La contribution des renseignements israéliens à la sécurité des Etats-Unis : les années de guerre froide

 

Points de vue du Centre BEgin-SAdate Papier No. 751, February 26, 2018

RÉSUMÉ:  Israël et les États-Unis partagent une longue histoire d’étroite coopération en matière de renseignement. Outre la fourniture régulière de renseignements stratégiques et politiques indispensables, les guerres menées par Israël contre les armées arabes, livrées en armes de pointe et entraînées par les Soviétiques, ont fourni des informations précieuses sur la doctrine militaire et les types d’armement soviétiques. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, Israël a apporté une contribution unique et particulièrement précieuse en livrant un nouvel éclairage sur les missiles balistiques intercontinentaux équipés de missiles nucléaires de Moscou qui menacent les États-Unis.

La coopération en matière de renseignement entre Washington et Jérusalem est l’une des pierres angulaires de l’alliance stratégique entre les deux États. Compte tenu de l’aide militaire considérable des États-Unis à Israël, ainsi que de l’appui de Washington et du public américain à Israël sur la scène internationale, [NDLR : certains courants arabistes, voire antisionistes américains (inspirant, notamment, la doctrine Obama)]  ont cru bon d’affirmer  que cette alliance favoriserait unilatéralement Israël. En réalité, cependant, le partenariat s’est fait dans les deux sens. Sur le plan mondial, Israël a érigé un rempart qui protège les intérêts américains et occidentaux au Moyen-Orient et c’est l’Etat Hébreu qui fait les frais de la confrontation manichéenne entre l’Islam et la civilisation occidentale.

Certes, la coopération israélo-américaine en matière de renseignement a rencontré des difficultés sur sa route. Ainsi, par exemple, le Premier ministre israélien Menachem Begin n’a pas informé l’administration Reagan des plans israéliens de destruction du réacteur nucléaire irakien Osirak, en 1981, même si les deux communautés du renseignement avaient signé un mémorandum sur cette question un an plus tôt ; Washington a répliqué en gelant la coopération en matière de renseignements avec Jérusalem pour un court laps de temps. À l’inverse, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont tenu Israël à l’écart des contacts secrets avec Mouammar Kadhafi en 2003, ce qui a conduit au démantèlement du programme d’armes de destruction massive de la Libye. De même, en mai 2017, Trump aurait partagé avec le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov des renseignements sensibles obtenus par Israël sur les plans terroristes de l’Etat islamique, en matière de miniaturisation et de dissimulation de bombes dans des ordinateurs portables sur le réseau de transports aériens civil.

Malgré ces mésaventures, Washington et Jérusalem entretiennent depuis les années 1950 de solides relations dans le domaine des renseignements. Les bases de cette relation ont été posées en 1956, lorsque le Mossad a obtenu le texte d’un discours secret du dirigeant soviétique de l’époque, Nikita Khrouchtchev, au Congrès du Parti communiste, dans lequel il fustigeait les pratiques tyranniques de son prédécesseur Joseph Staline. Après que le discours ait été publié dans le New York Times, le choc probvoqué par la prise de conscience des crimes de Staline a contribué à délégitimer le régime soviétique dans l’opinion publique occidentale.

Pendant les années 1950 et 1960, le Moyen-Orient a servi de terrain d’essai pour la doctrine militaire soviétique et l’armement avancé. Mais, avec l’expérience accumulée par Israël lors de ses guerres contre les armées égyptienne, syrienne et irakienne – entraînées par des conseillers soviétiques et équipées d’armes souvent avancées – Israël a pu fournir à l’armée américaine des leçons à tirer sur le plan opérationnel, ainsi que des informations sur la mise au point de nouvelles technologies israéliennes pour neutraliser l’armement soviétique ; de ce fait, les Etats-Unis ont bénéficié d’un accès direct aux types d’armes soviétiques, capturés par Israël. Dans ce cadre :

