La purge n’en finit pas en Turquie. Alors que les autorités poursuivent la traque dans tous les secteurs de la société turque, la police s’intéresse maintenant à la communauté des scientifiques afin d’y débusquer les sympathisants de Fethullah Gülen.

La police turque a perquisitionné le Conseil national des sciences turc, le «Tupitak», l’équivalent en Turquie du CNRS français, rapporte la chaîne allemande d’informations en continu NTV. Le Tupitak est un organisme d’Etat qui finance des projets de recherches publics comme privés. Il emploie plus de 1 500 chercheurs.

Suite au raid, plusieurs personnes auraient été arrêtées, sans qu’on en connaisse encore le nombre, alors que la traque des sympathisants et supposés soutiens de Fethullah Gülen continue. Les autorités turques accusent le prédicateur exilé au Etats-Unis d’avoir fomenté la tentative de coup d’Etat du 15 juillet dernier.

Aucun secteur de la société turque n’échappe à la répression, à tel point que le 2 août dernier, la Fédération turque de football annonçait avoir licencié 94 responsables, dont des arbitres, simplement soupçonnés d’être impliqués dans le coup d’Etat. Le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmus, l’a rappelé : «Les traîtres paieront le prix.»

Depuis le putsch, ce sont près de 60 000 personnes qui ont été limogées, sanctionnées, mises à pied ou encore mises en détention. 230 personnes sont mortes lors du coup proprement-dit et des milliers de soldats ont été blessés. Environ 10 000 d’entre elles font maintenant l’objet de poursuites et ont été placées en détention préventive.

RT

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