L’OEIL DU SPÉCIALISTE
ETAT ISLAMIQUE ET CHARS D’ASSAUT: COMMENT LES DJIHADISTES EMPLOIENT LEURS BLINDÉS EN IRAK ET EN SYRIE
Au fil des batailles contre le régime syrien, les forces irakiennes et même d’autres groupes rebelles ou djihadistes, l’Etat islamique a mis la main sur une quantité non-négligeable de chars d’assaut. Puisant dans l’expérience des anciens officiers de l’armée irakienne qui garnissent ses rangs, Daech a adapté son utilisation des blindés suivant les différents théâtres d’opération. Stéphane Mantoux, agrégé d’Histoire et spécialiste des questions de défense et observateur de référence de la stratégie de l’EI, avec l’aide de Mathieu Morant, se livre à une analyse précise, et inédite, de l’emploi de ces armes par le groupe djihadiste.
Les chars ne représentent qu’un outil de l’arsenal militaire de l’Etat islamique, que le groupe sait utiliser à bon escient.

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L’Etat islamique (EI) est, sur le plan militaire, hybride: ni armée conventionnelle, ni à proprement parler guérilla, il se situe quelque part entre les deux (on parle parfois de « techno-guérilla« ). Rien ne le montre mieux sans doute que l’emploi des chars par l’organisation djihadiste. Le char est une arme conventionnelle par définition. Le groupe extrémiste en a capturé sur le régime syrien, à l’armée irakienne et parfois à d’autres acteurs impliqués dans le conflit (rebelles syriens, milices chiites irakiennes, etc). Comment Daech emploie-t-il ces chars capturés? C’est ce que nous allons essayer de comprendre à travers un ensemble de 68 vidéos longues mises en ligne par la propagande du groupe terroriste depuis janvier 2016.

Quelques considérations générales pour commencer. Sur cet échantillon de 68 vidéos longues de l’EI, les chars apparaissent dans 17 vidéos, soit 25%. C’est relativement important sans être prépondérant, on le voit bien. Beaucoup plus intéressante en revanche est la répartition des chars sur le théâtre des opérations: sur 17 vidéos, 15 se situent en Syrie et 2 seulement en Irak, et tout récemment (d’octobre à décembre 2016). La wilayat Homs (est de la Syrie) est représentée cinq fois, la wilayat al-Khayr (est de la Syrie, autour de Deir Ezzor) trois fois, la wilayat Dimashq (région de Damas) deux fois, la wilayat al-Barakah (nord-est de la Syrie) deux fois, et les wilayats Hama, Halab (Alep) et Raqqa un fois chacune. En Irak, ce sont les wilayats Ninive (Mossoul) et al-Jazirah (nord-ouest de l’Irak, à l’ouest de Mossoul) qui sont concernées.

Ces statistiques nous montrent plusieurs choses. D’abord, l’Etat islamique emploie ses chars en Syrie et quasiment pas en Irak, parce que les conditions sont plus favorables à l’emploi des blindés sur le premier théâtre. En effet, les wilayats Homs et al-Khayr, qui les utilisent le plus, sont celles qui mènent les combats les plus conventionnels, contre le régime syrien. En outre, en Syrie, les djihadistes craignent visiblement beaucoup moins l’action de l’aviation ou des hélicoptères qui explique la quasi absence de chars en Irak.

Dans ce dernier pays aussi, l’année 2016 a vu la plupart des wilayats repasser progressivement à un mode insurrectionnel: l’absence de combat de type plus conventionnel explique également l’absence des chars. Au maximum, Daech peut regrouper jusqu’à quatre ou cinq chars ensemble pour des opérations de grande ampleur, ce qui est le cas à Homs et à al-Khayr. Le reste du temps, le groupe salafiste utilise en général deux ou trois chars: il est très rare par contre qu’on n’en voit qu’un seul.

Un T-72M1 de la wilayat al-Khayr, au sud de l’aéroport militaire de Deir Ezzor, avec blindage renforcé sur la tourelle et le train de roulement, septembre 2016.

