La détermination de Téhéran à faire payer à Israël se’s attaques de missiles aériens contre la Base T-4 a été transmise le 11 avril par les révélations sur ses 7 gardiens de la révolution tués lors de l’attaque. L’Iran n’a jamais, au cours de ses sept années d’intervention dans la guerre en Syrie, publié ses pertes militaires.

Mais mercredi 11 avril, pour la première fois, l’organe de presse et porte-parole des Gardiens de la Révolution, l’agence Tasmin, a fait criculer les noms et photos des sept membres de son unité aérospatiale, morts au cours de la frappe de missiles lancés contre le bastion de l’énorme base qu’ils partagent avec les forces aériennes russes et syriennes. L’agence a aussi diffusé des images décrivant précisément la lourdeur des dégâts matériels subis.

En disant (une partie de) la vérité quant à ses revers douloureux, le régime iranien a implicitement assuré à son public que ce ne serait pas en vain, et qu’il s’engage à régler ses compte avec l’ennemi pour les morts et les dégâts qui ont été publiquement exposés. Le conseiller principal du Guide Suprême, Ali Akbar Velayati, l’a déclaré sans ménagement en arrivant à Damas, mardi : « Les frappes aériennes d’Israël contre la base aérienne syrienne ne restera pas sans réponse », a t-il dit. Alors qu’il s’exprimait, Téhéran a obtenu le soutien de son allié à Moscou, avec la visite d’Alexander Lavrentiev, l’émissaire spécial russe sur la Syrie.

Lors d’une rencontre proloNgée avec le conseiller national à la sécurité, le Vice-Amiral Ali Shamkhani, le Russe a déclaré que la décision de l’Iran, quant à la réplique militaire qu’il envisage pour faire payer l’attaque contre la Base aérienne T-4, est compréhensible. Il a alors proposé de conjuguer l’action de l’Iran contre Israël avec les plans de la Russie visnat à contrer l’opération imminente qui va vraisemblablement être menée par les Américains en Syrie.

Les responsables iraniens et russes sont du même avis que la frappe israélienne contre la base T-4 n’était que le coup d’envoi de cette opération et que le prochain cycle d’attaque prendra en ligne de mire des cibles iraniennes et probablement russes en Syrie. Sur ce point, ils ont cité le Président Trump, qui a déclaré lundi 9 avril, en réplique à l’attaque à) l’arme chimique de Douma : « Nous ne pouvons permettre des atrocités telles que celles-ci… (Peu importe) Qu’il s’agisse des Russes, qu’il s’agisse de la Syrie, ou de l’Iran, c’est tous ensemble, on trouvera une solution ».

Those sources misread Moscow’s intent. The Russian ambassador to Beirut put them straight on this when he said on Wednesday. “If there is a strike by the Americans then … the missiles will be downed and even their launch sites would be targeted.”

Le veto russe mardi soir contre la motion américaine au Conseil de Sécurité de l’ONU en vue d’une enquête sur la nature chimique ou pas de l’attaque sur Doum,a envoyé ce message à Washington : Moscou a achevé ses préparatifs pour contrer une frappe dirigée par les Etats-Unis contre la Syrie. Cela a aussi exclu un scénario avancé par certaines sources à Washington :

elles maintenaient que le fait de reporter l’opération américaine pour des consultations finales avec Paris et Londres serait bénéfique, puisque cela offre tout le temps nécessaire aux Russes pour qu’ils évacuent lrs bases qu’ils partagent avec l’Iran et replacent leurs troupes dans des endroits hors de danger.

Tout aussi désynchronisée est la théorie avancée au cours des 24 dernières heures, par certaines sources à Jérusalem, disant qu’Israël ne participerait pas au jeu de l’opération punitive américano-anglo-française contre le régime Assad en Syrie, puisque son seul intérêt repose sur les actions consistant à empêcher l’Iran d’établir une présence militaire dans ce pays.

Cette théorie n’est plus pertinente, parce que quoi que fasse Israël à présent, il n’est pas tiré d’affaire. Pour Moscou, Téhéran et Damas, Israël fait partie intégrante de l’alliance dirigée par les Etats-Unis et l’Etat Hébreu est perçu comme celui qui a frappé les trois coups de l’opération contre la Syrie. Par conséquent, alors qu’Israël se préparait, à l’origine à une frappe iranienne limitée sur sa frontière nord, on peut craindre qu’une installation militaire profondément ancrée à l’intérieur du pays ne devienne le type de cibles visées par l’Axe irano-russe.

Au cours de la journée de mercredi, le premier ministre Binyamin Netanyahu a mené des consultations consécutives avec tous ses hauts conseillers sécuritaires : le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman, le chef d’Etat-Major, le Lt. Gen. Gady Eisenklot, le Commandant des Forces Aériennes, le Maj. Gen. Amikam Nurkin, le Directeur des  Renseignements militaires, le Maj. Gen. Tamir Heiman et le chef du Conseil National de Sécurité,  Meir Ben-Shabbat.

 Apr 11, 2018 @ 12:50 Binyamin Netanyahu, Iran, Iranian losses, Israel, Russia, T-4 air base, US-French-UK operation in Syria

Moscow and Tehran link up to strike Israeli targets in response for US-led operation in Syria