Le Hamas trompe tout le monde, dont Tsahal, par son double-jeu

 

Depuis le début février, l’organisation terroriste palestinienne du Hamas qui dirige la Bande de Gaza, a le plus généralement été décrite par la plupart des experts comme une force en déclin- déchiré par des luttes intestines entre ses ailes politique et militaire, perdant sa crédibilité auprès du peuple, à cause du désastre économique et humanitaire qui s’est emparé de l’enclave – pour faire bref, accroché par les ongles au bord de la falaise. Puis, tout d’un coup, lors de la dernière semaine de mars, la vérité a surgi. Le Hamas a fait travailler sa machine propagandiste, pour générer une fausse image de malheur et de misère et il a dupé toutes les parties engagées dans les problèmes de Gaza, tout en concoctant un stratagème énorme.

Même le Président égyptien Abdel Fatah El-Sissi, qui a travaillé sans relâche, afin de réunifier le mouvement palestinien, en rafistolant la querelle entre le Hamas et son parti rival, le Fatah et on dirigeant, le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas (Abu Mazen) est tombé dans le panneau. Et Abu Mazen lui-même, qui, à 83 ans, se trouve démasqué en tant que dirigeant corrompu, qui ne peut plus parler au nom du peuple palestinien.

Et, il en est allé de même pour le gratin de Tsahal ; ses officiers supérieurs étaient trop occupés à développer deux projets sécuritaires majeurs : découvrir et détruire les tunnels de la terreur du Hamas, serpentant sous Gaza et la frontière vers les proches communauté d’Israël ; et construire la barrière de béton, profondément plongée  dans le sol, autour du périmètre de l’enclave.

Cette barrière est conçue pour faire obstruction aux tunnels nouvellement bâtis et tenir à distance les escouades de terroristes s’arque-boutant sur leurs projets d’attentats contre des cibles civiles et militaires. L’environnement négatif que la mascarade du Hamas propage autour de la question palestinienne a poussé l’administration Trump à suspendre ou renoncer à ses plans de paix.

Après avoir coupé l’herbe sous le pied à toutes ces parties concernées, le Hamas a refiat surface avec des plans destinés à mener une campagne de protestation civile de six semaines et à distribuer du liquide et dépenser autant que nécessaire, afin d’en faire un événement spectaculaire, en le poussant à son paroxysme sur des commémorations sensibles, tout au long de la route, tels que l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem le 14 mai, à Jérusalem ; et le 15 mai, le 70ème anniversaire de l’Indépendance d’Israël, où les Palestiniens marqueront le jour de la Naqba, le Jour du Désastre, et toutes les dates entre ces deux-là, comme les huit jours des festivités de Pessah en Israël, commençant ce soir le 30 mars.

Cette période étant précédée par le premier « exercice militaire » jamais mené par le groupe terroriste, le Hamas a orchestré une opération à deux vitesses. Par avance, la protestation par la Marche pour le Retour a été conçue pour occuper la scène avant par une « manifestation pacifique », alors qu’en même temps, ses « escouades commandos » conduisent des infiltrations d’éclaireurs à travers la frontière, en Israël pour marquer le chemin en vue de futures attaques terroristes.

Faisant la démonstration de hautes compétences organisationnelles, le Hamas a embauché une flotte de bus, afin de recueillir des fidèles à la sortie de toutes les mosquées de la Bande de Gaza, vendredi 30 mars à 10h du matin, les conduisant à une ligne de 500-700 mètres de la frontière israélienne, où leurs prédicateurs les ont amenés en conduisant des prières.

Les participants à la Grande Marche pour le Retour sont hébergés dans six campements  de tentes disposés en parallèle aux 69 km de long de la frontière, avec tous les équipements visant à attirer les volontaires réticents afin qu’ils restent durant toute la durée des six semaines prévues : trois repas par jour, l’eau courante, des bains et des douches, des installations médicales et des connexions Internet, et même de petits sentiers agréables parsemés de petits arbres fleuris. Une bande de sable sépare les manifestants de la frontière.

Ces préparatifs sont la face visible de la campagne du Hamas. Le rafut entourant la Marche des Millions, prévue pour ce vendredi, a immédiatement focalisé l’attention des forces de sécurité de l’Egypte, d’Israël et de l’Autorité Palestinienne. Grâce à ces distractions, , ils passent tous à côté de l’importance des actions subversives que le Hamas a furtivement mis en marche bien plus tôt.

Le 13 mars, l’Autorité Palestinienne a été la cible d’un attentat par une bombe de petite envergure, qui a explosé, alors que le convoi du Premier Ministre Rami Hamdallah et du chef des Renseignements, le Gen. Hamad Faraj circulaient dans le nord de la Bande de Gaza. Aucun n’a été blessé,mais s’il y avait jamais eu la moindre perspective de réconciliation entre le Hmas et le Fatah jusqu’alors, elle s’est aussitôt évanouie pour un avenir lointain. Les bons offices du Président El-Sissi étaient, dès lors, morts et enterrés.

