Le Pentagone a stoppé ses opérations contre Daesh dans l’Est de la Syrie, parce que de nombreux membres des YPG font mouvement pour résister à l’envahisseur ottoman à Afrin

Pentagon Halts Operations Against ISIS In Eastern Syria Because YPG Members Move To Fight Turkish Forces In Afrin

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le 5 mars, le Pentagone a annoncé que l’Opération turque « Rameau d’Olivier » contre les Unités de protection du Peuple Kurde (YPG) dans la zone d’Afrin a conduit à une « pause opérationnelle » dans les efforts menés par les Etats-unis contre Daesh dans l’Est de la Syrie.

Le Porte-Parole du Pentagone, le Colonel Robbert Manning a ajouté que cette pause opérationnelle n’affecte pas les frappes américaines contre Daesh et que les Forces Démocratiques Syriennes contrôlent toujours le territoire qu’elles ont reconquis.

Un autre porte-parole du Pentagone, le Major Adrian Rankine-Galloway, déclare :

certains combattants opérant au sein des FDS ont décidé de quitter les opérations dans la vallée du Moyen Euphrate pour combattre ailleurs, probablement à Afrin”

Ainsi,Washington reconnaît-il au moins que les YPG sont la principale, sinon la seule force terrestre capable de combattre Daesh. Ce qui n’empêche pas les FDS de former au fur et à mesure, d’autres combattants issus également d’autres ethnies.

 

D’un autre coté, les Etats-Unis vont devoir renforcer leurs effectifs ou trouver des moyens diplomatiques de soulager la pression turque contre les Kurdes d’Afrin. Quoi qu’il en soit, du fait de cette intervention turque, le problème de Daesh n’est pas prêt d’être régler définitivement, comme certains auraient voulu l’accroire il y a encore peu. De là à penser qu’Erdogan a toujours considéré la présence de Daesh comme un atout-maître, lui permettant d’organiser son triple-chantage : sur les réfugiés vers l’Europe, sur le risque d’attentats renouvelés, à partir de la survivance de suffisamment d’isolats en Syrie, même si cela ne ressemble plus à un Califat ; sur l’élimination des Kurdes qu’il considère comme une menace et qu’il tue en toute impunité, là où Daesh a échoué, il n’y a qu’un pas.

Les 5 et 6 mars, les forces armées turques et leurs supplétifs issus du Jahbat al-Nusra et d’autres groupes terroristes ont continué d’avancer : ils auraient conquis les villages de Qurayriyah, Qatirah, Karakih et seraient entrés dans le centre du district de Sharan. Les affrontements se poursuivent.

La combattante Vian Souran a tenu sa promesse  de protéger Afrin jusqu’à sa dernière goutte de sang, prête à rejoindre le convoi des martyrs de la Résistance. E lle a recommandé d’écrire sous sa photographie : « Afrin n’est pas seule, au cas où je tomberait au combat pour la défendre ».

La combattante Vian Souran, des Unités Féminines de Protection du peuple kurde a été tuée lors de combats dans le district de Shia, dans le canton d’Afrin, entre les Unités Féminines de Protection du Peuple Kurde, d’un côté, et l’armée d’Occupation turque et ses mercenaire, de l’autre.

©JForum et agences.

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