(FILES) This file photo taken on October 22, 2015 shows Republican US Representative from Kansas Mike Pompeo listening as former US Secretary of State and Democratic Presidential hopeful Hillary Clinton testifies before the House Select Committee on Benghazi on Capitol Hill in Washington, DC. President-elect Donald Trump has chosen Jeff Sessions, a conservative senator who was one of his early backers in the race for the White House, to be attorney general, US media reported Friday. And US Representative Mike Pompeo has been selected to be CIA director, news outlets said. Pompeo, from Kansas, co-authored a report that slammed Trump's defeated rival Hillary Clinton for her handling of the 2012 attack in Benghazi, Libya in which the US ambassador and three other Americans died. / AFP PHOTO / SAUL LOEB

Mike Pompeo, alors représentant républicain du Kansas, pendant le témoignage de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton devant la commission de la Chambre sur Bengazi, à Washington, D.C., le 22 octobre 2015. (Crédit : Saul Loeb/AFP)

Le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a dit qu’il espérait que les Etats-Unis n’auraient jamais à mener d’actions militaires contre l’Iran, mais il a prévenu que si Téhéran voulait obtenir des armes nucléaires, il devrait faire face à la « colère du monde entier ».

S’exprimant lors d’un entretien avec MSNBC samedi, Pompeo a dit que peu importe l’issue de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 – dont les Etats-Unis se sont retirés le mois dernier, en provoquant la colère de Téhéran, des alliés européens de l’Amérique et des signataires de l’accord – il ne serait pas dans l’intérêt de l’Iran de développer des armes nucléaires.

« J’espère qu’ils comprennent que s’ils commencent à développer leur programme nucléaire, la colère du monde entier s’abattra sur eux », a-t-il dit dans un vaste entretien qui était spécifiquement focalisé sur les récents contacts de Washington avec la Corée du Nord, et les pourparlers continus sur la dénucléarisation de Pyongyang.

« Quand je parle de colère, il ne faut pas confondre avec une action militaire. Quand je parle de colère, je veux dire la réprobation morale et la puissance économique leur tomberont dessus. C’est ce que je veux dire. Je ne parle pas d’actions militaires ici. J’espère vraiment que cela ne sera jamais le cas. Ce n’est dans l’intérêt de personne », a-t-il ajouté.

Pompeo a dit que le président américain Donald Trump a été « très clair » sur l’Iran. « L’Iran n’obtiendra pas d’armes nucléaires ni ne lancera son programme d’armes nucléaire sous la surveillance du président », a-t-il dit, selon une transcription de l’entretien rendue disponible par le Département d’Etat américain.

L’annonce de Trump du 8 mai selon laquelle Washington se retirait de l’accord sur le nucléaire iranien était la réalisation d’une promesse de campagne de Trump, alors candidat, d’annuler l’accord.

Le président américain a souvent critiqué l’accord controversé établi pendant le mandat de son prédécesseur, l’ex-président Barack Obama, indiquant qu’il présentait « des défauts et était incapable de restreindre le comportement iranien ou de stopper la volonté de la République Islamique de développer des armes nucléaires. Trump a déclaré que l’accord de 2015, qui incluait l’Allemagne, la France, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne, était « un accord horrible unilatéral qui n’aurait jamais dû être signé ».

Les alliés européens comme l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont incité Trump à rester dans l’accord et ont dit qu’ils s’en tiendraient à l’accord malgré le retrait américain.

Dans son entretien de samedi, Pompeo a rejeté l’idée que l’Amérique s’était « séparée de nos alliés sur la question de l’Iran », et il a dit que même si les alliées ne sont peut-être pas d’accord avec la décision de Washington de se retirer de l’accord, ils comprennent la menace plus large posée par l’Iran.

« Quand je parle à mes amis arabes, aux Israéliens, tous ceux dans la région, ils sont à nos côtés. Et même quand je parle aux Européens, avec qui nous avons une divergence au sujet du JCPOA [Plan d’Action Global et Commun, le nom officiel de l’accord], ils comprennent aussi la menace que l’Iran représente, que ce soit par son activité néfaste [avec le groupe terroriste du] Hezbollah ou au Yémen, en Syrie, en Irak, ou son programme balistique qui lance des missiles vers des aéroports empruntés par les voyageurs occidentaux », a-t-il dit.

« Il y a une compréhension uniforme du comportement néfaste de l’Iran, et le monde sera très uni si l’Iran devait choisir de suivre le chemin des armes nucléaires », a-t-il ajouté.

Tandis que le destin du JCPOA n’est pas encore très clair puisque l’Iran a déclaré vouloir rester dans l’accord mais pourrait reprendre son activité nucléaire si nécessaire, Pompeo a dit que « s’ils commencent à aller vers un programme d’armes, cela serait quelque chose que le monde entier trouverait inacceptable, et nous finirions par prendre un chemin dont je ne pense pas qu’il soit du meilleur intérêt de l’Iran, d’autres acteurs au Moyen-Orient, ou du monde entier ».

AFP

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