Le Maguen David qui se trouve au centre du drapeau de l’Etat d’Israël, celui que nous portons souvent pendu à une chaîne, est un emblème ou un symbole juif que l’on voit pourtant utilisé comme motif décoratif en bijouterie, en menuiserie ou en maçonnerie et certaines cultures étrangères utilisent l’Etoile de David dans des applications mystiques, ésotériques et voire même magiques  sans savoir obligatoirement leur sens caché  et leur portée.

En Inde,  notamment chez les Brahmanistes[1],  le Maguen David apparaît souvent comme motif de protection sur des soubassements et ce depuis des millénaires. La Torah nous rapporte dans la Genèse que les fils qu’Abraham engendra avec Ketoura[2] se dirigèrent vers l’Extrême Orient (Inde, Chine etc…). Les Etoiles de David trouvées dans les temples bouddhistes[3] sont désignées sous l’appellation de « Sri Yantra » ou « Sri Shakra » qui est pour eux un symbole de richesse, de réussite et de protection.

Pour quelle raison cette emblème s’appelle-t-il Maguen David ?

Maguen en hébreu désigne quelque chose (ou quelqu’un qui protège) et l’histoire nous rapporte que lorsque David sortait à la guerre, il arborait à son bras un bouclier sur lequel  figurait une « Etoile de David » à 6 branches et au centre de cette étoile se trouvait gravé le chandelier tel qu’il se trouve ci-dessous  dont la force mystique est immense, pour la réussite, écarter les mauvaises influences et bien d’autres segouloth encore.

Dans quels domaines la Maguen David exerce-t-elle de l’influence ?

La plupart des domaines concernés sont discernables dans la forme du Maguen David : la vie de couple, l’abondance,  les lettres hébraïques et leur influence sur la nature humaine, la bénédiction qui se trouve dans l’argent et, comment retrouver le Maguen David dans la nature.

Chacun de ces domaines va être repris ci-dessous.

LA VIE DE COUPLE : Tout le monde sait que l’Etoile de David est construite avec deux triangles isocèles dont l’un comporte son sommet dirigé vers le haut et le second a sa pointe dirigée vers le bas. C’est un peu comme dans le Yin et le Yang où l’un représente le genre masculin et l’autre le genre féminin. Les deux triangles sont donc superposés pour se rassembler et ne plus former qu’une seule figure complète les deux triangles n’étant chacun qu’une demi-figure : lors de la Création D avait formé un être qui était à la fois masculin et féminin puis Il les a séparés et Adam a reconnu en Eve qu’elle était bien « chair de sa chair » et par conséquent    elle est  sa  « moitié ». Dans la Tradition juive d’ailleurs lorsqu’un homme se marie, on dit de lui que dès lors il est « complet ».

Beaucoup tourne ceci en dérision mais, il faut  saisir toute l’importance qui est ici sous-entendue :

La masculinité est définie comme « influente » alors que la féminité est « réceptive ». Par exemple : le soleil  (masculin) luit tout le jour et la lune (féminin) capte ces rayons pour répandre  leur lumière durant le nuit.

Lorsque les deux triangles sont  « unis » ils forment six petits triangles et, en leur centre se forme un hexagone qui est la « kedousha » ou sainteté.

Le triangle dont la pointe est dirigée vers le bas transmet au triangle dont la pointe est dirigée vers le haut sa force avec autant d’intensité que le triangle du bas reçoit et retransmet c’est la raison pour laquelle il y a égalité et stabilité. Lorsque le couple formé par ces deux triangles se regroupe avec intensité pour montrer que les deux triangles ensemble ne sont qu’un seul corps concentré sur une seule et unique âme.

Ainsi nous avons l’habitude de dire que l’homme (איש) est un mot formé des trois lettres hébraïques alef-youd-shine alors que la femme (אשה)  et, si les deux membres du couple y mettent du leur pour se respecter l’un-l’autre, pour donner l’un à l’autre, alors l’harmonie règnera dans le couple, l’amour et le respect et ils recevront une bénédiction particulière car la Shekhina ou Présence divine siègera sur leur demeure tout comme lorsque Rebecca épousa Isaac et que la Shekhina revint se reposer sur la tente de Sara  (Rashi sur Genèse XXIV, 67 et Bereshit Rabba 60,16), car les lettres youd et hé forment l’un des noms de D (y-a-h) qui habite avec le couple. Sinon, nous retransmet la Tradition, le Shekhina s’envolera  (les lettres youd et hé) et ne resteront entre les membres du couple que les lettres alef et shine qui forment le mot esh ou feu  qui « dévorera » le couple jusqu’à le détruire.

Le cadre extérieur du Maguen David retrace le monde matériel  (gashmiyout) alors que l’hexagone intérieur représente l’âme, ou le monde spirituel (rouhaniyout).