Sur le plan des matériels, voici les chars que l’on peut observer dans les rangs de l’EI au sein de ces 17 vidéos. En janvier 2016, la wilayat Homs met en ligne un T-55 avec télémètre laser nord-coréen et un T-72 Ural. En février-mars 2016, la wilayat Hama engage un T-72 avec blindage SLAT en protection du train de roulement, un T-55 avec télémètre laser nord-coréen et un T-62 avec blindage SLAT sur la tourelle et les côtés. En mars-mai 2016, la wilayat Homs nous montre un T-72M1 et un T-55. En avril-mai 2016, la wilayat al-Khayr dispose de trois T-55, dont un avec sacs de sable de renfort sur la tourelle. Elle montre un autre T-55 dans une vidéo avec des images de mai. En mai, dans la wilayat Homs, on peut observer un T-55 (avec renforts de sacs de sables et blindage SLAT), un T-72M1 (avec sacs de sable sur la tourelle) et un T-72M1 avec blindage de tourelle renforcé. La wilayat Halab, en avril 2016, utilise unT-72M1 et deux T-55. La wilayat Dimashq, en avril 2016, emploie un char T-72 et probablement un T-62. La wilayat Homs utilise en juin-juillet 2016 un T-72 et un T-55. Les images de la wilayat al-Barakah, qui montrent les combats à Hasakah en mai-juin 2015, nous montrent un T-55 avec télémètre laser nord coréen et un T-62 avec dais de camouflage pour échapper à l’aviation.

En septembre 2016, la wilayat Homs filme un T-62, un T-55 avec sacs de sables en tourelle, et jupes de protection, un autre T-55, un T-72M1 avec blindage de tourelle renforcé et un troisième T-55. En août, la wilayat al-Barakah se sert d’un T-55 avec blindage de tourelle renforcé, et jupes de protections. A Deir Ezzor, en septembre 2016, la wilayat al-Khayr aligne un T-55AMV, trois T-72, dont un T-72M1 avec blindage de tourelle renforcé et jupes latérales et un T-55 avec télémètre laser. En juin 2016, la contre-attaque de l’EI à Tabqa (wilayat Raqqa) utilise un T-72 et un T-72M1 avec blindage de tourelle renforcé et jupes de protection. La wilayat Ninive engage un T-55 pour la défense de Mossoul en octobre. En septembre-octobre 2016, la wilayat Dimashq aligne un T-55 convoyé sur porte-char, un T-55M et un T-62. Enfin, la contre-attaque de l’EI à l’ouest de Tal Afar en décembre 2016 comprend un T-55M avec désignateur KTD-2 et jupes latérales de renfort et un autre T-55. Tous ces chars, à l’exception de celui de Mossoul et d’un T-55 engagé à l’ouest de Tal Afar, ont été pris au régime syrien.

Un T-62 de la wilayat Hama, avec blindage SLAT sur la tourelle et le train de roulement, février-mars 2016.

En novembre 2015, l’EI avait diffusé des images d’une unité blindée constituée avec ses prises de guerre: la 3ème brigade blindée « al-Farouk » stationnée dans la wilayat Ninive (Mossoul). Cette brigade comprend notamment des chars T-55 et des véhicules blindés ILAV Badger irakiens. Ce n’est pas la seule formation blindée de l’EI: à Mossoul, où ces unités étaient concentrées avant le siège de la ville, étaient basés le « Shield Battalion«  (dont les véhicules sont presque tous peints en noir), le « Storming Battalion » et le « bataillon suicide », unité constituée de VBIED qui opère en soutien des formations blindées de des djihadistes. Le « Storming Battalion », assisté par le « bataillon suicide » (et avec des véhicules prêtés par le « Shield Battalion »), avait conduit la fameuse contre-offensive des hommes d’Abou Bakr al-Baghdadi au nord de Mossoul, à Tel Kayf, le 3 mai 2016, qui avait réussi à percer les lignes kurdes avant d’être annihilée par les frappes aériennes américaines. Le « Storming Battalion » n’utilise pas de chars mais de nombreux M1114 Humvees capturés à Mossoul et modifiés avec du blindage supplémentaire et autres bricolages par les ateliers de Mossoul, des technicals, quelques ILAV Badger, et même pour l’occasion un véhicule blindé MT-LB également modifié.

