être une partenaire politique pour François Hollande. Comment fera-t-elle avec elle ? « Comment fera-t-elle avec moi ? », réplique Valérie Trierweiler avec ce mélange d’assurance et d’inquiétude qui la caractérise.

Sur le ralliement de la grande perdante des primaires au favori, elle constate : « Politiquement, c’était dans l’ordre des choses. Sur le plan personnel, elle montre pour la première fois qu’elle a refermé la porte sur le passé ». La porte se referme, en grinçant encore un peu. « Quatre enfants et deux candidats à la présidentielle, le bilan de ce couple n’est pas si mauvais que ça ! », a conclu Ségolène Royal à la télévision, entre les deux tours. La vie est une drôle de sorcière qui fait et défait les couples. Quand la politique s’en mêle, c’est explosif.

Du « vous » au « tu »

Valérie Trierweiler a 23 ans quand elle croise François Hollande. Comme tant d’autres journalistes politiques. Elle suit le PS pour « Paris-Match ». L’ancien conseiller de François Mitterrand, 34 ans à l’époque et jeune député, connaît le landerneau médiatique comme sa poche. Il entretient avec les journalistes une relation décontractée et confiante. Il tutoie ceux qui le tutoient, vouvoient ceux qui le vouvoient. « Je l’ai vouvoyé jusqu’à la dernière minute », raconte-t-elle.

Une longue fréquentation professionnelle. Puis, une complicité « qui, un jour, se transforme en coup de foudre », au tournant de 2006. La clandestinité n’a pas été un chemin de roses. Imposée par les hésitations, les tiraillements. « On y a résisté, c’était l’interdit total. J’étais mariée, il n’était pas libre et c’était un homme politique ».

Une interview qui fit grand bruit

En 1992, dans « Paris-Match », Valérie Trierweiler co-signe avec une consœur, une interview à la maternité de la jeune ministre, Ségolène Royal, qui vient d’accoucher de Flora, son quatrième enfant avec son compagnon François Hollande. C’est une première dans l’histoire de la politique qu’une ministre expose l’arrivée d’un nouveau-né, moment intime. Ségolène Royal justifie son choix par son désir de faire avancer la cause des femmes en montrant qu’on peut concilier travail et vie de famille.

Bien des années plus tard, cet épisode ressurgit dans la biographie de Valérie Trierweiler. Elle ne laissera pas dire qu’elle aurait noué là une complicité « d’intrigante, je le lis parfois »: « Ma consœur, chef du service people de « Match », est allée à la maternité, pas moi. L’interview s’est faite par fax et via l’attachée de presse. C’est tellement plus romanesque de me faire aller à la maternité… Il faut s’en tenir aux faits ! »

Sa place dans la campagne

Dans la dernière ligne droite, François Hollande a sollicité plus souvent la présence de Valérie, dans les instants de répit comme dans les moments stratégiques. Le tourbillon de la présidentielle, ils le savent, ne sera pas propice aux têtes-à-têtes. Elle se souvient de 2007, leurs premières vacances. Un été sur Joe Dassin, l’été suivant sur Jean-Louis Aubert. « Deux années merveilleuses. Nous étions tous les deux, tout le temps ». Le partager lui « coûte ». Mais ce destin de candidat, c’est aussi le choix de Valérie Trierweiler.

« Je serai dans un rôle d’accompagnement . Je lui suis plus utile comme ménagère de moins de 50 ans – référence d’une journaliste qui travaille aussi à la télévision sur Direct 8 – que comme conseillère politique. C’est un excellent stratège, il n’a pas besoin de moi ». Ses avis sont néanmoins très écoutés, son métier lui donne toutes les ficelles de la communication. « On n’est pas toujours d’accord. Je le dis de façon franche ».

A ses yeux, celle qui a bien géré ce rôle, c’est la femme de Lionel Jospin. Elle l’avait interviewée en 1994 : « Je me souviens de la manière, de l’humour qu’elle a eu en ouvrant la porte de leur domicile : Bonjour, je suis Sylviane Agacinski, je ferai tout pour la campagne, je vais faire du café, je suis philosophe et j’écris ».

Ils aiment la chanson française, se faire un petit bistrot, voyager l’été. Qu’il fût vainqueur ou vaincu à la primaire, ils s’étaient promis de prendre « une semaine de vacances » aux alentours de la Toussaint. Au vu du résultat, ce sera forcément sur le sol français, comme il se doit pour un candidat à l’Elysée.

Marie Guichoux – Le Nouvel Observateur Article original

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Armand Maruani

« Exclusif : le fils de Valérie Trierweiler a été arrêté par les forces de police pour avoir consommé de la drogue sur la voie publique. L’info, révélée par Staragora, n’a été reprise par aucun journaliste français. Deux poids deux mesures ? Cette affaire soulève aussi l’ambiguïté des liens entre la gauche française et la consommation de drogue. »

http://www.saint-affrique-aveyron.f

Lucid111

Au moins , c’est clair, on sait maintenant pour qui on voté les électeurs, pour une Virago.
Ce qui n’est pas clair, c’est de se prévaloir de Mme Chirac,au contraire très BCBG, pour essaimer la droite.
Car Mme Chirac, n’avait pas les mêmes opinions que son mari, qui a fait le bug de prétendre voter Hollande, puis de donner sa procuration à son épouse en faveur de Sarkozy.
Avec Chirac , on ne savait pas que ce serait sa fille qui porterait le double langage islamisant .

Elle a peut-être aidé Hollande dans les moments difficiles, et il lui est reconnaissant, bien, mais pourquoi n’est-il pas reconnaissant envers Julien Dray, ni envers DSK ? tout en prélevant ses conseils , bien !

Et ils ne sont pas angoissés au PS ?

Ratfucker

Les positions de F. Hollande sur le mariage homosexuel contrastent avec sa conception personnelle de la vie à deux. Comme les hétérosexuels méprisent désormais cette institution, heureusement que les gays et lesbiennes se mobilisent pour sauver la corporation des fabicants d’alliances de la faillite.