Le 22 mars, les forces de sécurité du Hamas ont mené un raid dans un bâtiment du quartier de Zeitoun à Gaza City et tué 4 hommes, qu’ils ont prétendu être les assassins potentiels des deux responsables de Ramallah. En fait, ces 4 hommes étaient membres d’une secte salafiste extrémiste qui n’avaient rien à voir avec l’attaque à la bombe.

Le 24 mars, une escouade commando du Hamas a traversé la barrière de sécurité israélienne et mis le feu à une grue utilisée dans la construction d’une barrière profondément enterrée et s’élevant suffisamment haut pour être dissuasive – tout le long de la Bande de Gaza. Tous les quatre ont réussi à revenir à Gaza avant que le feu ne soit déclenché pour les stopper.

Le 27 mars, une autre escouade du Hamas, celle-ci armée de grenades et de couteaux, a traversé la barrière et a suffisamment échappé à tout repérage de la part des unités israéliennes stationnées là pour être en mesure de faire 20 km à pied jusqu’aux portes de la grande base israéliennes de Tzeelim. Ce n’est qu’alors que Tsahal et les pisteurs de la police les ont rattrappés.

Mercredi 28 mars, un chariot-élévateur militaire a pris feu, du feu de jeunes petits durs du côté gazaouï de la frontière, qui se sont ensuite échappés ; juste après, un Palestinien non-armé a volé quelque chose à travers la barrière et il a été mis en détention pour interrogatoire.

Ces incidents montrent que le Hamas goutte la température de l’eau, avant de mettre en marche son plan, visant à utiliser sa campagne spectaculaire de « protestation pacifique » comme un moyen de détourner l’attention loin de son véritable objectif, qui est de lancer une vague de terrorisme en Israël. Cette vague montera en puissance alors que la campagne de manifestations prendra son élan et rythme de croisière.

De façon étonnante, il a fallu attendre mercredi pour la branche des renseignements de Tsahal ne saisisse le double jeu du Hamas. Mais ni Tsahal, ni le Hamas ne peut être certain de contrôler la masse des manifestants, longtemps chauffés à blanc contre Israël pour être en mesure de tenir six semaines. Ces regroupements de « civils » seront infiltrés par des agents secrets (dont 5 au moins sont déclarés morts, le vendredi 30 mars, lors de la première phase et revendiqués comme membres par le Hamas lui-même), dont certains sont des adeptes du Djihad Islamique ou de sectes salafistes extrémistes, et étroitement liés à la filiale de l’Etat Islamique dans le Sinaï.

Ces djihadistes peuvent bien se tenir à l’affût jusqu’à ce que leurs commanditaires leur ordonnent de bondir et de se diriger vers la frontière, entraînant derrière eux des centaines de jeunes Palestiniens partisans de la violence. Les soldats israéliens sur leurs gardes seraient alors contraints de stopper la horde avant qu’ils ne tentent de traverser pour réussir leur « retour » – d’abord par des mesures de dispersion de foule et ensuite, à balles réelles.

Adaptation : Marc Brzustowski

  

Hamas Hoodwinks Everyone, including Israel’s Military, with a Double Game

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tibor

Tot ou tard il faudra bien tordre le cou du Hamas et qui d’autre fera le sale boulot?
Ensuite s’occuper du hezbollah et une superbe feu d’artifice de ses 140 mille missiles

[…] Depuis le début février, l’organisation terroriste palestinienne du Hamas qui dirige la Bande de Gaza, a le plus généralement été décrite par la plupart des experts comme une force en déclin- déchiré par des luttes intestines entre ses ailes politique et militaire, perdant sa crédibilité auprès du peuple, à cause du désastre économique et humanitaire qui s’est emparé de l’enclave – pour faire bref, accroché par les ongles au bord de la falaise. Puis, tout d’un coup, lors de la dernière semaine de mars, la vérité a surgi. Le Hamas a fait travailler sa machine propagandiste, pour générer une fausse image de malheur et de misère et il a dupé toutes les parties engagées dans les problèmes de Gaza, tout en concoctant un stratagème énorme. Lire la suite sur jforum.fr […]

Tamara

Les députés de tous pays doivent faire parvenir ces données dans les différents mycicles . Sinon le formatage qui sévit depuis 50 ans reste en vigueur et l on verra une fois de plus Israel coupable de tous les maux. Il est certain que d une part le Hamas et le Fatah qui en profite, voient leurs machiavéliques scénarios de mensonges s évanouir et essaient leur dernier espérons le!!!!!!!