Le nouveau missile balistique Khoramshahr d’une portée de 2.000 km et disposant d’ogives multiples, qu’on a fait parader dans Téhéran le 22 septembre, a effectivement été tiré dans le cadre d’un essai, comme la rapporté le chef de l’Aérospatiale iranienne, le Général Amir Ali Ajizadeh. Le lancement montré par un film tourné à grande distance était authentique.

Le Président Donald Trump a tweeté : « L’Iran vient juste de tirer un missile balistique capable d’atteindre Israël. Les Iraniens travaillent étroitement avec les Nord-Coréens. Il ne reste vraiment pas grand-chose de ce fameux accord! ».

Cependant, trois jours plus tard, le 26 septembre, un responsable de l’Administration a présenté son avis disant que la séquence montrée à la télévision iranienne « apparaît plus probablement être un re-passage d’un précédent tir de lancement à l’essai ». Il a ajouté : « La vidéo était vieille de plus de sept mois et remontait à un lancement raté fin janvier, qui a eu pour seul résultat l’explosion du missile peu de temps après son décollage. Concernant le tout dernier test, le responsable américain s’est montré affirmatif : «  »Pour autant qu’on ait pu le voir, cela n’a pas eu lieu. Le rapport iranien des « événements », « jusqu’à preuve du contraire, ne semble pas être véridique ».

Cepndant, les sources des renseignements militaires de Debkafile au Moyen-Orient,qui ont examiné les versions contradictoires, ont découvert suffisamment d’indicateurs qui réfutent le démenti du responsable américain. Le Khoramshahr a bien fait l’objet d’un test de lancement, excepté que cela s’est produit un peu plus tôt que Téhéran ne l’a prétendu – et bien que très récemment et non il y a sept mois.

Ces sources n’ont pu confirmer catégoriquement qu’il ait s’agi d’un succès – seulement que « cela n’a pas été un échec ».

Le fait que ce nouveau missile soit exceptionnellement précis apparaît exact, bien qu’il n’y ait aucune preuve que l’Iran ait bien été capable de développer un nouveau système de contrôle et de guidage pour ses missiles balistiques.

Le compte-rendu du général iranien, parlant de « plusieurs ogives » pourrait faire référence à guère plus de deux à trois ogives simultanées.

La profonde inquiétude d’Israël concerne la présence d’une caméra-vidéo adaptée dans la pointe conique du missile Khoramshahr, qui le rendrait capable d’entraîner précisément le missile vers sa cible à partir d’une station-radar terrestre en Iran – même, donc si Israël empêche la livraison de missiles au Hezbollah au Liban. Nos sources des renseignements rendent compte du fait que les tirs à longue distance nécessitent que l’Iran camoufle profondément la localisation du site de lancement au fond du désert.

Mais, là encore, c’est un sujet d’inquiétude. Les sources de Debkafile révèlent que dans le même domaine, l’Iran développe secrètement des véhicules spéciaux de transport de missiles balistiques, capable de traverser des déserts aux routes accidentées ou un terrain montagneux. Cela rendrait le missile mobile, comme les roquettes nord-coréennes. Téhéran a fait d’énormes efforts pour maintenir ce projet hors de portée des yeux étrangers.

Sep 28, 2017 @ 9:58 Iranian missiles, Israel, US

The Iranian Khoramshahr ballistic missile test did take place – although the US said “It didn’t happen”