L’ancien président du FCR, Pascal Darmon, a été tué d’un coup de couteau dans sa cave à vin de la rue Alsace Lorraine, à Rouen (76) ce mardi 16 mai en fin d’après-midi. Le suspect a été interpellé.
Circulation déviée et important déploiement de forces de police en fin d’après-midi ce mardi 16 mai 2017 rue Alsace Lorraine à Rouen, entre la rue de la République et la place Saint-Marc.
Un homme est mort, attaqué à l’arme blanche.
La police a arrêté un suspect soupçonné d’avoir poignardé un commerçant.
Aucune autre interpellation n’est envisagée par les enquêteurs : le suspect aurait donc agi seul. L’auteur présumé du meurtre de Pascal Darmon, de nationalité française, est né en Côte d’Ivoire, précise une source judiciaire à Normandie-actu. Il résidait seul au troisième étage de l’immeuble situé juste en face du Sens des Vins, rue Alsace-Lorraine, à Rouen.
Né en 1984, ce Rouennais n’est pas connu des services de police et son casier judiciaire ne fait état d’aucune mention. « Au moment de son interpellation, il n’avait pas l’air cohérent. Reste à savoir s’il était sous l’emprise de l’alcool, d’une drogue ou autre », précise une source judiciaire à Normandie-actu.
Le suspect a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire », mais n’a pas pu être entendu par les enquêteurs. Un arrêté préfectoral d’hospitalisation sans consentement a été pris à son encontre. Il a été interné à l’hôpital psychiatrique de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans la nuit du 16 au 17 mai.
Il devrait être entendu à l’issue de sa sortie de l’hôpital pour permettre aux policiers de comprendre ce qui a motivé cette rage.
Le suspect parlait « d’un complot dans l’immeuble »
Des propos incohérents, le suspect en tenait également auprès de ses voisins. Une semaine avant son arrestation, mardi 16 mai, il est venu frapper chez Justin : « Il avait des propos bizarres, il m’a paru bizarre », confie-t-il à Normandie-actu. L’homme de 33 ans s’entête à réclamer, au jeune homme et son colocataire, qu’ils « le laissent faire ce qu’il veut chez lui ». Sans pour autant que les deux jeunes hommes n’aient dit quoique ce soit. « Il nous a dit qu’il savait qu’on travaillait au CHU, que quelqu’un qu’il connaissait nous avait entendu parler de lui », se souvient Justin, étudiant en médecine comme son colocataire.
D’après nos informations, l’homme, présent depuis peu dans l’appartement enregistré au nom de sa mère, s’en serait pris à d’autres voisins. Lundi 15 mai 2017, la veille de la mort de Pascal Darmon, il tambourine à la porte de Justine, à 6h45 du matin. La jeune femme ouvre la porte, sans se méfier. Pendant vingt minutes, planté sur le pas de sa porte, le trentenaire lui a parlé « d’un complot dans l’immeuble », raconte Justine.
Il m’a dit que cela faisait des semaines qu’il m’espionnait, qu’il m’écoutait, que la semaine d’avant, je l’avais surveillé, alors que j’étais au Portugal.
L’homme ne la croyant pas, elle doit sortir ses billets d’avion : « Il ne voulait pas partir, il avait des propos schizophréniques », explique l’étudiante en 6ème année de médecine.
L’homme aurait crié : « Je vais tous vous tuer »
Lundi 15 mai au soir, Justine et sa colocataire vont déposer une main courante, pour l’altercation avec leur voisin. Il habite au troisième, elles au quatrième. Justine dit avoir alerté les fonctionnaires de police du danger que représentait l’homme. « Je savais que ça allait mal tourner », confie-t-elle auprès de Normandie-actu. La nuit du lundi 15 au mardi 16, Justine a mal dormi : « J’ai appelé les urgences psychiatriques, pour savoir quoi faire s’il revenait ».
La porte du suspect a été défoncée pour permettre son interpellation, sans résistance de sa part. (©SL / Normandie-actu)
Le soir du meurtre de Pascal Darmon, mardi 16 mai, son voisin s’est réfugié dans l’immeuble : « C’est après nous qu’il en avait ». En remontant dans le bâtiment, il ne se serait pas directement enfermé dans son appartement. « Il a remonté les escaliers en criant : « Je vais tous vous tuer », m’a expliqué ma voisine de palier. » Justine n’était pas dans son logement, mais à l’extérieur. « J’ai prévenu le GIGN (sic) de ses problèmes psychiatriques », raconte-t-elle, s’estimant chanceuse :
J’étais censée être chez moi, mais je suis partie faire des courses…
Calfeutrée dans son appartement, la voisine de Justine est protégée par sa porte d’entrée, blindée. « Il a essayé de défoncer sa porte », raconte Justine, à qui sa voisine s’est confiée. « Elle était au téléphone avec son fils qui était à l’extérieur et la tenait au courant de l’évolution des policiers », répète-t-elle. Quand la police a fait irruption dans le hall de l’immeuble, le suspect « s’est affolé et est rentré chez lui ». Il n’a pas opposé de résistance à son interpellation : « Aucun policier n’a été blessé », a confié le procureur de la République de Rouen à Normandie-actu.
Le père de Justine, lui, ne compte pas en rester. Il regrette que la main courante de sa fille n’ait « pas été prise au sérieux » par les agents de police auprès desquels elle a déposé sa main courante, lundi 15 mai. « Je vais envoyer un courrier », assure Bertrand. Médecin de profession, il en est certain : Si ce n’était pas le gars (Pascal Darmon, ndlr) qui y passait, ça aurait été ma fille.
C’est ce qu’elle a indiqué sur son compte Twitter :
Selon nos confrères du quotidien régional Paris-Normandie, la victime serait Pascal Darmon, l’ancien président du FCR, le club de football de Rouen.
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« J’ai tout vu, ils l’ont attrapé, ils lui ont mis les menottes »
Les voisins étaient nombreux à suivre le déroulé des événements depuis les rues adjacentes. Un homme que nous avons interviewé a été témoin de la scène.
Des riverains nous ont également fait part de leur inquiétude suite à cet acte de violence.
Sur Twitter, Valérie Fourneyron, l’ancienne maire de Rouen et ministre des Sports de François Hollande, a exprimé son « immense tristesse », adressant ses « pensées à sa famille et à ses proches ».
Sur sa page Facebook, le club de Quevilly Rouen Métropole a publié un message pour rendre hommage à « ce grand passionné de football ».
Toute la page du QRM adresse ses sincères condoléances à la famille Pascal Darmon, ancien président du FC Rouen et grand passionné de football. Il est décédé ce soir dans sa cave à vin, après une attaque à l’arme blanche.
Quevilly Rouen Métropole
Par Richard Plumet, avec OC et MM
france3-regions.francetvinfo.fr
Un arabe déséquilibré certainement sera la version du préfet décérébré deRouen
C’est la méme chose pour Sarah Halimi défenestrée par un arabe islamique et dont le silence sur cet assassinat des médias est étourdissant
La France devient un pays africain sans lois où on peut tuer impunément surtout les citoyens français juifs
(…)
Vous verrez les réactions !!!!