Selon L’Essor, journal des gendarmes, ce mercredi, la famille Beltrame s’oppose à ce que des municipalités frontistes baptisent des édifices ou des rues du nom de l’officier de gendarmerie qui a donné sa vie pour sauver une otage à Trèbes.
Arnaud Beltrame est mort le 24 mars après s’être, quelques heures plus tôt, substitué à une otage détenue par un terroriste dans une supérette de Trèbes, dans l’Aude. Son action héroïque lui avait valu une cérémonie républicaine et une promotion au grade de colonel à titre posthume. Depuis, une quarantaine de villes, parmi lesquelles Lille, Rennes, Versailles ou Créteil, ont annoncé leur attention de donner son nom à l’une de leurs voies. Des établissements scolaires, dont le collège de Pégomas dans les Alpes-Maritimes, vont aussi adopter son patronage.
Mais la famille a cependant posé une limite à ces hommages, comme le signale sur son site L’Essor, le journal des gendarmes: elle refuse de voir des collectivités dirigées par le Front national accoler l’identité du défunt à un édifice ou inscrire son nom sur une plaque destinée à une artère.