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Plenel Macrompatible : dédain présidentiel pour Charlie

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Demain j’éteins mon poste et je suis Munich!

Macron choisit Plenel: sale temps pour Charlie et le camp laïque!

C’est ce qu’on appelle l’esprit de l’escalier. Ou un net retard à l’allumage. Participant lundi matin à l’émission de Pascal Praud sur CNews, j’ai découvert en direct l’improbable tandem choisi par l’Elysée pour le deuxième Macron-show de la semaine – Bourdin et Plenel. Sur le moment, j’ai bredouillé un truc sans intérêt sur le caractère sportif de l’opération, une vraie bécasse.

Quelques minutes plus tard, au volant de mon Autolib, je fulminais. Contre moi-même. Et contre le président.

La sécession silencieuse

Emmanuel Macron n’a jamais rendu visite à la rédaction de Charlie Hebdo, contrainte de vivre sous haute protection dans un endroit tenu secret. Rien n’indique, sinon les belles envolées des grandes occasions, qu’il ait pris la mesure de la sécession silencieuse qui fracture notre pays. Et il n’a pas jugé bon non plus de se fendre d’un grand discours sur la laïcité, pourtant annoncé, préférant affirmer devant les représentants des cultes que la société n’avait pas à être laïque et que les religions avaient toute leur place dans la Cité.

Or, en adoubant Plenel, il intronise un homme qui, il y  quelques mois, quand les menaces de mort pleuvaient sur le journal de Charb pour cause de lèse-Ramadan (Tariq), a cru bon d’en rajouter en écrivant que Charlie menait « une guerre contre les musulmans ». Le patron de Mediapart ne voulait sans doute pas délivrer un blanc-seing aux assassins. Vexé comme un pou d’avoir été épinglé par Charlie avec l’ex-idole des jeunes musulmans, il avait réagi par un pétage de plomb ridicule et pathétique, invoquant, entre autres balivernes,  l’Affiche rouge des nazis sur le réseau Manouchian. Cet incident aurait dû, au minimum entamer son crédit. Mais, étrangement pour un homme qui a fait du « pas de pardon » le cœur de son éthique journalistique, Plenel survit à tous ses ratages – pour être polie.

Plenel, idéologue donneur de leçons

Au moins sera-t-on d’accord avec lui sur un point, le patron de Mediapart n’est pas n’importe quel journaliste. Il est doublement idéologue, animé par une vision robespierriste du monde et de son métier. On suppose qu’il sera poli et se gardera de rappeler à son partenaire d’un soir, Jean-Jacques Bourdin, sa condition de salarié de Patrick Drahi. Convaincu d’incarner le seul et vrai journalisme, Plenel adore faire la leçon au reste de la profession et citer Mediapart comme l’étalon de la vertu. Mais on dirait que ce qu’il aime par-dessus tout, c’est faire peur. C’est bien sûr un hasard si, sur certaines photos, il présente une ressemblance frappante avec Staline. Reste qu’au nom de l’intérêt supérieur de la démocratie dont il estime avoir la charge, il pratique un journalisme policier et redresseur de torts dont la réussite se mesure au nombre de têtes qu’il fait tomber. Il aimerait bien, en guise d’apothéose, faire rouler celle de Sarkozy, mais en dépit d’un acharnement qui a stimulé le zèle des juges, son affaire de financement libyen ne semble guère inquiéter l’entourage de l’ex-président.

Le mauvais ami des musulmans

Plenel défend en outre une conception particulière de la France et du monde, qu’il a lui-même définie comme une forme de trotskisme culturel et qui est à la croisée du nuitdeboutisme et de l’indigénisme, le tout noyé dans un fond de sauce anticapitaliste et tiers-mondiste. Ainsi, depuis le 7 janvier 2015, s’évertue-t-il à nous expliquer que le principal danger qui menace la France, c’est l’islamophobie, tandis qu’une représentante de sa rédaction affirme candidement sur un plateau de télévision que « l’islam radical n’est pas un gros problème ». Toujours prompt à dénoncer le « racisme d’Etat » et la résurgence d’un pétainisme qu’il ne craint pas de déceler chez Alain Finkielkraut, Edwy Plenel prétend œuvrer « pour les musulmans », titre de l’un de ses ouvrages, mais il a choisi les fondamentalistes contre tous ceux et plus encore toutes celles qui, dans les quartiers islamisés, se battent contre la pesante domination des barbus.

