Le consentement implicite de Netanyahou à livrer le flanc opposé du Golan à la Syrie a conduit à l’accord de Trump-Poutine sur la sécurité des frontières israéliennes

Exclusivité DEBKAfile : Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine ont apporté leur soutien à la sécurité d’ Israël lors de leur sommet d’Helsinki le lundi 16 juillet, après que le Premier ministre Binyamin Netanyahu leur a dit retirer ses objections au fait que l’armée syrienne réinstaure sa ligne d’avant-postes dans le le district de Quenitra, y compris en reprenant le contrôle du passage frontalier d‘Ein Zivan-Quneitra. C’est le seul point de transit entre Israël et la Syrie. Nos sources révèlent que Poutine a insisté pour que l’armée syrienne prenne le contrôle de ce passage, de la même manière qu’il a stipulé le transfert à la Syrie du passage de Nassib vers la Jordanie.

Lundi matin, l’armée syrienne a capturé les collines stratégiques de Tel Al Harrah, aux mains des rebelles depuis 2014. Cette ligne de positions sur la colline est la clé pour contrôler le district de Quneitra. Nos sources militaires notent qu’il n’y a seulement que 20% de l’armée syrienne qui se compose de soldats syriens ; les 80% restants sont des membres du Hezbollah et d’autres milices chiites fidèles à l’Iran. La victoire syrienne et alliée d’aujourd’hui amène donc ces forces pro-iraniennes hostiles à 3 ou 4 km de la frontière du Golan [et non pas 80 km, comme promis par Poutine].

Trump et Poutine sont d’accord pour maintenir une certaine sécurité autour d’Israël – pas grand-chose d’autre

Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine ont déclaré à la presse que leur rencontre de deux heures, le lundi 16 juillet à Helsinki, était un succès. Mais, l’impression reste qu’il y avait très peu d’accord entre eux sur les questions qu’ils ont abordées, y compris l’Iran, la Syrie ou la Crimée. Ni l’un ni l’autre n’a fait référence au retrait de l’Iran et de ses supplétifs de Syrie, comme l’a exigé Israël. Poutine semblait dire que la sécurité israélienne était déjà servie par l’accord israélo-syrien de séparation des forces de 1974 sur le Golan et il a conseillé de l’étendre à la frontière syro-jordanienne. Trump a souligné : « Nous parlons tous les deux à Benjamin Netanyahu, nous travaillons avec lui sur la Syrie et sommes d’accord sur l’importance de la sécurité d’Israël. »

En ce qui concerne l’Iran, le président américain a déclaré: « Nous ne laisserons pas l’Iran profiter de notre campagne contre Daesh » et a conseillé de renforcer « la pression sur l’Iran » pour pousser ce pays à abandonner ses plans nucléaires et « stopper sa campagne de violence à travers le Moyen-Orient ». « Le président russe n’a pas repris sur ce point, indiquant un manque d’accord. Quand un journaliste a interrogé Trump au sujet de la présence militaire américaine dans l’est de la Syrie, il a répondu sèchement qu’il existait des moyens de gérer la coopération militaire américano-russe en Syrie et qu’ils étaient efficaces. Cette question semblait également avoir été laissée ouverte.

Il semblerait que la spéculation élevée avant le sommet d’un accord en cours entre les deux présidents pour que l’Iran quitte la Syrie en échange d’un retrait militaire américain était hors de propos. Les deux dirigeants ont également glissé sur le programme nucléaire iranien, à l’exception du commentaire de Poutine selon lequel l’accord nucléaire de 2015 a été bénéfique en ce sens qu’il a fait progresser le régime de non-prolifération (?).

Trump et Poutine ont tous deux promis un nouveau départ pour les relations américano-russes. Poutine a déclaré: « La guerre froide est un phénomène du passé » et a énuméré les problèmes mondiaux qui bénéficieraient de leur coopération. Trump a déclaré : « Nos relations n’ont jamais été pires que maintenant – jusqu’à ce que tout change, il y a quatre heures », quand leur rencontre, dit-il « s’est très bien passé ». Cependant, les accusations d’ingérence russe aux élections américaines ont lourdement pesé. Trump a dit qu’il avait soulevé la question et les deux présidents en ont longuement discuté. « Je ne prendrai pas de décisions sur la politique étrangère pour apaiser les critiques partisanes », a insisté Trump et il a répété qu’aucune collusion n’avait été prouvée. Poutine s’en est tenu à son rejet de ses accusations. « L’Etat russe n’a jamais interféré et n’interviendra jamais dans les élections américaines », a-t-il souligné. « Il n’y a pas une once de preuves contre nous » et il a offert d’ordonner aux officiers des renseignements russes de coopérer avec le Conseiller Spécial Robert Mueller.

D’autres sujets abordés ont été la coopération fructueuse dans le domaine du contre-terrorisme, la Corée du Nord, la Crimée, l’Europe et l’espoir du président russe de travailler avec les Etats-Unis sur les prix du carburant. Ils ont tous les deux convenu que davantage de conversations étaient nécessaires pour aborder toutes ces questions et que, dans le même temps, des équipes conjointes se mettraient au travail pour les explorer davantage.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Netanyahu’s secret consent to hand Golan crossing to Syria led to Trump-Putin deal on Israel’s border security

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Marie

Je ne fais confiance qu’à Tsahal.
À Nahariyya on a le Hezbollah sur la frontière nord (la FINUL bof), a l’est (37 km) on a l’armée syrienne a 80%hezbollani et iranienne, et à l’ouest le dos a la mer….. Ça baigne.
Et s’ils attendaient que Tsahal attaque Gaza pour attaquer au nord en même temps.
Le mois d’Av ‘est guère favorable au peuple juif. Enfin nous verrons bien

alain saporta

Cela me rappelle
Les accords de Munich qui furent signés entre l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie avec par Adolphe Hitler, Édouard Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini (qui s’était commis en intermédiaire) à l’issue de cette rencontre du 29 au 30 septembre 1938 nous savons ce qui est advenu des garanties pour la paix l’invasion de l’Europe par l’Allemagne nazi
Alors Que notre cher premier ministre d’Israël ne confie pas la sécurité d’Israël à des Politiciens qui du jour au lendemain pour des raisons purement Economique ou simplement d’ego vont la main sur le cœur jurer leur grand dieux c’est la faute a pas de chance c’est l’autre c’est pas moi
il est préférable d’être un loup vivant qu’un agneau mort……………

[…] Exclusivité DEBKAfile : Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine ont apporté leur soutien à la sécurité d’ Israël lors de leur sommet d’Helsinki le lundi 16 juillet, après que le Premier ministre Binyamin Netanyahu leur a dit retirer ses objections au fait que l’armée syrienne réinstaure sa ligne d’avant-postes dans le le district de Quenitra, y compris en reprenant le contrôle du passage frontalier d‘Ein Zivan-Quneitra. C’est le seul point de transit entre Israël et la Syrie. Nos sources révèlent que Poutine a insisté pour que l’armée syrienne prenne le contrôle de ce passage, de la même manière qu’il a stipulé le transfert à la Syrie du passage de Nassib vers la Jordanie.Lire la suite sur jforum.fr […]

philippe cholay

Faire confiance a TRUMP,c est faire confiance a un nul!
Cela amènera tôt ou tard a un conflit

Richard Malka

En tout cas faire confiance à l’Europe je ne sais pas si on peut faire pire.

Ren Ren

Pourquoi un nul?
Qu’est ce qu’il a raté? Des faits stp.
Ce type d’affirmation sans preuves certaines deviennent de la propagande.