Depuis le début de la bataille de Mossoul, à part quelques chars T-55 cantonnés dans des habitations pour servir de casemates fixes, on a pu voir des contre-attaques mécanisées menées à l’ouest de Mossoul, vers Tal Afar, utilisant à une reprise deux chars T-55 (voir ci-dessous) et au moins un ILAV Badger qui a été mis hors de combat par les miliciens chiites. Ces indices laissent penser que les formations blindées basées à Mossoul ont pour certaines quitté la ville avant que l’encerclement ne soit réalisé, et opèrent désormais à l’extérieur de l’agglomération, sans doute camouflées la plupart du temps et utilisées ponctuellement par l’Etat islamique quand les conditions s’y prêtent le mieux.

Un T-55 en action à Huwaysis, wilayat Homs, septembre 2016.

Comment l’EI emploie-t-il ses chars dans ses opérations militaires? Très majoritairement, les chars servent surtout de plate-forme d’artillerie mobile. Dans la wilayat Hama, en février-mars 2016, ils pilonnent les positions adverses. Dans la wilayat Homs, en mars-mai 2016, un T-72 bombarde des bâtiments où se sont retranchés des combattants du régime syrien. Un char T-55 tire, avec des pièces d’artillerie D-30 et un automoteur d’artillerie 2S1, sur l’aéroport militaire de Palmyre. A Deir Ezzor en avril-mai 2016, les chars T-55 sont utilisés pour tirer sur les fortifications du régime qui vont être assaillies par les fantassins. A Homs, en mai 2016, les chars T-55 et T-72 servent également à préparer l’assaut de l’infanterie par leur pilonnage, à Huwaysis ou al-Shaer. Même emploi à Alep, contre le régime syrien, en avril 2016, ou dans la wilayat Dimashq. Les chars de la wilayat Homs servent toujours de plate-forme d’artillerie mobile en juin-juillet et septembre 2016, autour de Palmyre ou à Huwaysis. Un T-55 appuie l’assaut d’une colonne mécanisée contre les Kurdes de l’YPG dans la wilayat al-Barakah en août 2016. En septembre, la plupart des chars engagés par Daech à Deir Ezzor servent aussi d’artillerie mobile. Même rôle pour les T-55 de la wilayat Dimashq en septembre-octobre 2016.

Un T-55 camouflé et placé sous une habitation à Mossoul, octobre 2016 (wilayat Ninive).

Outre le rôle principal d’artillerie mobile, les chars sont parfois employés à d’autres fins. La wilayat Homs, qui mène sans doute les combats les plus conventionnels (et rivalise uniquement sur ce plan avec la wilayat al-Khayr), s’est faite une spécialité des assauts mécanisés contre des positions du régime. En janvier 2016, sur le front de Palmyre, un T-55 précède ainsi un BMP-1 modifié (tourelle ôtée, blindage SLAT ajouté) chargé d’inghimasiyyi. L’assaut de ces derniers est mené par un char T-72 qui pilonne les positions adverses, couvre le débarquement de l’infanterie et appuie son assaut. En juin-juillet, un char T-55 est présent lors d’une autre opération mécanisée avec un BMP-1 standard qui embarque également des inghimasiyyi, sans qu’on le voit participer directement à l’opération. Lorsque la wilayat al-Barakah montre des images d’archives des combats dans Hasakah en mai-juin 2015, on peut voir un char T-62 ouvrir la voie à l’infanterie, qui suit en colonne groupée derrière le char. En septembre 2016, lors d’un assaut au sud de l’aéroport militaire de Deir Ezzor, un char T-72 ouvre également la voie aux fantassins qui courent derrière lui.

