SOURCE DU RENSEIGNEMENT : LE MOSSAD A ELIMINÉ UN SCIENTIFIQUE SYRIEN expert en ARMES CHIMIQUES et EN BALISTIQUE DE PReCISION POUR LES MISSILES

Un responsable du renseignement au Moyen-Orient a déclaré au New York Times qu’il pensait que la raison de cette neutralisation est l’implication et la spécialisation d’Asbar dans le guidage de précision, au sein du programme de missiles de Syrie.

Précision de JForum : si on a tant besoin de le faire savoir, c’est que l’exécution de ce criminel chimique véhicule un message clair à l’intention du régime Assad autant que des Iraniens, propriétaires discrets du centre de recherches de Masyaf. Ils ne pourront rester présents, même par procuration…Aziz Asbar était un proche de Bachar el Assad et lui rendait directement compte

Le personnel médical syrien participe à un exercice de formation pour apprendre à traiter les victimes des armes chimiques

Le personnel médical syrien participe à un exercice de formation sur le traitement des victimes d’attaques d’armes chimiques, dans le cadre d’un cours organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Gaziantep, en Turquie. (Crédit photo: MURAD SEZER / REUTERS)

Aziz Asbar, qui a été tué samedi, aurait développé des missiles suffisamment précis pour cibler des villes israéliennes situées à des centaines de kilomètres.

Le Mossad, l’agence nationale de renseignements d’Israël, est responsable de la neutralisation du scientifique syrien Aziz Asbar dans une voiture piégée samedi, a déclaré un responsable de services de renseignement du Moyen-Orient au New York Times

Le responsable a confirmé cet incident, ainsi que trois autres assassinats sur le sol étranger, dans un rapport publié lundi dans le Times.

Le responsable du renseignement du Moyen – Orient a ajouté qu’il croyait que la raison de l’assassinat tient à la participation de Asbar dans le programme de missiles de la Syrie, même bien avant que la guerre civile syrienne a éclaté, en 2011.

Alors que la Syrie et le Hezbollah ont rapidement montré du doigt l’Etat juif, Israël, qui ne répond pas aux reportages des médias étrangers, n’a fait ni ne fera aucun commentaire sur l’explosion qui a emporté ce malfaisant.

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, a minimisé la possibilité d’une implication israélienne, annonçant à la Chaîne 2: «Chaque jour au Moyen-Orient, il y a des centaines d’explosions et de règlements de comptes. Chaque fois, ils essaient de nous en accuser.  Donc, nous ne prendrons pas cela trop au sérieux.  »

« En supposant qu’il était effectivement impliqué dans une activité terroriste, je salue son départ de ce monde », a déclaré mardi le ministre des Renseignements, Israel Katz, à propos du rapport du New York Times .

Cependant, selon cette source des renseignements, le Mossad suivait Asbar depuis longtemps.

Aziz Asbar, l’un des co-directeurs du Centre d’études et de recherches scientifiques syriennes (SSRC), a été tué avec son chauffeur personnel alors qu’ils quittaient la maison d’Asbar.

Selon le site d’information Al-Manar du Hezbollah, Asbar a dirigé le département 4 du centre, qui se concentre sur le développement de tous les programmes de roquettes et de missiles balistiques en Syrie. Le département est également responsable de l’Institut 4000 qui dispose de plusieurs programmes d’armes chimiques.

Asbar était impliqué dans la fabrication d’armes chimiques, y compris le gaz Sarin, bien que la Syrie ait (superficiellement) accepté de démanteler ses stocks d’armes chimiques en 2013, selon des responsables occidentaux.

Des responsables israéliens ont exprimé des inquiétudes concernant le transfert d’armes d’Iran au Hezbollah.

Israël aurait frappé le Centre d’études et de recherches scientifiques syriennes à plusieurs reprises, le plus récemment le 22 juillet dernier, lorsque les médias arabes ont rapporté que des avions israéliens avaient frappé l’un des sites de production d’armes du centre.

Israël aurait également frappé la base présumée de l’Unité secrète 450 de l’armée arabe syrienne, une branche du Centre qui travaille sur le programme d’armes chimiques du régime Assad. Les services de renseignement occidentaux et les personnalités de l’opposition syrienne ont allégué que l’unité 450 avait dispersé des stocks d’armes chimiques dans tout le pays, ainsi qu’au Hezbollah libanais.

À la fin des années 1950, un groupe de scientifiques et d’ingénieurs allemands, qui avaient travaillé sur le programme de fusées V2 d’Hitler, a commencé à construire des missiles pour l’Égypte, provoquant une panique en Israël et contribuant au départ en retraite de David Ben Gourion. Le Mossad a tenté à plusieurs reprises de tuer les scientifiques, avant de recruter des agents à l’intérieur même du projet qui ont activement contribué à son arrêt total.
Anna Ahronheim a contribué à ce reportage.
Neutralisé à la dernière minute
La dernière étape de la guerre civile en Syrie offre une opportunité, peut-être la dernière, à toute entité qui souhaite éliminer les menaces sans payer un prix trop élevé. Au moment où la guerre prendra officiellement fin, ce qui arrivera bientôt, tout deviendra plus compliqué, des frappes aériennes aux assassinats.

