La loyauté envers l’Etat d’Israël et le statut de résident israélien

Le 7 mars 2018, la Knesset a adopté une Loi autorisant le Ministre de l’Intérieur à abroger le statut de résident permanent des palestiniens résidant à Jérusalem-Est qui se livrent à des actes terroristes ou à des activités anti-israéliennes. En vertu de ce texte, le Ministre pourra, désormais, décider d’expulser toute personne dont le statut de résident permanent aura été retiré. En exigeant une loyauté de la part de ses ressortissants, Israël met progressivement en place, un principe admis dans tous les Etats démocratiques, à savoir le respect et la préservation de l’intérêt supérieur de la Nation qui fonde le maintien sur le territoire. Le principe devrait s’appliquer à toute personne, qu’elle soit juive ou non.

1°- s’agissant des palestiniens résidant à Jérusalem  

Désormais, le Ministre de l’Intérieur, (Aryeh Deri du parti Shass), pourra retirer le statut de résident permanent aux palestiniens de Jérusalem dans trois hypothèses : si le titre de résident a été accordé « sous de faux prétextes » (ce qui est tout à fait logique puisque nul ne peut se prévaloir de sa turpitude), si le résident met en danger la sûreté ou la sécurité publique (l’Etat d’Israël ne saurait garder en son sein des personnes qui cherchent à lui nuire), soit en cas de manquement au principe de loyauté à l’Etat juif (une personne ne saurait profiter des avantages accordés par l’Etat juif et ne pas l’honorer par un manque de droiture ou d’honnêteté intellectuelle).
Cette loi a été suggérée en 2017 par la Cour Suprême, à la suite d’une décision de retrait du statut de résident permanent concernant 4 palestiniens. En janvier 2006, le Ministre de l’intérieur israélien (Roni Bar-On) avait retiré le statut de résident permanent à 4 palestiniens qui appelaient à la destruction de l’Etat juif au moyen de l’action terroriste : trois représentaient le Hamas au Conseil législatif palestinien alors que le 4ème était Ministre des Affaires de Jérusalem (sic) dans le gouvernement Hamas d’Ismail Haniyeh dans la bande de Gaza. Le Ministre de l’intérieur israélien avait alors estimé qu’ils manquaient de loyauté à l’Etat juif et qu’ils ne pouvaient, raisonnablement, se maintenir sur le territoire israélien.
La Cour Suprême a toutefois estimé que Bar-On avait abusé de son autorité puisqu’aucun texte ne lui réservait une telle prérogative. La Haute Cour a toutefois suspendu la décision pendant 6 mois, le temps pour la Knesset d’adopter une loi autorisant l’abrogation du statut de résident. C’est désormais chose faite : le projet de Loi soutenu par le premier Ministre Netanyahou a été adopté.
Pour le député juif Dov Khenin (liste unifiée israélo-palestinienne), la Loi « conduira les habitants de Jérusalem-Est dans le pire des mondes possibles » : la loi crée une obligation de loyauté à l’égard de personnes pour lesquelles il n’y (aurait) aucun lien justifiant une loyauté entre eux et l’Etat d’Israël » (sic).
Pour le député Esawi Freige (Meretz) : « depuis 1967, Israël a mis en place une campagne pour vider Jérusalem-Est de ses résidents palestiniens. Nous constatons cela avec l’entrée de la police des frontières dans les quartiers, avec l’attitude des institutions gouvernementales, et avec des lois comme celle-ci, qui envoient au diable les droits de l’homme et le Droit international » (sic).
Pire : pou le député de la Liste unie, Jamal Zahalka : « Cette loi est une offense. Il devrait y avoir une loi pour empêcher l’entrée de la police et des autorités israéliennes à Jérusalem-Est à défaut de passeport et de permis » (sic). (En somme pour ce député de la Knesset, Jérusalem ne fait pas partie d’Israël).
De même, l’Union Européenne n’est pas favorable à ce texte :« la possibilité d’utiliser cette nouvelle loi pour compromettre la présence palestinienne à Jérusalem-Est, est un obstacle à une solution à deux États » (bien évidemment, il n’appartient pas à l’Union Européenne de s’immiscer dans la politique israélienne. Elle ne surmonte déjà pas les difficultés pour gérer son identité historique et celle des nations en son sein).
Actuellement, 300.000 Palestiniens résidant à Jérusalem-Est détiennent un permis de résident délivré par le Ministère israélien de l’Intérieur. C’est le Droit israélien qui réglemente les cartes d’identité, les certificats de naissance et de décès, l’enregistrement des mariages et les documents de voyage. Or, depuis 1967, 14.500 palestiniens ont été obligés de quitter Jérusalem.
Le texte doit aller plus loin et être généralisé à toute personne résidant en Israël, qu’elle soit juive ou non. Le Ministre de l’Intérieur devrait pouvoir retirer le statut de résident en Israël et chasser toutes personnes du pays dès lors qu’elles portent  atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation juive. Elles pourront alors choisir le pays de leur choix et continuer de vomir leur haine d’Israël… mais depuis l’étranger. Les députés palestiniens de la Knesset se trouveront enfin une autre résidence.
2°- les personnes en situation irrégulière en Israël
Israël doit également avancer sur le statut de résident israélien et adopter les principes des pays démocratiques qui scindent en trois parties, le statut des personnes vivant dans le pays. Il doit y avoir les nationaux (en l’occurrence les juifs lorsque le mécanisme de la nationalité aura été institué aux côtés de la qualité de résident en Israël), les personnes étrangères en situation régulière (notamment les palestiniens d’Israël que l’Etat juif appelle, à tort, les arabes israéliens), et enfin les personnes étrangères en situation irrégulière qui doivent être expulsées du pays.  
La Cour suprême a suspendu provisoirement, le 15 mars 2015, un plan gouvernemental prévoyant l’expulsion prochaine de milliers de migrants africains entrés illégalement dans le pays. Saisie par des organisations de défense des migrants, elle a donné au gouvernement un délai expirant au 26 mars 2018, pour détailler les fondements de ce plan.
Dans les faits, il s’agit  de 38 000 Erythréens et Soudanais entrés illégalement dans le pays qui n’ont pas demandé l’asile. Ils doivent partir avant le 1er avril 2018 soit dans leur pays d’origine, soit vers un pays tiers (avec un capital de 2 900 euros), soit être incarcérés en Israël sans limites de temps.
Bien évidemment, Israël ne saurait être obligé de prendre en charge une population venue l’envahir pour des motifs économiques. Lorsque le Gouvernement israélien aura fait adopter une Loi sur le statut de résident, conforme aux Lois démocratiques européennes, la Cour Suprême pourra valider les expulsions.
3°- le statut des députés palestiniens de la Knesset.
Le 14 mars 2018, la députée palestinienne Zoabi a été exclue de la Knesset après avoir qualifié les soldats de Tsahal de « meurtriers ». Sur ce point, Israël viole sa loi fondamentale sur la Knesset du 12 février 1958 et notamment son article 16 A qui interdit aux députés « de prêter allégeance à l’Etat juif tant qu’ils ne sont libérés d’une autre citoyenneté, les privant de leurs droits de membre la Knesset avant toute déclaration sur ce point ». Israël est le seul pays au monde qui accepte des « non nationaux » dans son Parlement pour voter les Lois nationales des personnes qu’ils haïssent. Lorsqu’Israël aura institué la « nationalité » (leoumiyoute), les non nationaux seront enfin exclus de l’institution. 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Hervé

