1. Citer des coutumes et des symboles du Seder ?

  1. Manger de la Matsa, le pain du pauvre que nos ancêtres mangeaient en Egypte.
  2. L’eau salée (symbole des larmes) dans laquelle on trempe le céleri
  3. Manger du Maror (amer), trempé dans de la‘Harosset, symbole du mortier et des briques.
  4. Manger une nouvelle sois la Matsa, pain que nos ancêtres ont emmené en sortant d’Egypte.
  5. S’accouder en mangeant en buvant comme avaient coutume de le faire les hommes libres.

6.Boire quatre coupes de vin, symbole des étapes de notre libération.

  1. Beitsa (oeuf dur) : Korban ‘Haguiga ; cycle de la vie ; peuple juif (endurci par les épreuves)
  2. Zeroa (os grillé) : agneau pascal ; bras étendu qui nous libéré.

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2. Parmi les éléments composant le plateau du Seder, si j’ôte une lettre d’un mot, je subis la dureté de l’esclavage ; et si j’ôte la même lettre à un autre mot, je deviens libre. Comment cela est-il possible ?

Si j’ôte la lettre Samekh de Karpass, il reste Perekh (« dureté »). Si j’ôte la même lettre Samekh de ‘Harosseth, il reste ‘Herouth (« liberté »).

 

3. Pourquoi chaque personne a-t-elle unecoupe devant elle alors que pour les autres fêtes, seul le chef de famille a une coupe pour faire le Kiddoush ?

Parce que le soir du Seder, chacun doit boire 4 coupes de vin alors qu’un autre soir de fête, on peut se rendre quitte du Kiddoush en écoutant lechef de famille.

 

4. Pourquoi devons-nous boire 4 coupes de vin ? 

Parce que D. a annoncé à Moïse le processus de libération par 4 verbes différents : (i) je vous ferai sortir (du joug) ; (ii) je vous sauverai ; (iii) je vous délivrerai (avec des miracles) ; (iv) je vous prendrai (pour moi comme peuple).

5. A quoi correspondent les 4 verbes de libérations associés aux 4 coupes de vin ?

Ces 4 verbes correspondent à 4 phases de libération : (i) l’arrêt de l’esclavage ; (ii) la libération physique (sortie d’Egypte) ; (iii) la libération psychologique (mort des Egyptiens) ;(iv) la libération spirituelle (don de la Torah).Il y a un débat talmudique si une 5° coupe est nécessaire, et, dans ce type de débat où il n’y a pas de réponse claire, le Talmud nous dit qu’Eliyahou viendra nous donner la bonne réponse (TEKOU).Par ailleurs, cette coupe est versée au moment où l’on chante la 2° partie du Hallel, liée à l’époque messianique qui verra le retour d’Eliyahou.

 

6. Pourquoi devons nous de préférence utiliser du vin (ou du jus de raisin) rouge pour remplir nos coupes ?

C’est un rappel (i) du sang des enfants juifs versé par les Egyptiens ; (ii) des eaux du Nil changées en sang ; (iii) du sang de l’agneauPascal ; et (iv) du sang de la circoncision entreprise par les juifs avant la sortie d’Egypte.

 

7. Quel ingrédient particulier les juifs de Salonique enrôlés dans l’armée de l’Union lors de la guerre civile américaine rajoutaient à la ‘Harosset ?

Du gravier, pour rappeler le mortier.

 

8. Pourquoi s’accouder lorsqu’on mange de la Matsa ou qu’on boit le vin ?

Etre relaxé est un symbole de liberté.

 

9. Et pourquoi même les gauchers pour qui ce n’est pas très confortable et pas du droit ?

Pour que la nourriture ne rentre pas dans latrachée artère (à D. ne plaise !)

 

10. Combien de « quatre » y-a-t-il pendant leSeder ?

Quatre : 4 coupes. 4 questions. 4 fils. 4 versets base du récit de la sortie d’Egypte.

 

11. Si un malade n’est capable de réciter qu’une petite partie de la Haggadah,laquelle doit-il privilégier ?

« AvadimHayinou.. » (qui résume le message dePessah) et « RambanGamliel » (qui nomme et explique Pessah, Matsa et Maror).

 

12. Pourquoi est-il souhaitable de se faire servir le vin par son voisin de table ?

C’est un symbole de liberté ; nous sommes libres comme un roi qui a l’habitude d’être servi.

 

13. Que vient symboliser la coutume de rajouter quelques gouttes d’eau dans le verre du Kiddoush ?

Le vin, rouge, est le symbole de la stricte justice alors que l’eau, transparente est symbole de miséricorde. Par ce geste, on montre qu’il faut tempérer la stricte justice par un zeste de miséricorde.

 

14. Que vient symboliser la coutume de casser la matza en deux ?

Pourquoi est-ce la Matsa du milieu que l’on casse en deux ? D. a fendu la Mer Rouge aussi facilement qu’on brise cette Matsa. Selon certains, elle représente Isaac symbole du Din (stricte justice). En la cassant en deux, on adoucit cette justice. C’est pour la même raison qu’on verse quelques gouttes d’eau dans le verre du Kiddoush.

 

15. Pourquoi ne fait-on pas de Bera’ha « Netilat Yadaim » quand on se lave les mains avant de manger le Karpass ?

Selon le Talmud, il faut se laver les mains avant de manger un aliment trempé dans un liquide,pour des raisons de pureté rituelle. Il y a débat si cette règle s’applique encore de nos jours et certains s’en dispensent. Par contre, le soir du Seder, nous le faisons en souvenir de l’époque du Temple.

