Dans la France Profonde décivilisatrice ont prend la fâchiste habitude d’appeler un incitateur à la haine un « chercheur ». Lamentable! Que cette université-poubelle sombre dans l’oubli … 

– Capture d’écran du communiqué de l’Université de Limoges.
Antiracisme

Sous pression, l’Université de Limoges annule son séminaire « d’études décoloniales » avec Houria Bouteldja

L’Université de Limoges avait annoncé un séminaire d' »études décoloniales » avec en invitée Houria Bouteldja, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR). Le séminaire a finalement été annulé suite à la polémique, Frédérique Vidal ayant également appelé les universités « à la vigilance ».

Le séminaire d’études décoloniales qui devait se tenir à l’Université de Limoges ce 24 novembre, avec en invitée star Houria Bouteldja, n’aura finalement pas lieu. Les organisateurs ont finalement reculé face au tollé provoqué par les thèses de Houria Bouteldja, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR), et de son dernier livre Les Blancs, les Juifs et nous : vers une politique de l’amour révolutionnaire. Le politologue et membre de la France insoumise Thomas Guénolé en avait justement démontré le caractère raciste et homophobe. Il dénonçait aussi la volonté affichée du PIR de remplacer la lutte des classes par la lutte des races dans les logiciels de pensée de la gauche française.

 

Dans un texte publié ce mercredi 22 novembre, les organisateurs du séminaire ont précisé « qu’aucun propos de près ou de loin discriminatoire n’aurait été toléré, de la part de qui que ce soit » à l’occasion de ce séminaire et qu' »il s’agissait d’instaurer un débat contradictoire entre l’auteure (Houria Bouteldja) et des chercheurs, dans la plus pure tradition académique », et ont déclaré préférer annuler la rencontre notamment parce qu’elle « ne saurait se dérouler dans des conditions minimales de sérénité propices à un débat universitaire, voire de sécurité.« 

 

Annulation du séminaire d’études décoloniales au cours
duquel devait intervenir Houria Bouteldja > http://unil.im/annulationseminaire 

Peut-être aussi que l’Université de Limoges a voulu éviter de s’attirer les foudres de Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur. Sur son compte Twitter, quelques heures avant que le séminaire ne soit officiellement annulé, la ministre avait publié un message appelant « à la vigilance » des universités quant à la propagation des « thèses racistes et antisémites » sur les bancs des facultés.

J’appelle les universités à la vigilance. Quand des thèses racistes et antisémites sont propagées en leur sein, c’est notre pacte républicain qui est menacé.

La veille, la ministre ainsi que son collègue à l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avaient été interpellés par la LICRA, le Printemps républicain, le Comité Laïcité République et le Grand Orient de France qui faisaient part de leur émotion face à « cette offensive idéologique (…) actuellement à l’oeuvre » qui « vise à fissurer le socle des valeurs fondatrices de la République », évoquant notamment les formations syndicales en « non-mixité » du syndicat Sud Éducation ou du séminaire à Limoges en présence d’Houria Bouteldja.

L’annulation du séminaire d’études décoloniales a d’ailleurs été accueillie comme une bonne nouvelle par certains signataires de la lettre aux ministres de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale.

Je me félicite de l’annulation de la visite de Mme Bouteldja à Limoges. Les thèses racistes, antisémites et homophobes n’ont pas leur place dans nos universités.

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Limoges: L’invitation d’Houria Bouteldja par l’université de la ville fait polémique

EXTREMISME Coutumière des déclarations communautaristes et polémiques, Bouteldja est l’invitée d’honneur d’un séminaire organisée dans l’université ce vendredi…

D. D.

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Houria Bouteldja.

Houria Bouteldja. — f . scheiber / 20minutes

La porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR) Houria Bouteldja est une nouvelle fois au cœur d’une polémique. En cause, son invitation à participer à un « séminaire d’études décoloniales » à l’université de Limoges ce vendredi. Homophobie, antisémitisme, racisme anti-blanc, l’auteur du livre Les Blancs, les Juifs et nous est accusée par ses détracteurs d’être dans une logique purement communautariste.

>> A lire aussi : France Insoumise: La députée Obono critiquée après avoir qualifiée Bouteldja de «camarade»

Elle dénonce le « philosémitisme d’Etat », pose à côté d’un graffiti « les sionistes au goulag », explique à qui veut l’entendre que « comme chacun sait, la tarlouze n’est pas tout à fait un homme. Ainsi, l’Arabe qui perd sa puissance virile n’est plus un homme » ou encore « si une femme noire est violée par un noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire ».

Listant nombre de ses sorties outrancières, Stéphane Dorin, professeur de sociologie de l’université de Limoges, avait dénoncé dans une lettre ouverte la venue de Bouteldja.

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Lettre ouverte pour l’interdiction de la conférence de Houria Bouteldja dans les locaux de l’université de Limoges @unilim à la @Unilim_FLSH le 24/11 @DILCRAH @SOS_Racisme @_LICRA_@denisdevilliers

« Pas question » d’annuler affirme le président de l’université

La Licra a aussi commenté dans un communiqué cette invitation. Elle critique notamment l’ouvrage de Bouteldja, « trempé dans l’essentialisation, la réhabilitation des races, l’obsession des Juifs et le compagnonnage avec l’islam politique ».

Comme le rappelle le Populaire du centre, le PIR de Bouteldja considère que « la République est un système politique, idéologique et social basé sur les inégalités raciales au sein de l’Hexagone, à l’encontre de l’immigration coloniale et de ses enfants et plus spécifiquement des Noirs, des Arabes et des musulmans ». Un positionnement qui apparaît en opposition avec les valeurs de l’enseignement supérieur.

>> A lire aussi : Les indigènes de la République: Jean-Luc Mélenchon affirme être «en totale opposition» avec le parti

L’annonce de la conférence a en tout cas disparu du site de l’université de Limoges. Mais son directeur explique qu’il n’est « pas question » d’annuler. « Ce qui nous intéresse, c’est un séminaire de recherche, c’est la confrontation d’idées dans un cadre scientifique […] Si on commence à mettre des censures a priori, on sort de ce cadre de cette liberté » s’est défendu Alain Célérier chez nos confrères de France 3 Nouvelle-Aquitaine.

20minutes.fr

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