  • En 1966, un pilote irakien a fait défection vers Israël à bord d’un avion de combat MiG-21.
  • Après la guerre de juin 1967, Israël a transféré aux États-Unis une batterie de missiles sol-air SA-2 saisie par Tsahal.
  • En août 1968, deux MiG-17 syriens ont atterri par erreur sur un site d’atterrissage en Galilée.
  • En décembre 1969, pendant la guerre d’usure israélo-égyptienne, des parachutistes israéliens ont attaqué une station radar égyptienne à Ras Gharib près de la rive ouest du golfe de Suez, ramenant un radar avancé du modèle P-12.
  • Selon le professeur Yuval Neeman, qui a participé aux réunions du cabinet et de l’état-major général de Tsahal pendant la guerre d’octobre 1973, la division du général Ariel Sharon a saisi (le 18 octobre) une batterie de missiles sol-air égyptiens complet SA-6.
  • De même, pendant les guerres de 1967 et de 1973, les soldats de Tsahal se sont emparés de plus d’un millier de chars égyptiens et syriens T-54 et T-55. Un grand nombre de chars T-62, dont certains intacts, ont été capturés sur le front syrien durant la guerre de 1973.
  • Dans son livre Drapeau rouge sur la Méditerranée (2017), Pessa’h Malovany a noté que lors de la guerre du Liban de 1982, Israël aurait obtenu des informations jusqu’alors inconnues concernant le char russe T-72.
  • Enfin, en octobre 1989, un pilote d’un MiG-23 syrien a déserté et est passé, avec armes et bagages, du côté israélien.

Une contribution israélienne particulièrement précieuse, cependant, est relatée, lors d’un mystérieux épisode, pour les services de renseignements, lié à une question d’importance existentielle pour les États-Unis : cela concerne la menace nucléaire soviétique contre le territoire de la patrie américaine, et, de ce fait, capitale pour la survie du monde occidental dans son ensemble. La gravité de cette menace a été clairement démontrée lors de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962, lorsque Moscou a déployé des missiles nucléaires à Cuba à environ 240 kilomètres des côtes de la Floride. Considérant ce mouvement comme un casus belli, le président américain John Kennedy a imposé un blocus naval à Cuba, conduisant Khrouchtchev à reculer et à retirer ses missiles en échange du retrait des missiles nucléaires américains de Turquie.

Au moment de cette crise, les Soviétiques s’étaient déjà énormément avancés dans le développement de missiles balistiques intercontinentaux équipés d’ogives nucléaires. Le premier missile nucléaire opérationnel a été le R-16 à deux étages, qui, avec son modèle plus avancé, le R-16U, formait l’épine dorsale de la force de lancement de missiles stratégiques soviétiques, avec un total de 186 lanceurs, de 1961 à 1976. Durant les premières années, les lanceurs et les missiles étaient déployés au sol et cachés dans les forêts, mais au milieu des années 1960, ils avaient déjà été placés dans des silos souterrains. Selon les informations disponibles, ils ont d’abord été dispersés entre neuf sites à travers toute l’Union soviétique : Nizhny Tagil, dans les montagnes de l’Oural ; Yoshkar-Ola, à environ 640 kilomètres au nord-est de Moscou ; Bershet à environ 1. 250 kilomètres à l’est de Moscou ; Yurya, à environ 800 kilomètres au nord-est de Moscou ; Shadrinsk, à environ 1. 650 kilomètres à l’est de Moscou ; Itatka, dans le sud-ouest de la Sibérie ; Novossibirsk, dans le sud-ouest de la Sibérie; et Krasnoyarsk, au cœur de la Sibérie. Les dimensions du missile étaient impressionnantes : une hauteur de plus de 30 mètres et un diamètre d’environ 3 mètres. Il avait un rayon d’action de 10. 500 à 13. 000 kilomètres, en fonction du poids de l’ogive. Les missiles étaient équipés d’ogives thermonucléaires de trois à six mégatonnes capables de détruire de grandes villes comme New York ou Chicago.