 

Il est probable que cela a joué un rôle dans le meurtre du scientifique syrien Aziz Azbar au cours du week-end. L’opération combinait des capacités tactiques et de renseignement et une analyse coûts-avantages. Il a fallu un temps considérable pour rassembler les informations nécessaires, et les mesures à prendre devaient être précises, non seulement pour s’assurer qu’elles éliminaient la cible, mais aussi pour prévenir les dommages collatéraux. L’aspect opérationnel était plus simple, surtout à la lumière de la pléthore d’armes disponibles et du nombre d’agents en Syrie cherchant à agir.

Le processus de prise de décision pour une opération comme celle-ci est complexe. Les factions rebelles en Syrie sont désinhibées et auraient agi sans hésitation. Mais malgré leur revendication de la responsabilité de l’assassinat, il est peu probable qu’ils aient été derrière, non pas parce qu’ils ont pitié de la vie d’un responsable syrien, mais parce qu’Azbar n’était pas une cible attrayante et ne valait pas la peine d’y consacrer des efforts importants, au moment où ils luttent avec leur dernier souffle.

Il est plus probable que d’autres soient plus intéressés par les activités d’Azbar. C’était un ingénieur de missiles de haut rang, numéro 3 de l’industrie syrienne des armes, un proche associé du président syrien Bashar Assad et le point de convergence des intérêts des armements irano-syrien-hezbollah.

Pendant des années, cet axe d’armement a été un point focal pour Israël, en raison des tentatives du Hezbollah de s’armer et des efforts supplémentaires déployés l’année dernière pour établir et armer les milices iraniennes en Syrie. Azbar a supervisé la production de missiles en Syrie et, selon des rapports étrangers, a récemment participé à la préparation de la production de missiles au Liban. Pour Israël, c’est un problème critique. Selon les mêmes rapports, Israël a pris soin de frapper les convois d’armes sur le sol syrien avant leur entrée au Liban afin d’éviter une escalade avec le Hezbollah, ce qui a clairement indiqué qu’il considérerait une frappe sur le territoire libanais comme un casus belli.

Si elle commence, la fabrication de missiles de précision au Liban éliminerait le besoin de convois d’armes et permettrait au Hezbollah de renforcer ses capacités sans crainte. Sortir Azbar du jeu n’empêchera personne au Liban d’acquérir la capacité de fabriquer ses propres missiles, mais cela compliquera certainement les choses pour l’Iran et le Hezbollah, car il n’était pas seulement une source de connaissances, mais aussi une confiance. Il faudra du temps pour trouver un remplaçant.

C’est une autre étape d’une longue bataille, tout comme la série de frappes en Syrie attribuées à Israël, dont trois au moins visaient l’usine où travaillait Azbar. Il est rare que tuer une personne change tout, mais dans une guerre de l’ombre comme celle-ci, tout retard causé à l’autre côté, chaque fois qu’ils sont obligés de soupçonner qu’ils pourraient avoir une taupe installée en haut lieu, la menace et, ce faisant, maintient la prochaine guerre à distance.

israelhayom.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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Marie Patrick

Israel est parfaitement fondé à protéger ses citoyens en agissant préventivement, ce que ne savent pas faire les nations occidentales, au premier rang desquelles,la France émasculee de l’islamophile Macron.
La vie d’un citoyen israélien vaudra toujours plus que celle d’un assassin.

abdel

Voila des siècles que des groupes d’idiots se disputent le droit d’avoir raison contre l’autre, l’étranger, le barbare, le méchant d’en face. Un article dans un journal énonce la forte possibilité que le mossad soit responsable de…, et voila le résultat. Les uns disent impossible, les autres, mais oui c’est bien sur.
Le seul élément qui soit affirmé est la mort de Aziz Asbar. Ce qui amène au point suivant, bien plus important que ces disputes de clocher : aucune des parties en présence ne veut la paix. Du moins ceux qui décident, et ont la capacité à la mettre en place.
Tout comme le Japon en 1945. L’empereur Iro Hito voulait la paix, et la fin de la guerre, mais pas ses généraux, ni ses proches. Qui méprisaient les populations, et ne voyaient que leurs désirs. Israel et la Palestine c’est pareil. La majorité des populations veulent la paix, et se moquent de la manière du voisin d’égorger un mouton, tant qu’ils peuvent continuer à pratiquer leurs religions. Mais leurs chefs ne sont pas d’accord, et veulent continuer leur conflit jusqu’à la complète disparition de leur ennemis imaginaire.
Voila ce qui compte. Alors oui, un homme a été tué. Le mossad est probablement responsable, mais y’a-t’il volonté de parvenir à la paix, et à une vie en communauté ? NON, aucun détenteur de pouvoir ne le veut, car alors la paix signifie la fin du controle des populations, et donc de leur jeu débile et mortel (pour les autres).
Des chefs irresponsables voila tout ce qui reste du reve d’Israel. Et c’est le seul résultat visible de cette guerre larvée, menée par des moutons idiots, qui se font égorger en criant « Vive les *******, et que meurent les ######## », de chaque coté.
Bonne chance pour la suite, mais la paix n’arrivera que lorsque les peuples le voudront vraiment.

Reza pahlavi2

Comment le mossad peut-il avoir des agents dans ce bordel syrien ? C’est impossible ..
Certains même qu’en ils pètent accusent Israël .. c’est le principe fondamental des ennemis d’Israël : toujours accuser Israël …