 

16. Combien de fois devons-nous tremper notre nourriture pendant le Seder ?

Deux fois : Karpass dans l’eau salée et Maror dans ‘Harosset

 

17. Pourquoi trempe-t-on le Karpass dans l’eau salée ?

Pour symboliser les larmes des juifs en Egypte et dans tous les exils de l’histoire.

 

18. Quels légumes peut-on utiliser pour leKarpass ?

En fait le choix est large et dépend des coutumes locales : Céleri, radis, fenouil, persil. Il témoigne de notre aisance et de notre liberté car, jadis, les nobles consommaient des légumes avant le repas comme apéritif. Il vise à capter l’attention des petits enfants qui ne manqueront pas d’interroger leurs parents sur cette pratique.

19. Que répondait le ‘Hatam Sofer aux petits enfants qui lui demandaient pourquoi mange-t-on du Karpass au Seder ?

Il répondait que nous étions jadis esclaves de Pharaon et que nous étions contraints à manger de petits légumes dans les chantiers d’Egypte pour nous nourrir.

 

20. Combien de fois devons-nous manger de la Matsa pendant le Seder ?

Trois fois : Motsi Matsa ; Kore’h ; Tsafoun d’où les trois mesures de farine qu’Abraham demanda à Sarah de préparer pour les anges venus les visiter (cet épisode se déroula à Pessah).

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21. Quelle Matsa est utilisée pour l’Afikoman, et quelle partie ?

Celle du milieu, qui est cassée en deux. On utilise la plus grande moitié pour l’Afikoman. Pour éviter qu’elle ne se salisse.

 

22. Pourquoi a-t-on la coutume de placer l’Afikoman dans une pochette ?

En souvenir du verset (Chemot 12:34) : (ils quittèrent l’Egypte) « …leur pâte serrée dans leur vêtement sur leurs épaules ».

23 Que nous apprend le passage du Zohar qui est souvent lu avant « Ha La’hmaHania » et qui est reproduit dans certaines Haggadot ?

Le soir du Seder, D. en Personne descend dans chaque maison juive et écoute comment on y raconte l’histoire de la sortie d’Egypte. Et Il bénit particulièrement ceux qui s’étendent sur le récit et multiplient les explications.1. On prie pour que le mérite des Mitsvot duSeder nous protège : la nuit de Pessah est « LeilChemourim » : Israel y bénéficie de protections divines pour toutes les générations.Cette action rappelle aussi symboliquement les nuées de gloire qui ont encerclé et protégé nos ancêtres pendant leur traversée du désert.

 

24. La Torah écrit que les juifs sont sortis d’Egypte « BE’HIPAZON »( BIVHILOU) – en hâte. D’où vient le terme ?

C’est ainsi qu’Onkelos traduit en araméen leterme BE’HIPAZON dans Chemot (12:11) et Devarim (16:3).

 

25. Quel est le sens du passage « Ha La’hma Hania » ?

C’est une invitation aux pauvres de venir célébrer le Seder avec nous.  Une coutume marocaine consiste pour le chef de famille, avant de démarrer le récitde la Haggadah, à lever le plateau du Seder et à le passer au–dessus de la têtedes convives en disant trois fois : « Bivhilou Yatsanou Mimitsraïm » – « C’est avec hâte que nous sommes sortis d’Egypte ».

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26. « Ha La’hma Hania » est écrit en araméen ?

Car, à l’époque où la Haggadah a été composée, c’était la langue courante ; on l’utilisait afin que les pauvres puissent comprendre l’invitation de ce soir là Pourquoi « Ha La’hmaHania » est écrit en araméen (réponse mystique) ?

Au moment de commencer le récit de la sortied’Eg ypte, des anges accusateurs essayent denous arrêter. Comme les anges ne comprennentpas l’araméen, ils se détourneront de la table du Seder et nous laisserons continuer en paix.

 

28. N’est-il pas un peu trop tard, alors que nous sommes attablés à la table du Seder, pour inviter les pauvres ?

Ce passage vient nous rappeler l’obligation avant Pessah, de contribuer aux dépenses des déshérités (Mitsva appelée « Kim’haDepis’ha »). Avoir permis à plus pauvre que nous d’organiser un Seder dans la dignité est considéré commel’avoir reçu à notre table. Littéralement « farine pour Pessah » en araméen. Autrefois, les communautés faisaient une collecte de farine avant Pessah et la distribuaitaux déshérités afin qu’ils puissent confectionnerleurs Matsot pour la fête. Aujourd’hui, « Kim’haDepis’ha » consiste à donnerde l’argent à des fonds charitables qui leredistribueront aux déshérités afin qu’ils puissent acheter les produits nécessaires pour la fête :

 

29. Cette invitation est-elle seulement destinée à quelqu’un qui n’a pas de quoi manger, ou tout au plus qui n’a pas dequoi s’offrir un repas de Seder ?

Non. La Haggadah fait aussi allusion à quelqu’un ayant faim de spiritualité. S’il n’est pas capable de conduire un Seder, invitons-le à notre table. Le texte distingue d’ailleurs celui « qui a faim » (physique) de celui « qui est dans le besoin » (spirituel).

(A suivre) Adaptation par JG

Envoyé par ESH

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