Les centrales nucléaires françaises sont vulnérables à des attaques extérieures, ont assuré mardi des experts mandatés par Greenpeace, réclamant en particulier une meilleure sécurisation des piscines de stockage du combustible usé.
EDF a immédiatement rejeté ces accusations, assurant que les centrales françaises étaient « sûres, bien surveillées et très bien protégées ».
Dans un rapport dont les extraits les moins sensibles ont été publiés mardi, sept experts mandatés par l’ONG se sont penchés en particulier sur la capacité de résistance des piscines d’entreposage des combustibles nucléaires usés, en France et dans les centrales belges de Doel et Tihange.
Ils pointent du doigt le fait que ces piscines, qui peuvent contenir plus de combustibles que les coeurs des réacteurs, ne sont pas protégées comme ces derniers par des enceintes de confinement renforcées.