Un corps  (l’enveloppe) ne peut survivre en étant faible et non habité par son esprit c’est la raison pour laquelle même à 80 ans, un homme qui est redevenu seul doit penser à se marier pour continuer à vivre sur un niveau spirituel (rouhani) semblable sinon supérieur à ce qu’il avait avant, lorsqu’il était déjà marié. Car, c’est par les mérites de la femme que l’homme s’accomplit tout comme l’avait proclamé Rabbi Akiba devant ses élèves lorsque Rahel bat Kalba Sabouâ s’était approchée pour accueillir son mari devenu maître de 24000 élèves . En effet, ces élèves avaient écarté Rahel et Akiba a déclaré : « laissez-la s’approcher car c’est grâce à elle que je suis devenu ce que je suis ». Ainsi, le « kavod hadadi » le respect mutuel  que les membres du couple se vouent mutuellement attire la Shekhina et la berakha.

Afin de comprendre le SECRET QUI RESIDE DANS L’ABONDANCE il faut considérer les deux traits parallèles qui sont les bases respectives des deux triangles. L’une de ces bases fait face au monde supérieur alors que l’autre bas fait face au monde inférieur.

Chaque chose que nous faisons dans ce monde-ci  est répercutée dans le monde supérieur car toute chose, toute parole a son propre impact.

Lorsqu’HaShem  demande à Ses créatures d’observer Ses commandements et IL promet toutes sortes de bienfaits dont IL comblera le genre humain, cela signifie que rien n’est gratuit.  Tout se passe comme si D était en attente de recevoir des forces pour bénir Ses créatures et ces forces sont contenues dans les actes faits par les humains. Ainsi la base qui « fait face aux cieux »et celle qui « fait face à la terre » représentent chacune la limite à partir duquel se développe le gashmi (matériel) et le rouhani (spirituel). Or, ces deux traits ne sont RIEN sans les deux traits obliques qui aident chaque base à se maintenir. Ce qui pourrait être représenté schématiquement ainsi : le trait inférieur est le sol sur lequel nous marchons et les deux traits obliques représentent nos prières adressées à D (la pointe dirigée vers le haut) alors que le trait supérieur  qui représente les Cieux avec ses deux traits obliques pointés vers le bas viennent illustrer les bénédictions que D envoie vers la Terre et ses habitants.

Le secret des lettres hébraïques 

Dans le tableau ci-dessous on peut apercevoir comment chaque lettre est inscrite dans la figure du Maguen David. Les lettres feront l’objet d’une étude plus particulière parce que tout simplement beaucoup plus longue où l’on pourra voir que les lettres ont un lien entre elles, qu’elles ont une influence dans le monde mais aussi sur les êtres humains à travers les prénoms

 

L’argent et les bénédictions 

L’argent est une matérialité alors que la bénédiction fait partie de la spiritualité.  Ainsi en va-t-il de la semaine. Dans le texte du kidoush récité le vendredi soir et le samedi matin il est écrit que pendant les 6 jours de la semaine, l’homme doit s’acquitter de sa tâche alors que le septième jour, il doit sanctifier  ce jour pour le différencier des autres. La différence se fait d’elle-même  car les jours sont énumérés premier jour, deuxième etc… alors que le septième possède un nom propre bien à lui : il se nomme shabbat, et, si pendant les jours de la semaine, l’être humain a le devoir de se préoccuper de sa « parnassa » (de ses revenus), il a, par ailleurs, le devoir de se sanctifier le shabbat et de se reposer,  et de se consacrer à d’avantage de spiritualité en étudiant la Torah, des halakhot, en lisant des Tehilim (psaumes), de telle façon que son âme s’élèvera. Ne dit-on pas que celui qui lit dix psaumes pendant le  shabbat  est considéré comme s’il en avait lu 10,000 !

En évoquant le caractère sacré du shabbat, on veut souligner par-là que la différence doit être faite entre les différents genres et que « sanctifier » signifie en réalité « différencier » et pas seulement pour le shabbat mais un homme qui dit à sa fiancée qu’elle est sanctifiée par une simple alliance c’est pour bien mettre en exergue que dès le moment où le fiancé met une alliance au doigt de sa fiancée, il l’attache à lui : elle n’est plus  célibataire mais elle est désignée comme l’épouse d’un tel.

La guemara  rapporte de nombreux récits pour illustrer ses enseignements et faire comprendre que l’homme qui va se soucier de ce dont il se délectera le shabbat et tout ce qu’il fera dans ce sens durant toute la semaine, lui apportera une bénédiction telle qu’il pourrait parvenir à s’enrichir.

