La frappe occidentale contre les sites chimiques syriens isole Israël face à l’axe irano-russe

Les frappes des alliés des Etats-Unis en Syrie ont élevé en Israël le niveau d’appréhension d’être finalement, laissé seul pour faite face à de possibles représailles iraniennes, après l’attaque de la Base T-4. Le fait que les forces d’Israël soient au plus haut niveau d’alerte que jamais, sur ses frontières nord avec la Syrie et le Liban – quelques jours avant les célébrations anniversaires de son indépendance – sert d’unité de mesure de cette inuquiétude.

Les frappes chirurgicales de missiles américains, britanniques et français sur trois sites chimiques syriens, le samedi 14 avril,a t-on réalisé à Jérusalem, non seulement ont manqué de répondre aux préoccupations de sécurité d’Israël, mais les ont exacerbées.

Le dictateur syrien Bachar el Assad, le Commandant itranien pour le Moyen-Orient, le Général Qassem Soleimani et Hassan Nasrallah, du Hezbollah ont eu toutes les raisons du monde de pousser un soupir de soulagement, quand ils ont entendu l’assurance de l’administration Trump que toute nouvelle action militaire ne serait poursuivie que si Assad rétéitérait son usage d’armes chimiques après les atrocités de Douma.

Après une série de semaines pleines d’anxiété, tous trois ont vus qu’ils étaient tirés d’affaire, en ce qui concerne de nouvelles actions militaires américaines, soit contre des cibles du régime à Damas, contre les forces iraniennes, chiites et du Hezbollah en Syrie – ou même à cause d’actes d’agression contre Israël.

Nasrallah a été le premier à ouvrir le bal des réjouissances. Dimanche, il a expliqué en breg cette nouvelle situation : « Les frappes occidentales sur la Syrie n’ont pas réussi à terroriser l’armée, ni à aider les insurgés ni même à servir les intérêts d’Israël ».

Son évaluation a été confirmée par l’Ambassadrice américaine à L’ONU,Nikki Haley, lors d’une interview à Fox TV, dimanche : quand on lui a demandé quand les troupes américaines quitteraient la Syrie, comme le Président Donald Trump l’avait promis,elle a souligné trois objectifs avant ce retrait : la fin totale e l’usage des armes chimiques dans la guerre syrienne ; la défaite complète et la destruction de l’Etat Islamique ; mais à propos du troisième objectif, le discours sinon ferme est soudain devenu plus vague. Elle a déclaré :

« Et il voulait s’assurer qu’il avait de bonne raisons de surveiller ce que l’Iran faisait et qu’ils n’étaient pas en train d’avancer de façon agressive, du fait que l’Iran est une menace pour les intérêts nationaux américains ». Haley n’avait pas un mot à dire sur la menace que posait la présence iranienne en Syrie, bien que ce soit d’une importance bien plus cruciale pour la sécurité d’Israël.

Par conséquent, quand le Président Trump a dit qu’il abandonnerait la Syrie « à d’autres », il incluait apparemment Israël (et la Jordanie), qui se retrouveraient à faire face seuls aux menaces posées à leurs frontières. Le Roi Abdallah de Jordanie se dirigera bientôt vers Damas et cherchera à obtenir des garanties de sécurité de la part d’Assad, plutôt que de devoir affronter des combats pour défendre ses frontières, Israël, cependant, se retrouve avec un soutien américain réduit en Syrie, tandis que l’Iran et ses protégés peuvent compter sur un appui russe accru.

La décision de l’administration Trump d’imposer de nouvelles sanctions aux entités russes impliquées dans la fourniture à la Syrie de matériaux pour fabriquer des armes chimiques, transfère le conflit par des créneaux économiques. Cela aura pour effet de renforcer la collaboration entre Moscou et Téhéran et de leur impulser une plus grande incitation à résister aux sanctions.

Déjà, l’approfondissement de la collaboration irano-russe en Syrie provoque des nuits blanches parmi les dirigeants israéliens. Les officiers iraniens, syriens et du Hezbollah travaillent ensemble sur le terrain, partagent leurs bases militaires et coordonnent leurs opérations. Et, à présent, Téhéran vient juste de donner l’autorisation à Moscou de stationner ses bombardiers Tu-95 et Tu-22M pour leurs opérations en Syrie sur la base aérienne de Shahid Nojeh à Artesh, dans la province occidentale iranienne de Hamedan. Israël doit encore découvrir comment Moscou rémunère Téhéran pour l’obtention de cet avantage. Clairement, l’Iran exigera un versement en pièces militaires lui servant à atteindre ses objectifs  qui sont de notoriété publique [Nucléaires et balitiques].

Adaptation : Marc Brzustowski

 

Western strike on Syrian chemical sites isolates Israel against Iranian-Russian axis

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Jge france reaa

Trump n est pas macron , fort heureusement pour l etat Juif !