Après la décision de Najat Vallaud-Belkacem de ne pas briguer le poste de premier secrétaire du Parti socialiste, un ancien ministre de François Hollande remarque qu’ »il sera impossible de rémunérer convenablement cette fonction alors même que le PS est engagé dans un plan social qui va aboutir à supprimer 60 emplois ».
Conclusion de cet ancien ministre, enclin à penser que cet aspect des choses a pu aussi peser dans la décision de l’ancienne ministre de l’Education nationale : « Le prochain premier secrétaire ne pourra donc être qu’un parlementaire. » Voilà qui pourrait limiter le choix des militants.
A ce jour, les quatre candidats déclarés, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel, tous élus, jouissent de l’autonomie financière requise… C’est aussi cela, la crise de la « social-démocratie ».