Par Eyal Koren

Source : IsraelValley
Gérard Collomb, grand ami d’Israël, a eu l’occasion de visiter la Startup Nation de nombreuses fois. Lyon a signé de nombreux accords d’échanges avec Beersheva (jumelage). Ruvik Danilovich, maire de Beersheva était présent à Lyon à l’occasion de la fête des Lumière 2016, pour renouveler la convention de coopération qui unit Lyon et Beersheva.

Beersheva est le centre administratif pour le sud d’Israël. Du fait de sa position géographique centrale et ses gares de trains et de cars, c’est aussi une plate-forme importante pour les transports interurbains du pays. La ville accueille l’Université Ben-Gourion du Néguev, l’hôpital Soroka et l’orchestre Israeli Sinfonietta.

La ville s’est considérablement développée depuis la fondation de l’État d’Israël en 1948. De nos jours, la ville est majoritairement peuplée par des Juifs ayant émigré des pays arabes, d’Éthiopie et de l’ex-Union soviétique. Beersheva est entourée de villes-satellites : Omer, Lehavim et Meitar, qui sont des villes majoritairement juives, et Rahat, Tel Sheva et Lakiya, à majorité arabe. Beersheva est la plus grande ville du Néguev et la sixième plus grande ville israélienne.

Bio-Express : « Collomb est né le 20 juin 1947 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est sénateur du Rhône depuis 1999, maire de Lyon de 2001 à 2017 et président de la métropole de Lyon de 2015 à 2017. Le 17 mai 2017, il devient ministre d’État, ministre de l’Intérieur et « numéro 2 du gouvernement » dans le gouvernement Édouard Philippe.

Gérard Collomb est le fils de Marc Collomb (1906-2004), ouvrier-métallurgiste, syndicaliste CGT et de Marcelle Cuissard (1910-2004), femme de ménage. Ses parents sont originaires de la région lyonnaise. Il a une sœur aînée Yvette Collomb (née en 1933).

Il se marie en premières noces en 1968 avec Geneviève Bateau (née en 1947), de ce mariage naîtront deux enfants. Gérard Collomb se marie en secondes noces en 2001 avec Caroline Rougé (née en 1976), de ce mariage naîtront deux enfants :

Après une khâgne au lycée du Parc où il fut l’élève de Jean Lacroix puis des études supérieures à la Faculté des lettres de Lyon, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970. Il enseigne dans plusieurs lycées de la région, notamment au lycée Jean-Perrin dans le 9e arrondissement de Lyon et plusieurs années au lycée René-Cassin de Tarare.

Passionné de philosophies grecque et latine, une de ses principales références philosophiques est Saint-Simon.

Franc-maçon depuis 1989 et membre du Grand Orient de France, il ne cache pas son appartenance à la franc-maçonnerie.

Gérard Collomb ressent très tôt un attrait pour le débat d’idées et la politique. En 1968, il adhère à la Convention des institutions républicaines (CIR). Dès la fin des années 1960, il participe à la refondation du Parti socialiste dans le Rhône. Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977, puis est élu député de la 2e circonscription du Rhône le 21 juin 1981, à l’âge de 34 ans en battant le sortant Roger Fenech (UDF), il est réélu en 16 mars 1986 à l’occasion du scrutin proportionnel. En 1988, il est candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription du Rhône ; il est battu par Bernadette Isaac-Sibille (UDF).

Il est nommé responsable au sein du Parti socialiste des relations avec les autres mouvements politiques et les syndicats, puis devient secrétaire national en 1986. Leader de l’opposition au sein du conseil municipal de Lyon, c’est lui qui mène l’opposition à Michel Noir quand celui-ci est élu maire en 1989. Nommé secrétaire national du Parti socialiste, délégué aux relations extérieures puis aux pays en voie de développement, Gérard Collomb participe à la création de la Fondation Jean-Jaurès, dont il devient secrétaire général dès sa création en 1992. Il sera aussi membre du Conseil économique et social de 1994 à 1999 et conseiller régional de la région Rhône-Alpes de 1992 à 1999.

Initiateur de la gauche plurielle, sa liste remporte trois arrondissements aux élections municipales de 1995. Élu maire du 9e arrondissement de Lyon, il intègre l’exécutif du Grand Lyon présidé par Raymond Barre.

En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription du Rhône face à la députée sortante Bernadette Isaac-Sibille (UDF). Il est battu au second tour avec 48,69 % des voix.