Pendant la guerre froide, les services de renseignements américains ont eu du mal à recueillir des informations derrière le rideau de fer, se concentrant plutôt sur des moyens techniques de collecte, en particulier la photographie aérienne : d’abord grâce aux avions U-2, puis grâce aux satellites. Ainsi, en particulier, dans des domaines de nature clairement technologique, tels que la menace nucléaire soviétique, il était facile de se tromper, par surestimation ou sous-estimation.

Pourtant, l’épais manteau du secret, entourant l’Union Soviétique était aussi son talon d’Achille. C’est la nécessité même d’assurer la préservation du secret dans tous les domaines de la vie qui a provoqué une « explosion de l’information », puisque cela exigeait de conserver d’énormes bases de données dans une quantité infinie de fichiers contenus dans des cartons bourrés de documents ; et plus ils se multipliaient, plus difficile cela devenait d’y avoir accès. Il devenait aussi plus probable que les dossiers personnels de quelques membres de l’appareil de la défense soviétique, disposant d’une classification de haute sécurité, se perdent au fil des années, et à un moment donné, après leur retraite, leur classification de sécurité disparaissait. En effet, ils devenaient des agents libérés de leurs obligations, mais on avait encore des difficultés à les localiser et à avoir accès à eux. Dans ce contexte, la communauté du renseignement israélien a réussi, dans la seconde moitié des années 1970 et au début des années 1980, a fournir à ses homologues américains des informations originales de très haute valeur sur le rayonnement des missiles stratégiques soviétiques, tels qu’ils existaient à la fin des années 1960.

Sur la base des informations fournies par Israël, on pouvait construire une image détaillée et assez précise de la structure et de la dispersion d’au moins certaines des brigades de missiles stratégiques de l’armée soviétique. Les informations comprenaient également des détails sur les terrains d’essai de ces missiles : ils étaient lancés depuis un champ à Baïkonour au Kazakhstan, ou depuis le champ de Plesetsk dans la région d’Arkhangelsk à environ 800 kilomètres au nord de Moscou. Les missiles visaient le terrain d’essai de Kora dans le nord de la péninsule du Kamtchatka, à plus de 8 000 kilomètres à l’est de Baïkonour et à environ 5 500 kilomètres à l’est de Plesetsk. En même temps, il semble que l’importance essentielle de l’information fournie par Israël était technique ; elle contenait des données techniques détaillées sur le missile intercontinental R-16 et son fonctionnement.

Certaines informations de ces renseignements ont pu être vérifiées avec des photographies aériennes. Mais ils comprenaient également des données techniques détaillées, parfois obstruées par des rumeurs, qui ne pouvaient être vérifiées seulement que plus tard. Par exemple, il y avait une rumeur au sujet de la catastrophe survenue le 24 octobre 1960 dans le champ de Baïkonour, où le maréchal Mitrofan Nedelin, premier commandant de la force de missiles stratégiques soviétiques, avait été tué avec une centaine de membres de son personnel. Il s’agissait alors du premier lancement de test d’un missile R-16 pour marquer l’anniversaire de la révolution bolchevique. Peu de temps après l’incident, les autorités soviétiques ont tâché de maquiller l’affaire en signalant que le maréchal Nedelin avait été tué dans un accident d’avion. Peu de temps après, cependant, une agence de presse italienne a fait un bref reportage sur la catastrophe. Néanmoins, l’incident avec tous ses détails restait un secret en Russie. C’est seulement en 1989, près de 30 ans plus tard, que l’hebdomadaire russe Ogonek a révélé les circonstances de la mort tragique de Nedelin et de son équipage. L’accident s’est produit lorsqu’un court-circuit dans le moteur du prototype du missile a provoqué une explosion, alors qu’il était positionné et alimenté sur la rampe de lancement. Khrouchtchev a continué de pousser Nedelin pour qu’il effectue le test. C’est lorsqu’on a découvert le problème qui a empêché le lancement du missile que le maréchal s’est précipité, avec son entourage, vers la rampe de lancement pour comprendre ce qui s’était passé, que l’explosion s’est produite. Le planificateur du missile, Mikhail Yangel, a été sauvé parce qu’il se trouvait dans un bunker loin de la rampe de lancement pour fumer une cigarette. Après le désastre, Khrouchtchev a convoqué Yangel et lui a demandé avec une grande colère mêlée d’un profond cynisme de colère : «Comment se fait-il que tu sois resté en vie?» Khrouchtchev a aussi nommé Leonid Brejnev, qui allait lui succéder en tant que dirigeant soviétique, à la tête de la commission d’enquête. Ironiquement, Brejnev a déclaré que « Les coupables ont déjà subi leur punition! » [La mort au moment de l’explosion].