Insulte à la mémoire de Charb

J’ignore quels sombres calculs de communicants ont présidé au choix de l’Elysée. On n’ose penser qu’il vise à neutraliser le pouvoir de nuisance plenélien. S’agit-il, pour Emmanuel Macron, d’apparaître comme le porte-parole de la gauche raisonnable ? De montrer qu’il ne craint pas d’affronter un adversaire dont les frisottis de moustache et les plissements d’yeux  en ont terrassé plus d’un ? Alors que la question de la laïcité et de la capacité de l’islam à s’y conformer organise un clivage bien plus existentiel que le clivage droite/gauche, alors que le séparatisme islamiste, et l’antisémitisme qui va avec, continuent à progresser, choisir comme interlocuteur un homme qui refuse de les nommer, c’est adresser un signal déplorable à l’ensemble du camp laïque. Et c’est une insulte à la mémoire de Charb, Cabu et de tous les morts de Charlie Hebdo.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Macronyme-Crimeur-Contre-l'Humanité

Macron et Plenel c’est « le Tschoupon de l’Élysée et le Petit Sommelier » des Frères Grimm.

Galil

Voila un peu de travail pour une belle cour martiale, juger pour haute trahison ce collabo de la nouvelle cinquième colonne. .

rachel

En psychologie, il existe plusieurs formes de masochisme : Macron est dans le masochisme moral, c’est-à-dire que ces personnes appliquent ce masochisme à leur vie quotidienne en renonçant souvent à leur libido, c’est ceux qui accepteront toujours de recevoir des coups, de tendre la joue (comme le Christ, ce qui explique également la tendance ancrée de Macron dans le religieux ) s’il y a un gnon ou une gifle à recevoir.

PS : Abnégation veut dire le plus souvent renoncement mais aussi en anglais self-sacrifice : on rejoint là aussi l’attitude christique.
J’ai toujours aimé tout décortiquer et le Macron, cela fait un moment que je l’observe, l’examine, l’analyse : la première chose que l’on apprend aux enfants et aux adolescents dans le cadre des abus sexuels surtout intra-familiaux ou intra-scolaires, c’est de dire NON et ensuite de se confier immédiatement à un adulte en qui ils ont confiance, évidemment dans ces cas ni aux parents, ni à un enseignant et nous lui disons que si la personne à qui il le dit ne le croit pas de s’adresser à un deuxième, puis à un troisième et qu’ils finiront toujours par trouver une oreille attentive.

Filouthai

Plenel, c’est le Carlos des journalistes français.
Il terrorise tous ceux qui osent s’opposer à sa pensée dogmatique.

rachel

C’est un scandale, c’est une honte, c’est en dessous-tout : je recommande de lire ou de relire l’édito de Riss JAMAIS.

Macron, cette ordure, pouvait dire non à l’alter ego du terroriste antisémite de Toulouse, sinistre patron de Merdarpart qui se délecte des attentats commis contre les Juifs et ce site islamo-gauchiste sulfureux aurait choisi un autre journaliste pour l’interroger MAIS MACRON N’A JAMAIS SU DIRE NON UNE FOIS DANS SA VIE : IL EN EST INCAPABLE et cela a commencé à 15 ans quand il s’est laissé abuser par sa professeure qu’il a même fini par épouser, or quand un adolescent, puis un adulte démarre ainsi dans la vie, il dira toujours oui même aux pires crapules. Tout le problème macronien se résume à cela : se laisser abuser, se laisser abuser et encore se laisser abuser. Les adolescents violés finissent un jour par casser cette emprise infernale, Macron lui n’y est jamais arrivé et c’est ce genre d’individus que la France a comme Président. En définitif, nous avons donc un sadique de journaliste qui va interroger un masochiste de Président : soirée SM en perspective, du porno hard sur BFMTV ce dimanche de 18 à 20 h.

Je laisse la dernière phrase de l’édito de Riss pour dire que je ne pardonnerai jamais moi aussi ce gene d’attitude présidentielle : « Si demain, on nous liquide tous, si demain nous ne sommes plus là, espérons qu’il subsistera quelques courageux qui demanderont justice contre ceux qui nous auront frappés, mais aussi contre les esprits qui les auront armés ». Ce journaleux pervers et ce « Président » lâche font définitivement partie pour moi des esprits qui arment les terroristes par fanatisme pour le premier et par abnégation pour le deuxième.

Adam

Et que dire du soutien avoué de Plenel aux assassins des athlètes israéliens à Munich en 1972 ?

Amouyal

Plenel et bourdin sont des pions du systeme de controle de l information français , ni macron ni son successeur ne changeront ce systeme crypto sovietique