A deux reprises, on voit des chars de l’EI engagés en combats de rues: une première fois à Deir Ezzor, en avril-mai 2016, où un T-55 ouvre le feu dans un quartier de la ville ; une deuxième fois à Hasakah, lors d’une contre-attaque des djihadistes, où un char T-55 est engagé dans un village défendu par les Kurdes. En mai 2016, un des chars de l’EI, sur le front d’Huwaysis, utilise sa mitrailleuse DSHK de tourelle pour viser un L-39 du régime syrien qui tire à la roquette sur les troupes au sol. A deux reprises, en septembre 2016, dans la wilayat al-Khayr et la wilayat Dimashq, on peut voir que l’organisation terroriste transporter des blindés sur porte-chars. Il n’y a qu’un seul cas avéré de combat antichar: en septembre 2016, un T-62 engage au moins un char (T-55, T-72?) des rebelles syriens et plusieurs autres véhicules. Enfin, l’EI engage à deux reprises ses chars en contre-attaque mobile, en terrain ouvert: une première fois au sud de Tabqa en juin 2016, face aux milices du régime qui poussent sur Raqqa ; et une deuxième fois en décembre 2016 vers Tal Afar, contre les miliciens chiites qui encerclent Mossoul.

Deux chars T-55 de l’EI dans une contre-attaque à l’ouest de Tal Afar (ouest de Mossoul), décembre 2016, wilayat al-Jazirah.

Si Daech emploie ses chars comme plate-formes d’artillerie mobile, c’est que ses moyens en artillerie conventionnelle demeurent limités, même en Syrie où le groupe peut davantage se permettre d’utiliser ses moyens lourds. Les wilayats Homs, al-Khayr, Hama ou Halab disposent de canons D-30 (122 mm) ou M-46 (130 mm) capturés, mais en petite quantité (même chose pour l’automoteur d’artillerie 2S1 de 122 mm vu à Homs). Hormis les mortiers, ou les canons et mortiers artisanaux, l’EI ne dispose pas d’autres moyens pour pilonner les positions adverses, hormis les canons sans recul, les fusils anti-matériel, les lance-missiles antichars et les pléthoriques technicals. Les chars sont donc un moyen pratique pour bombarder les positions adverses afin de préparer un assaut.

Par ailleurs, de la même façon que pour l’emploi des VBIED, l’Etat Islamique montre ici l’influence des cadres militaires issus de l’ancienne armée irakienne: après la guerre du Kippour (1973), où l’armée irakienne avait lancé de coûteux assauts frontaux contre les positions israéliennes, celle-ci décide de changer de doctrine offensive. Les forces blindées et mécanisées irakiennes sont entraînées à ne pas attaquer un objectif trop bien défendu, mais à s’enterrer tout de suite et à concentrer toute la puissance de feu disponible, chars, artillerie, mortiers, aviation, pour annihiler l’adversaire. C’est exactement ce que fait l’armée irakienne quand elle s’élance à l’assaut de l’Iran en 1980: les chars avancent, s’enterrent à la moindre résistance, pilonnent avec l’artillerie les positions adverses, et une fois que celles-ci sont suffisamment « ramollies », se remettent en marche. Durant ce conflit, les chars irakiens servent essentiellement d’artillerie mobile et ne se distinguent pas dans les combats face à leurs adversaires iraniens.

Si les chars de l’EI ne sont pas engagés dans le combat antichar, c’est que les djihadistes disposent de suffisamment de lance-missiles antichars capturés pour éliminer les blindés adverses. Dans 4 des 17 vidéos, face aux blindés de Daech, on voit des chars ennemis qui sont tous mis hors de combat par des missiles antichars. En mars-mai 2016 à Palmyre, un T-72 est incendié par un tir de HJ-8. En avril 2016 à Dimashq, c’est un BMP-1, dont les chars du groupe terroriste auraient pu facilement venir à bout, qui est pulvérisé avec un missile Kornet. En juin-juillet 2016, sur le front de Palmyre, un missile Konkurs détruit un char T-72 du régime. Enfin en septembre-octobre, c’est un autre missile Konkurs qui frappe un char de l’armée syrienne chez la wilayat Dimashq. Le combat antichar est donc très rare, comme le montre le seul exemple visible dans l’échantillon. L’Etat islamique préférera lancer ses blindés en appui de l’infanterie en combats de rues, comme à Deir Ezzor.