Aucune illusion. Les arabes, surtout les députés, continueront à nous insulter en toute quiétude.

Amos Zot

Est-ce qu’il y a un pays dans le monde où les députés ne doivent pas s’engager à respecter la Constitution ou ses lois ?
Est-ce que tous les députés israéliens reconnaissent Israël comme Etat juif?

Soliloque

c’est un texte complet qu’israël ferait bien de suivre dans tous ses méandres pour gérer sa survie et celle de ses citoyens juifs.
complètement d’accord

Macronyme-Crimeur-Contre-l'Humanité

Avec cette loi, on espère que les « députés » arabes vont être exclus de la Knesset pour intelligence avec l’ennemi ?

[…] Le 7 mars 2018, la Knesset a adopté une Loi autorisant le Ministre de l’Intérieur à abroger le statut de résident permanent des palestiniens résidant à Jérusalem-Est qui se livrent à des actes terroristes ou à des activités anti-israéliennes. En vertu de ce texte, le Ministre pourra, désormais, décider d’expulser toute personne dont le statut de résident permanent aura été retiré. En exigeant une loyauté de la part de ses ressortissants, Israël met progressivement en place, un principe admis dans tous les Etats démocratiques, à savoir le respect et la préservation de l’intérêt supérieur de la Nation qui fonde le maintien sur le territoire. Le principe devrait s’appliquer à toute personne, qu’elle soit juive ou non.Lire la suite sur jforum.fr […]

ABRAHAM

La loyauté envers l’Etat d’Israël et le statut de résident©

Enfin, une loi rationelle conforme à la démocratie et aux droits des personnes. Il faudrait que la KNESSET se décide de prendre ses responsabilité et de voter des lois en conformité avec la situation de l’états des Juifs. Il est stupide de faire endosser à la Cour Suprême la responsabilité des décisions conforme aux lois en vigueurs. La Cour Suprême elle fait son boulort en fonction des lois existantes.

C’est à la KNESSET de voter les lois protégeant les citoyens du comportement malfaisants de certains et certaines !

Jge france reaa

Il est temps de reagir , ces « pov palestiniens  » peuvent migrer en europe ou se trouvent de nombreux pays qui les soutiennent , cette europe profitera de ces millions d arabes pour continuer avec plus d energie , sa politique antisemite ou antisioniste qui fait sa fierte !