Les images- satellite montrent que la marine russe a quitté le port de Tartous, en Syrie par anticipation sur la probable frappe américaine
Les images satellites révèlent que la quasi-totalité des navires de Moscou sont partis du port de Tartus, probablement en prévision d’une éventuelle confrontation militaire
La Russie a déplacé la quasi-totalité de ses navires de guerre du port de Tartous en Syrie en prévision d’une éventuelle frappe du pays par les Etats-Unis, selon des images satellitaires publiées mercredi.
Ce développement intervient un jour après que le président américain Donald Trump ait émis un avertissement sévère d’une frappe imminente en représailles d’une attaque chimique présumée dans la ville de Douma par les forces du président syrien Bashar Assad, indiquant une confrontation militaire potentielle entre les deux superpuissances.
Les photos ont été postées sur Twitter par ImageSat International, une compagnie israélienne qui se concentre sur l’imagerie satellitaire à haute résolution.
L’une d’entre elles, non datée, montre ce que ImageSat a décrit comme le déploiement régulier par la Russie de ses navires de guerre à Tartous. Il comprenait 11 navires de guerre, cargos et sous-marins.
Une deuxième image montre que la plupart de ces navires sont partis mercredi 11 avril, après que Trump ait émis l’avertissement, un seul sous-marin de classe Kilo restant dans le port syrien.
Le reste a été « déployé en mer en raison d’éventuelles frappes à venir », selon ImageSat.
Plus tôt cette semaine, Trump a averti que « les missiles vont arriver » et a dit à la Russie « Vous ne devriez pas être le partenaire d’un animal qui tueur au gaz et qui tue son peuple et s’en réjouit! » – et il a déclaré que les relations avec la Russie sont les pires, même durant la guerre froide et qu’elles ne font que plonger au point le plus faible.
Les tweets guerriers de Trump sont venus en réponse à un avertissement de l’ambassadeur de Russie à Beyrouth, qui s’est rendu sur un réseau de télévision dirigé par le groupe terroriste Hezbollah pour déclarer que tous les missiles américains seraient abattus « ainsi que les sources d’où ils ont été tirés ».
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a échoué à trouver une solution diplomatique, le secrétaire général Antonio Guterres a averti mercredi que le temps presse.
« Aujourd’hui, j’ai appelé les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité à réitérer ma profonde préoccupation face aux risques de l’impasse actuelle et souligné la nécessité d’éviter que la situation ne devienne incontrôlable », a-t-il déclaré. en faisant référence à la Russie, à la Chine, à la France et à la Grande-Bretagne.
Moscou et Washington ont jusqu’ici opposé leur veto aux propositions de l’autre pour mettre en place une enquête internationale sur l’utilisation des armes chimiques.
Les adversaires de l’action unilatérale des États-Unis ont appelé à une réunion d’urgence à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU pour jeudi.
Par ailleurs, Moscou a déclaré que l’ancien quartier de la Ghouta orientale tenu par les rebelles – y compris Douma, la cible de l’attaque de samedi – avait été « totalement stabilisé » et serait bientôt l’objet de patrouilles gérées par la police militaire russe.
L’armée russe a continué de nier que la dernière victoire obtenue par ces forces n’est intervenue qu’après qu’Assad ait lancé une attaque chimique sur la dernière poche rebelle de l’enclave dans la banlieue de Damas, accusant plutôt l’organisation de défense civile des Casques blancs d’organiser le massacre.
La porte-parole de Trump a rejeté cette idée, et a refusé catégoriquement de reconnaître que l’inquiétude sur les risques d’une confrontation directe avec la Russie retiendrait l’armée américaine et l’empêcherait d’opérer.
« Les renseignements fournis donnent certainement une image différente », a-t-elle dit. « Le président tient la Syrie et la Russie responsables de cette attaque d’armes chimiques. »
Mais alors que les lieutenants du président russe continuaient à brandir les menaces et les allégations, Vladimir Poutine lui-même a adopté un ton plus politique et diplomatique, en faisant des remarques aux nouveaux ambassadeurs présentant leurs lettres de créance au Kremlin.
« La situation dans le monde devient de plus en plus chaotique mais nous espérons tout de même que le bon sens prévaudra enfin et que les relations internationales prendront une voie constructive », a-t-il déclaré.