Il devient sénateur du Rhône en 1999 à la suite de la démission du sénateur Franck Sérusclat. Deux ans plus tard, alors qu’il est sénateur-maire du 9e arrondissement de Lyon, il remporte les élections municipales de 2001 contre Charles Millon (UDF) et Jean-Michel Dubernard (RPR), avec 10 000 voix de moins qu’eux. Il devient maire le 25 mars et président du Grand Lyon.

Au cours de son mandat, il aménage les berges du Rhône, dote l’agglomération lyonnaise d’un système de location de vélos en libre-service : Vélo’v et, reprenant un projet de Raymond Barre, entame l’aménagement du quartier de La Confluence (2e arrondissement de Lyon) sur lequel des berges sont créées fin 2009, le long de la Saône, du confluent jusqu’au bassin nautique relié à la Saône (inauguré en juin 2010). Il a aussi lancé plusieurs projets de tour dans le quartier de La Part-Dieu (3e arrondissement de Lyon) notamment la tour Oxygène et la tour Incity.

En mai 2003, il est désigné président du Conseil national du Parti socialiste. Le 26 septembre 2004, il est réélu sénateur du Rhône. Élu en juin 2005, président de la Commission coopération décentralisée du réseau mondial CGLU, puis président de l’Agence mondiale de solidarité numérique en juillet 2005, il préside également la Commission des affaires européennes et internationales au sein de l’AMGVF. Élu en octobre 2006 à la présidence de l’Association des communautés urbaines de France, Gérard Collomb, préside également de novembre 2006 à novembre 2008 Eurocities, réseau qui fédère les 130 métropoles les plus importantes d’Europe.

Pragmatique et social-démocrate, Gérard Collomb a été au sein du Parti socialiste dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn avant de soutenir Ségolène Royal lors de la campagne de l’élection présidentielle de 2007.

Le 9 mars 2008, il est réélu maire de Lyon dès le premier tour en gagnant 6 arrondissements et en laissant son adversaire Dominique Perben (UMP), ancien ministre, avec 30 % des voix.

Au congrès de Reims, qui s’est tenu du 14 au 16 novembre 2008, il mène, en tant que premier signataire et animateur de la motion E : « L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialistes ».

Candidat putatif à la primaire socialiste de 2011, il a publié un essai politique en mars 2011 : Et si la France s’éveillait…. Finalement non-candidat, il soutient dans un premier temps Dominique Strauss-Kahn, puis apporte son soutien à la candidature de François Hollande en vue de l’élection présidentielle de 2012, et fait partie de son équipe de campagne en tant que responsable pour les relations avec les entreprises et les grandes villes.

En dépit d’un contexte national particulièrement difficile, Gérard Collomb est réélu maire de Lyon le 30 mars 2014 avec près de 16 points d’avance sur son adversaire Michel Havard (UMP), battu dans son propre arrondissement. C’est à ce titre la plus large victoire17 d’un candidat socialiste dans les grandes villes de France pour ces élections municipales de 2014. Le 16 avril 2014, il est largement réélu président du Grand Lyon dès le premier tour, avec 92 voix, contre 58 pour son adversaire François-Noël Buffet (UMP)18. Le 28 septembre 2014, il est réélu sénateur du Rhône.

Le 1er janvier 2015, il devient le premier président de la nouvelle métropole de Lyon, collectivité de plein exercice qui fusionne la communauté urbaine du Grand Lyon et le conseil général du Rhône sur le territoire du Grand Lyon.

Depuis juillet 2016, il soutient ouvertement le mouvement En marche ! créé par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie de 2014 à 201619,20. Pour Luc Rosenzweig, Lyon sous la direction de Gérard Collomb a été, par son alliance de la social-démocratie avec le monde de l’entreprise, « un laboratoire du macronisme avant même que le dénommé Macron songe à entrer par la grande porte dans l’arène politique. ».

En 2016, ses indemnités de sénateur sont plafonnés à 4 000 euros par mois du fait de son absentéisme au Sénat, une baisse de revenu qu’il décrit comme ressemblant à « un vrai cauchemar ».

Le 17 mai 2017, il est nommé ministre d’État, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Édouard Philippe. À la suite de sa nomination place Beauvau, Gérard Collomb annonce qu’il abandonne ses fonctions de maire de Lyon et de président de la métropole.

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