Une autre rumeur à vérifier, rapportée par les services israéliens, concernait le « désastre de Kyshtym » (Kyshtym était la ville proche du site de cette autre explosion). Il s’agissait d’un accident par contamination radiologique survenu le 29 septembre 1957 à l’usine soviétique de Mayak, spécialisée dans le recyclage du combustible nucléaire irradié et l’extraction du plutonium pour les armes nucléaires. L’usine opérait dans la «ville fermée» de Tcheliabinsk-40 sur le versant oriental des montagnes du sud de l’Oural. La catastrophe s’est déroulée, lorsque le système de refroidissement de l’un des réservoirs, qui contenait 70 à 80 tonnes de déchets nucléaires liquides à un niveau élevé de radioactivité, a mal fonctionné et n’a pas été immédiatement réparé. Les déchets nucléaires dans les réservoirs évaporés, et la haute température ont provoqué une explosion chimique ayant la puissance de 70 à 100 tonnes de TNT. Le nuage des retombées radioactives s’est étendu sur environ 300 kilomètres, et au cours des années suivantes, des milliers de personnes sont mortes des conséquences de cette catastrophe.

Une autre anecdote qui a été relatée, mais déjà connue en Occident, concernait la Tsar Bomba – «le Tsar des bombes» – l’explosion d’une bombe à hydrogène de 50 mégatonnes, le plus grand record d’explosion jamais enregistré. La bombe a été larguée le 30 octobre 1961 par un bombardier Tu-16 au-dessus de l’archipel de Novaya Zemlya dans l’océan Arctique – sur les ordres de Khrouchtchev, dans le but de défier l’Amérique : « Nous allons vous montrer de quoi nous sommes capables! ». La boule de feu qui est sortie de l’explosion avait huit kilomètres de diamètre et lorsque l’onde de choc a atteint Arkhangelsk, à environ 2 000 kilomètres au sud-ouest du site de l’explosion, elle a provoqué un écrasement généralisé, les uns contre les autres, des navires accostés dans le port.

La CIA a exprimé sa gratitude envers la communauté du renseignement israélienne, en soulignant que les informations reçues étaient «exceptionnelles» et avaient permis à l’agence de rectifier ses surestimations préalables, en matière de renseignement sur les problèmes en question. Selon un haut responsable de la CIA, les informations obtenues de la part d’Israël indiquaient que la technologie des missiles stratégiques soviétiques était de qualité inférieure à ce que la CIA avait cru jusque-là. Selon le responsable, la communauté du renseignement américain craignait, à cause des lacunes dans ses informations disponibles, que dans les années 1970, les Soviétiques avaient déjà développé une capacité technologique leur permettant d’équiper leurs missiles intercontinentaux d’ogives MIRV (Multiple Independently Targetable Reentry Vehicle : Vecteur à entrées multiples et Indépendantes). Cette technologie permet au missile, lorsqu’il atteint la cible, de frapper simultanément plusieurs autres objectifs. En outre, Si une ogive MIRV comprend des dispositifs de leurre, en plus des bombes nucléaires, elle multiplie ses chances d’échapper à l’interception. Ainsi, les informations israéliennes ont apporté une contribution particulièrement importante à la capacité de défense américaine contre une frappe nucléaire soviétique.

