« Quand le président de la République a expliqué que ramener les étrangers chez eux c’était de la déportation, moi j’ai été en colère quand j’ai entendu cela », s’est indigné sur BFMTV Laurent Wauquiez.
Emmanuel Macron « aurait dû comprendre que ses propos étaient indignes, parce qu’en France, quand on utilise les propos de déportation et de camp, cela renvoie à la Shoah, cela renvoie à ce qui a abouti à la mort de millions de juifs. Ce ne sont pas des mots qu’on emploie à la légère », a détaillé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, partisan d’une ligne dure sur le renvoi des immigrés présent illégalement sur le territoire.
« Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à organiser des déportations à travers l’Europe pour aller mettre dans je ne sais quel camp à ses frontières ou en son sein ou ailleurs les étrangers » non admis en France, avait souligné Emmanuel Macron devant les députés et sénateurs dans une critique ouverte des gouvernements nationalistes.
« Toute politique nationaliste de court terme ne réglera en rien la situation migratoire », a insisté le président, qui a été au centre d’une violente passe d’armes avec l’exécutif italien avant l’accord sur la gestion des flux migratoires arraché par les 28 Etats membres de l’Union européenne fin juin à Bruxelles.
« Non, ramener des étrangers qui sont rentrés clandestinement et illégalement en Europe chez eux, ça n’est pas de la déportation, c’est juste l’application du droit », a martelé Laurent Wauquiez qui prône entre autres le renvoi systématique des bateaux de migrants à leur port de départ et l’interdiction à vie de régulariser un migrant rentré clandestinement sur le territoire français.
Un anglicisme qui dérange?
Emmanuel Macron a-t-il à dessein fait référence aux camps de concentration de la Seconde guerre mondiale? Ou a-t-il simplement commis un anglicisme (aux Etats-Unis, le terme « deportation » désigne l’expulsion d’immigrés)?
En bon français, en tout cas, le Larousse est formel. Le terme « déportation » renvoie au mieux à une « peine politique perpétuelle, afflictive et infamante, exilant le condamné dans un lieu déterminé », au pire à un « transfert et internement dans un camp de concentration situé dans une région éloignée ».
La veille, lors de son discours prononcé devant le Congrès, les propos du président de la République avaient déjà choqué des parlementaires, essentiellement dans les rangs des Républicains, qui avaient critiqué une « instrumentalisation » de la mémoire de la Shoah.
Quand un Président de la République ose parler de « déportation dans des camps » pour qualifier l’éloignement des étrangers en situation irrégulière en Europe il commet une faute. Ces propos sont choquants et instrumentalisent la mémoire. #congresversailles
— Eric Ciotti (@ECiotti) July 9, 2018
#CongresDeVersailles quand le président de la République parle de #déportation et de #camps sur le sujet douloureux et O combien sensible de la politique d’immigration, c’est perdre le sens de l’Histoire. Les mots ont un sens et ceux là plus que d’autres. pic.twitter.com/yUxuLcZVTv
— Brigitte Kuster (@brigitte_kuster) July 9, 2018
Tout à fait d’accord avec ceux qui critiquent Macron C’est un opportuniste qui se croit au dessus de tout le monde, n’a de respect pour personne. C’est vraiment une honte d’avoir un président comme celui-là.
Il sait exactement ce qu’il dit. Il faut faire plaisir à son électorat. Ce type est un pourri. Ce n’est hélas pas une bourde.
ROSA
Plus ça va, plus je regrette d’avoir donné mon vote à cet opportuniste sans conscience.
Je suis écoeurée.
C’est une honte d’utiliser le mot déportation dans le cas de clandestins : est-ce que ces violeurs de frontières finiront gazés dans des chambres à gaz et brûlés dans des fours crématoires ? NON.
Macron, l’Oncle Picsou des français, est ignorant de l’histoire de la Shoah et de la Seconde Guerre Mondiale et ne sait donc pas de quoi il parle, ajouté au fait qu’il ne combat pas l’antisémitisme car sinon, il se serait prononcé sur les propos violemment antisémites appelant au meurtre des juifs de l’imam de la Grande Mosquée de Toulouse, ville où des enfants juifs ont été assassinés en 2012 parce que juifs, or, le « Président » se tait, donc, il est évident qu’il s’en fout. En fait, il n’y a que la finance qui l’intéresse, surtout quand il s’agit de racketter des familles françaises de classes moyennes.
Ce qui m’étonne, c’est que la famille Veil ait accepté qu’un tel type, ignorant tout de l’extermination des Juifs d’Europe, préside à l’entrée de leur aïeule au Panthéon : c’est une grosse erreur car Emmanuel Macron était là juste pour un coup de com. Je suppose que c’est peut-être parce que la judéité est très diluée dans cette famille que cela a été rendu possible car, la plupart des épouses des fils de Simone Veil ne sont pas juives et plusieurs conjointes et conjoints des petits-enfants ne le sont pas non plus : les arrières-petits-enfants de Simone Veil n’ont pour la plupart qu’un seul grand-parent paternel juif dans les personnes de ses fils. Je ne suis pas opposée au mariage avec des non-juives et des non-juifs mais dans ce cas, il faut suivre l’exemple d’Ivanka Trump en se convertissant sinon, l’inévitable se produit : la judéité, et je parle là uniquement de celle qui est culturelle et non religieuse, se perd.
D’accord avec ceux qui critiquent les propos de Macron.
Depuis qu’il a comparé la colonisation à un crime contre l’humanité, il n’arrête pas de dire des bourdes.
Pire que Hollande. Indigne d’un président de la République.