En ce cas pourquoi chez certains n’y a-t-il pas de berakha sur la parnassa ? La réponse se trouve dans le fait que la bénédiction se fait progressivement : elle dépend d’une démarche. La halakha existe pour enseigner l’homme comment se comporter[4]. L’homme marche pour arriver au but qu’il s’est fixé et,  ce qui lui permet de se mouvoir est son genou[5]. Savoir appliquer  les commandements permet au Juif de se comporter selon la Torah et de se faire bénir : barekh. ב-ר-ך . Ce mot comporte un élément didactique important car, en effet, la lettre ב’  a  une valeur numérique de 2.  La lettre  כ’  a une valeur numérique de 20 et le ר’une valeur numérique de 200 ! Plus, l’homme ajoute des éléments positifs dans sa vie spirituelle et plus la récompense sera effective.

Si nous observons encore une fois le Maguen David, nous pourrons noter que l’étoile est composée de 6 branches et qu’avec l’hexagone au centre nous arrivons à 7  et, en tout, dans l’étoile nous avons 8 triangles  (6 petits et deux grands).

Ces chiffres sont en rapport avec des notions très précises du judaïsme :

6 = ce sont les six dimensions de l’Univers : les quatre directions (sud, est, ouest et nord) et les deux supra directions qui permettent de saisir le monde en trois dimensions : le haut et le bas.[6] Donc 6 est le matériel contenu dans l’Univers.

7 = c’est le spirituel contenu dans la nature c’est la raison pour laquelle shabbat est le septième jour.

8 = c’est le spirituel sans « contenant » matériel qui se trouve en dehors du cadre naturel.

La finalité du Juif est d’être un exemple pour les autres nations comme si les « autres » s’agrippaient au bas du Maguen David pour s’élever spirituellement mis, que se passe-t-il lorsque le Juif va vivre dans l’imitation des autres, cela se passe comme si le Maguen David était entraîné vers le fond vers les sphères inférieures, comme si les Juifs étaient plongés dans la boue.

Lorsque l’on travaille 6 jours et que le septième on se consacre au spirituel et au sacré, c’est un peu comme si l’on prenait de l’huile pour allumer une lampe mais qu’à chaque fois on en versait une partie dans le réservoir central pour que le septième jour arrivé, la lampe luise sans cesse !!!

Nous avons une neshama   que nous nourrissons spirituellement chaque jour par nos actions et nos études et, lorsqu’arrive le shabbat, l’âme est si bien nourrie qu’elle brille seule et que cela resplendit sur nos vies et bien sûr sur l’argent que nous gagnons.

L’oeuvre majeure du penseur juif Franz Rosenzweig propose une lecture de l’Etoile de David.