Un T-72 de l’EI lors de la contre-attaque au sud de Tabqa, juin 2016 (wilayat ar-Raqqah).

Les cas d’utilisation des chars en contre-attaque mobile sont assez rares et s’expliquent par des circonstances favorables ou des opérations importantes : en juin 2016, les milices du régime syrien poussent vers Raqqa via Tabqa (avec en ligne de mire la base aérienne prises par l’EI en août 2014), mais sont affaiblies par leur hétérogénéité et leurs querelles de commandement, tandis que l’appui aérien russe, en particulier, est limité (seuls des hélicoptères russes sont présents ; le reste du soutien aérien dépend du régime syrien). En outre, après sa poussée initiale début juin, le régime s’arrête et laisse le temps aux troupes de l’EI venues de Raqqa de se concentrer à Tabqa.

Comme souvent, le régime a besoin de renforts sur d’autres fronts et dégarnit dangereusement le dispositif sur place. Les djihadistes contre-attaquent avec au moins deux chars T-72 qui vont culbuter les miliciens sur plus de 20 km, capturant un butin important comme souvent. Les chars sont accompagnés d’une grande panoplie de technicals : un Hilux avec mitrailleuse Type 77/85, un Hilux avec bitube ZU-23, un Land Cruiser avec bitube ZU-23, un Hilux avec KPV, un camion avec S-60 de 57 mm, un Land Cruiser avec ZPU-2, un Land Cruiser avec KPV

Le 22 décembre 2016, vers Tal Afar, l’EI profite probablement du mauvais temps pour adjoindre à une imposante colonne mécanisée deux chars T-55 qui viennent donner un peu de muscle à l’ensemble. Il s’agit aussi de briser l’encerclement de Tal Afar et de l’ouest de Mossoul par les miliciens chiites. Là encore, les chars T-55 sont en compagnie de nombreux technicals et autres véhicules: un Hilux avec mitrailleuse lourde protégée par un bouclier, un Ford F350 avec tourelle de BMP-1 montée à l’arrière, un Hilux avec ZPU-2, deux guntrucks avec canon S-60 de 57 mm (dont un monté sur camion russe Kamaz), 2 véhicules blindés improvisés, un Land Cruiser avec bitube ZU-23, un Land Cruiser avec KPV. La contre-attaque n’obtient pas les résultats escomptés: il est même probable qu’un char ait été mis hors de combat par les miliciens chiites.

Un T-62 de la wilayat Dimashq tire sur un char des rebelles syriens, septembre-octobre 2016.

En guise de conclusion, il faut bien voir que les chars ne représentent qu’un outil de l’arsenal militaire de l’Etat islamique, que le groupe sait utiliser à bon escient. Il ne les expose pas en Irak où ils tomberaient sous les coups de l’aviation, mais n’hésite pas à les employer quand les conditions s’y prêtent. En Syrie, le contexte militaire autorise davantage le recours aux chars, surtout dans un rôle de plate-forme d’artillerie, éventuellement pour des opérations mécanisées. Mais pour le combat antichar, l’organisation djihadiste se repose largement sur les lance-missiles antichars, canons sans recul ou moyens antichars classiques comme le RPG-7.

Auteur : Stéphane Mantoux avec la rédaction de FranceSoir.fr

Publié le : Jeudi 02 Février 2017 – 10:25

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Glubard

Ce qui ressort de cette intéressante étude est que les djihadistes utilisent leurs blindés comme appuis de leur infanterie, c’est exactement la même tactique que celle utilisée par l’armée Française en 40 .On sait ce qui lui est arrivé , face à la blitzkrieg commandée par le général Guderian .Pour ceux qui ne le savent pas, la tactique allemande consistait à utiliser l’ensemble de ses blindés, pour percer un front et encercler l’ennemi avant de le détruire.