©JForum averc agences
Vision primaire de cow-boy, des navires de guerre au port sont inopérants, s’il sortent ce n’est pas par « peur » mais pour menacer ! Vous croyez vraiment que Trump est cinglé au point de faire quelque chose qui ne serait pas coordonné avec les Russes ? Il est plus malin et à une vue à plus long terme que la plupart des « observateurs », va-t-en-guerre et abrutis.
http://www.bvoltaire.fr/macron-va-t-suivre-trump-ajouter-guerre-a-guerre/
Ils menacent éventuellement des regroupements de djihadistes pro-turcs (leur allié entre parenthèses) du côté d’Idlib, mais pas des sous-marins américains en approche et s’ils veulent se la donner en bataille navale, on peut imaginer qu’il y aura le compte de navires OTAN dans peu de temps dans les parages. Il ne leur est donc pas conseillé de « menacer », mais vous aimeriez tant!
L’anti-occidentalisme primaire des théoriciens de la conspiration au grand jour! Couvert, votre titre lui-même reflète la grande confusion qui règne dans votre camp, plus proche des Lepénistes pro-Poutine que de toute démarche de clarification des valeurs qui nous oppose. Vous accusez Macron de suivre Trump, le « vat-en-guerre » abruti, sans doute, mais d’un autre côté votre tendance pacifiste genre mai 1940 vous ferait dire qu’il nous faut un Montoire avec Poutine et que Trump sera le premier à le signer. Vous pataugez en plein marasme et ne savez plus à quelle boussole vous vouez.
En réalité, on se doute bien qu’il n’y aura pas de 3ème Guerre Mondiale, la semaine prochaine quand les canons vont tonner. Le véritable objectif est de cantonner le post-Soviet fort en Gaz dans ses ambitions et de le contenir jusqu’à ce u’il trouve une porte de sortie, hormis son petit protégé pas présentable et qui n’offre aucune solution en Syrie. Pour Trump c’est aussi de refroidir les ardeurs des Iraniens, trop contents de se rapprocher de nos frontières, les vôtres demeurant dans le Cantal. Boulevard Voltaire, celui qu’on confond fréquemment avec l’organe de presse du faussaire Thierry Meyssan, agent du Hezbollah et de la Syrie?
Je trouve votre article très consentant à la « nécessité » d’employer des armes chimiques, et finalement pour vous c’est « justifié » : c’est pour le bien de la réconciliation et de la réunification syrienne!. L’occident fait barrage à ce type de raisonnement, en gros depuis 1915. Vous avez quelques guerres de retard et c’est d’ailleurs ce qui a donné l’idée au petit moustachu de bâtir des « chambres à gaz ». Mais ce genre de commémoration ne vous fera pas vibrer. Le reste ne vaut pas la peine qu’on épilogue.Ce n’est pas « cowboy », c’est : « Gazons les tous D.ieu reconnaîtra les siens »! ou Dimanche on « gaze gratis ».
¨Poutine ou pas Poutine, j’attends cette punition légitime depuis août 2013 (les Russes étant très en retrait alors). Il tardait qu’un Trump arrive au pouvoir et fasse ce qu’il dit. Le problème est qu’on ne refait pas l’histoire, d’où le challenge et l’expectative de cette frappe méritée : 8 objectifs ou plus? Centres de recherche, quelques bases, entrepôts à armes chimiques… Israël a déjà procédé aux coups de semonce. Le terrain est balisé et, effectivement,les Syriens se planquent derrière les Russes, dont les navires vont errer quelques semaines sans but… Surtout pas de « menacer ».
Mais les tarés qui, chez nous, dans les journaux français, embellissent la frappe chimique d’un tortionnaire-né contre des enfants (et aussi des rebelles, dont des tendance extrême), et trouvent ça esthétique, on les laisse à leur petite perversion. C’est pas beau la guerre et l’eau ça mouille, Couvert…
3èmemnt, parler de « Va t’en-guerre », en Syrie, c’est d’une imbécillité crasse : tout ce que vous dites :c’est fermons les yeux une fois encore, Poutine ne doit pas être si méchant, laissons-le gérer pour nous en bon gouverneur de Province! Sauf qu’au passage vous oubliez que la guerre, on « n »‘y va pas »,elle est là depuis 2011, avec plus de 500.000 morts, souvent grâce aux barils de bombes largués par vos amis syriens, achetés ou livrés par leur ami iranien et que cela vous convient très bien. La question est : en supprimant violemment tous ces moyens de massacre gratuit, à l’oeil et toute l’année, a t-on une chance de contraindre Bachar à céder la place et Poutine d’arrêter de s’en accommoder « faute de mieux » ou de pire? Votre béni-ouiouisme est insupportable. D’autre part, nos intérêts sont discutés depuis belle lurette et en direct: on ne se contente pas de se faire une certaine image de Poutine Le Grand, onva lui parler en direct quand nécessaire et si son régime en Syrie ne nous convient pas, on le lui fait savoir. A partir du moment où Poutine ne peut que s’accommoder des Iraniens et les protéger, ça ne va pas et cela annonce la guerre suivante… Déjà en cours.