L’inspiration géniale de Rosenzweig consiste en ceci : dans la Bible le trinôme Création Révélation Rédemption est linéaire. La Création est à l’origine ; la Révélation est au milieu, la Rédemption à la fin. De ce schéma linéaire, Rosenzweig fait un schéma stellaire.
Une première constellation est représentée parla triade philosophique universelle : Dieu, le Monde, l’Homme. Une seconde par la triade philosophique biblique et
juive : Création, Révélation, Rédemption. Sans les éléments constitutifs de la seconde triade, ceux de la première resteraient isolés, coupés l’un de l’autre, cloîtrés dans leur ipséité. C’est la triade juive qui permet à Dieu de communiquer avec le Monde (Création), qui permet à Dieu de communiquer avec l’Homme (Révélation), qui permet à l’Homme de communiquer avec le Monde (Rédemption : transformation du Monde en vue de sa finalité divine).
Ces trois types de rapports représentent pour Rosenzweig la structure authentique de l’expérience humaine. La Création, c’est l’expérience immédiate faite par l’homme que l’être –là du monde est bon. La Révélation désigne l’expérience de la parole divine dans la prière et dans le rituel : la Rédemption, c’est l’effort utopique qui est le fondement de tout agir humain.
« Ce n’est pas que le faire entraîne nécessairement un comprendre. Mais on comprend autrement quand on comprend à partir d’un faire. »
« Dans les deux triangles superposés, l’Etoile reflétait ses éléments et la composition de ses éléments de manière à reflèter une voie unique ; de même, les organes du visage se partagent aussi en deux niveaux. En effet les points vivants du visage ne sont-ils pas ceux qui le font entrer en relation avec le monde alentour, que cette relation soit receptive ou active ? De même que la structure du visage est dominée par le front, de même sa vie, c’est-à-dire tout ce qui tourne autour des yeux et qui en rayonne, se concentre sur la bouche…C’est dans les yeux que brille l’éternel visage de l’homme. »
Dieu se prive de soi-même en faveur du monde dans l’acte de la création, et en faveur de l’homme au moment de la révélation. L’homme pour sa part, se dédie-il au monde, et son agir dirigé vers utopie radicale désigne la rédemption.
C’est L’Etoile de la Rédemption, titre du livre, clef de son système de pensée qui peut se résumer ainsi :
d’abord la pensée juive, avec son schéma biblique tri thématique, a un sens universel ; dans un second temps la pensée juive donne à l’universel un sens.
Le thème de la Rédemption est particulièrement présent. Dans une lettre datant de l’année 1917, Franz Rosenzweig évoque le récit talmudique suivant :
« Un jour, Rabbi Yoshoua ben Levi rencontra le prophète Elie à l’entrée de la grotte de Rabbi Shimon ben Yohai et lui demanda : Quand le Messie viendra-t-il ? Elie lui répondit : Va lui demander.- Mais où puis-je le trouver ? – Aux portes de Rome. – Et comment pourrais-je le reconnaître ?- Il est assis parmi les pauvres et les malades et panse leurs plaies (…). Rabbi Yoshoua alla trouver le Messie (…) et lui demanda, Maître, quand viendras-tu ? Le Messie lui répondit : Aujourd’hui. Sur ce, Rabbi Yoshoua retourna vers le prophète Elie. Celui-ci lui demanda : Que t’a dit le Messie ? (…) Rabbi Yoshoua lui répondit : Il m’a menti, car il dit : Aujourd’hui mais il n’est pas venu. Alors Elie lui répondit : (Tu n’as pas compris sa réponse) ; le Messie t’a cité un verset des Psaumes (95, 7) : « Aujourd’hui, si vous écoutez Sa voix. » (Sanhédrin, 98A)
Dans la suite de sa lettre, Rosenzweig commente ce récit en distinguant entre deux significations du mot « aujourd’hui » :
« Il y a un aujourd’hui qui n’est qu’un pont vers demain, et il y a un autre aujourd’hui qui est un tremplin vers l’éternité. »
Rosenzweig déchiffre le sens des deux représentations de la Rédemption selon le judaïsme et le christianisme, dans les formes de leur vie communautaire, dans leur calendrier, dans leur liturgie et dans leurs institutions.
Ce sont « les deux cadrans du temps toujours renouvelé ».
Les deux sont caractérisés par la création d’un « temps sacré » qui leur évite les péripéties et les contingences de l’histoire et de vivre dans l’éternité. Le temps sacré est fondé sur le retour régulier des fêtes, provoque l’arrêt du flux continu et infini du temps naturel et du temps historique, en créant ainsi une espèce d’éternité au milieu du temps.
« Tous les jours de l’année l’ânesse parlante de Biléam me parait relever de la légende sauf pendant le chabbat où on lit la péricope de Balaq ; là elle me parle »
Dans cette perspective, christianisme et judaïsme sont deux alliances valables : d’une part, « voie éternelle » offerte au monde païen grâce au christianisme, d’autre part « vie éternelle » accordée au peuple juif afin qu’il poursuive le Royaume de Dieu, hors du flot de l’histoire jusqu’à la Rédemption : il montre à l’humanité le modèle d’une vie communautaire qui est détaché du processus de développement immanent à la temporalité. Tous les deux appartiennent à titre égal à l’image totale de la vérité.
En savoir plus sur https://jforum.fr/letoile-de-la-redemption-de-franz-rosenzweig.html#e3xyITzAFDrcFBJf.99

 

Caroline Elishéva REBOUH.

 

[1] Secte Indoue (brahmanisme) se rapprochant du bouddhisme, le Maguen David est rattaché à « Saravajti » .  Dans Brahman on reconnaît le nom d’Abraham et  Saravajti signifie en quelque sorte : Mme Sara.

[2] Ketoura était Hagar (genèse XXV,6). Les fils qu’Abraham eut avec ses concubines furent envoyés vers l’Orient (d’Israël c’est-à-dire l’Extrême Orient en termes actuels) et ces fils d’Abraham ont « diffusé » partout où ils fondirent des familles les enseignements reçus par leur père.

[3] Les Brahmanistes se rapprochent souvent du bouddhisme.

[4] Halakha vient du verbe « lalékhet » marcher : הלכה / ללכת.

[5] Genou = ברך  en hébreu bérekh où l’on retrouve la racine du verbe signifiant bénir ב-ר-ך.

[6]  Pendant la fête de Souccoth nous agitons le bouquet constitué des quatre espèces végétales dans les six directions citées ci-dessus.

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Disraeli

« Chacun interprète le Magen Dawid comme il lui plaît.. Ce qu’ont en commun toutes ces interprétations, est que leur témérité n’a d’égale que leur ineptie », Gershon Sholem en 1949.

Et surtout, il y a lieu de lire « Comme un lis entre les chardons » – De la symbolique de la fleur de lis aux origines du Magen Dawid, par Victor Klagsbald, expert reconnu en art juif dans son ouvrage « A l’ombre de Dieu » (ed. Peeters).