C’est un débat particulièrement important et tendu qui s’est déroulé lundi 20 novembre 2017 à la Knesset.

La “Commission pour l’égalité sociale et la justice distributive”, dirigée par le député Miki Zohar (Likoud), avait convoqué une séance consacrée au “harcèlement sexuel dans les zones de la périphérie”.

Derrière cet intitulé relativement anodin, le sujet qui a été abordé était en réalité celui des actes de harcèlement et agressions sexuelles commis par des hommes arabes à l’encontre de femmes et jeunes filles juives.

La députée Youlia Melinovski (Israel Beitenou) a ouvert le débat en rappelant que les agressions sexuelles avaient un rapport avec la culture de l’islam. Elle a dénoncé l’attitude de ceux qui refusent d’aborder ce phénomène, au nom du politiquement correct et de la crainte de désigner par leur nom les agresseurs.

Le député Miki Zohar a lui aussi dénoncé l’existence, au sein de la société arabe en Israël, de la notion selon laquelle “il est permis de harceler sexuellement une femme juive, et interdit de faire la même chose à l’encontre d’une femme arabe”.

Devant les protestations d’une partie des membres de l’auditoire (dont certains représentaient des ONG financées par le New Israel Fund), il a répété cette affirmation et l’a explicitée : “Si un homme arabe harcèle une femme arabe, il risque d’être tué au nom de l’honneur familial par le frère de la victime… Mais s’il agresse une femme juive, on ne lui fera rien!”

Face aux remarques incrédules du représentant d’une association juive réformiste, Miki Zohar a rétorqué “qu’aucun citoyen israélien, quelles que soient ses opinions politiques, habitant dans une ville de la périphérie où cohabitent des populations juive et arabe, ne contestera ce phénomène qui est vécu quotidiennement”. Il a insisté sur le fait que le débat se tenait dans l’intérêt de toutes les populations en Israël, juive et arabe.

Sarah Nisani : “les agressions sexuelles sont une forme d’attentats”

Miki Zohar a ensuite donné la parole à Sarah Nisani, qui a témoigné en tant que victime de harcèlement sexuel. “Pendant les périodes les plus noires de l’histoire juive, les ennemis du peuple Juif ont utilisé les viols et agressions sexuelles comme une arme contre nous. Depuis l’époque d’Antiochus et jusqu’à la période des pogroms et à l’Allemagne nazie…”

Sarah Nisani parle avec passion mais elle garde son calme. Ce n’est pas la première fois qu’elle témoigne devant une commission de la Knesset sur le sujet brûlant des agressions sexuelles. Sujet douloureux pour elle, qui a subi plusieurs agressions et qui connaît de nombreuses jeunes femmes et jeunes filles victimes de harcèlement, et aussi de viols.

Répondant à la question de savoir “que fait la police?” face à ces agressions quotidiennes, Miki Zohar a expliqué que la police était totalement débordée par ce phénomène qui a atteint les proportions d’une “calamité nationale”.

Le député Yehuda Glick (Likoud) a rapporté recevoir de nombreuses plaintes d’étudiantes juives de l’université hébraïque de Jérusalem qui n’osent pas sortir le soir de leurs dortoirs par crainte d’agressions. Il a insisté sur le fait que l’objet du débat était d’aider la société arabe à aborder et à endiguer ce phénomène.

Un intervenant a affirmé qu’il fallait aussi aborder le phénomène des agressions commises au sein de la société juive religieuse ou dans la société israélienne générale, ce qui lui a valu la réponse cinglante du président de la commission.

Si vous lisez les journaux, vous savez bien que le phénomène des agressions sexuelles est abordé jour après jour. Il est temps aujourd’hui de parler aussi des agressions commises par des hommes arabes contre des femmes juives”. Miki Zohar a également révélé que la police israélienne avait refusé de transmettre des données chiffrées sur le nombre d’agressions sexuelles commises par les “membres des minorités” (euphémisme désignant les Arabes israéliens) à l’encontre de femmes juives.

Le député druze Akram Hassoun (Koulanou) a livré un témoignage poignant sur les plaintes de femmes arabes victimes d’agressions, qui étaient souvent classées sans suite du fait de la difficulté d’établir les faits et de la “conspiration du silence” encore plus prégnante dans la société arabe.

Le président de la commission a conclu le débat en soulignant qu’il s’agissait d’un sujet crucial, tant pour la société arabe en Israël que pour la société israélienne dans son ensemble.

Pierre Lurçat and from Overblog

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[…] La “Commission pour l’égalité sociale et la justice distributive”, dirigée par le député Miki Zohar (Likoud), avait convoqué une séance consacrée au “harcèlement sexuel dans les zones de la périphérie”. Lire la suite sur jforum.fr […]

Jg

En effet , le remede est simple , c est pourquoi il n est pas applique .
Il faut en finir avec le politiquement correct ! Ensuite , garde a vue par la police , et jugement immediat , passer outre des procedures qui dissuadent les autorites d agir .Ainsi , entre la plainte et la condamnation , quelques jours suffisent.

Ratfucker

Les proies préférées des don juans en keffié: les touristes humanitaires -et sexuelles-
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/139738 : »Arabs Harass Female ‘Peace’ Activists; Left Silences Victims »
à qui les organisations gauchistes au service des islamofascistes intiment l’ordre de garder leurs mésaventures pour eux.
La meilleure défense étant l’attaque http://gulfnews.com/news/region/palestinian-territories/palestinian-labourers-sexually-harassed-in-israel-study-1.1089603 : ils accusent les Israéliennes de harceler les travailleurs palestiniens sans défense.

alexandra

Le remède est pourtant simple : une bonne raclée aux harceleurs pour les dissuader de récidiver.