L’histoire, cependant, a tendance à se répéter, dans une certaine mesure. La menace nucléaire actuelle pour les États-Unis provient de Corée du Nord et, comme dans les années 1970 et 1980, la communauté du renseignement américain a bien des difficultés, -au-delà de ses renseignements obtenus par des moyens technologiques sophistiqués-,  à recueillir des renseignements de première main et à les évaluer. Mais, contrairement au commandement soviétique pendant la guerre froide, qui a agi de manière rationnelle et calculatrice, la principale caractéristique de Kim Jong-Un reste son imprévisibilité.

 Voir le PDF

Le lieutenant-colonel (à la retraite) M. Raphael Ofek est un expert dans le domaine de la physique et de la technologie nucléaires, qui dispose d’un passé d’analyste principal dans la communauté du renseignement israélien.

Il peut être atteint à rhofek@gmail.com

BESA Center Perspectives Papers sont publiés grâce à la générosité de la famille de Greg Rosshandler.

besacenter.org

Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

6 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

[…] RÉSUMÉ:  Israël et les États-Unis partagent une longue histoire d’étroite coopération en matière de renseignement. Outre la fourniture régulière de renseignements stratégiques et politiques indispensables, les guerres menées par Israël contre les armées arabes, livrées en armes de pointe et entraînées par les Soviétiques, ont fourni des informations précieuses sur la doctrine militaire et les types d’armement soviétiques. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, Israël a apporté une contribution unique et particulièrement précieuse en livrant un nouvel éclairage sur les missiles balistiques intercontinentaux équipés de missiles nucléaires de Moscou qui menacent les États-Unis. Lire la suite sur jforum.fr […]

JUGNOT Claude

en français: Dans cet immense jeu d’échec qu’est l’histoire de la société mondiale, Israël est et reste protégé par YHVH quoi qu’il se passe.Toute notre Histoire est intimement liée à la sienne.

Berto 4632

Vous avez raison YHVH veille sur Israël, mais Il a un planning très particulier car Il veut la sanctification d’Israël, voir le livre du prophète Sophonie.

JUGNOT Claude

In this huge chess game that is the history of world society, Israel is and remains protected by YHVH whatever happens. All of our History is intimately linked to its own.

rachel

Mes seuls vrais héros sont les héros de l’ombre : les agents du Mossad et des Services Secrets Américains : CIA, NSA, FBI… Et c’est à eux que je pense quand j’entends la chanson de Barbara  » Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous. »

PS : Je regarderai malgré tout les « stars » du cinéma aux Oscars dimanche. Entre Frances McDormand (« Three Billboards ») et Saoirce Ronan (« Lady Bird »), mon coeur balance. J’ai hacké sur le Web avec mon gendre (plus lui que moi) ces deux films pour ma fille : sur le premier DVD, j’ai écrit, « ce que je suis’ et sur le deuxième « ce que nous sommes ».

rachel

Sans l’apport des Services de Renseignements israëliens depuis 60 ans, l’Occident, EU compris, serait sous domination russe au mieux, au pire détruite, et si Europe et EU ne font pas attention et rompent leurs liens avec Israël à cause de la question « palestinienne », ces pays seront d’ici une décennie sous domination russo-irano-islamique car les Renseignements israëliens sont plus performants que tous ceux de l’Occident réunis et se passer d’eux conduit à un quasi-suicide. Que l’Europe farouchement anti-israëlienne avec les Libéraux canadiens et les Démocrates américains continuent leur Israël-bashing et l’Occident deviendra une terre d’esclavage soumise à l’Islam et à la gauche la plus extrême, façon KGB poutinien.
Le Parti Conservateur au Canada veut, s’il revient au pouvoir en 2019, reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël après cette reconnaissance par Trump aux EU le 6 décembre 2017. Je ne remercierai jamais assez le parti Conservateur canadien et le parti Républicain américain pour leur soutien à l’Etat Juif.