Le contre-espionnage d’Israël a alerté la NSA de la présence d’espions russes utilisant des produits commercialisés,

bien avant les affaires rocambolesques mettant l’entourage de Trump en cause

Agissant grâce à un tuyau fourni par les renseignements israéliens en 2015, l’Agence Nationale de Sécurité (NSA) a confirmé que ses outils ont été utilisés par l »entreprise Kaspersky, basée à Moscou et qu’ils ont permis aux services d’espionnage russe de percer des secrets américains.

Les renseignements fournis par les hackers au service du gouvernement israélien ont déclenché des recherches approfondies pour trouver la faille au sein des services de renseignements américains. On l’a découvert au sein de la Division d’Accès sur Mesure de la NSA et elle provenait de l’ordinateur d’un employé qui avait installé l’antivirus de Kaspersky sur son ordinateur à domicile, permettant ainsi aux agences russes de renseignements de pénétrer les réseaux informatiques des renseignements américains.

On enquête encore pour découvrir s’il a installé ce logiciel de Kaspersky, qui gère 400 millions d’ordinateurs à travers le monde, avec des intentions malveillantes ou simplement par négligence.

Le rôle d’Israël et des hackers de ses services de renseignements dans cette affaire est révélé en pleines pages par le New York Times.

A la fin du mois dernier (septembre), le Conseil des Renseignements Nationaux américains a achevé la rédaction d’un rapport classifié qu’il partage avec ses alliés de l’OTAN, et qui conclut que la branche clandestine du FSB russe a eu un « accès probable » aux bases de données et codes-sources des clients de Kaspersky. Cet accès, conclut-il pourrait contribuer à des cyber-attaques contre le gouvernement américain, les réseaux de contrôle commerciaux et industriels.

En septembre, après l’interdiction formelle imposée à toutes les agences fédérales américaines d’utiliser les logiciels de l’entreprise Kaspersky Lab, en soulignant des inquiétudes quant à ses liens avec les services de renseignement russes,le fondateur de l’entreprise Eugène Kaspersky a déclaré, dans un communiqué destiné à rassurer, que : « En tant que compagnie privée,Kaspersky Lab n’a pas de relations inappropriées avec aucun gouvernement, notamment celui de Russie, et que… Kaspersky Lab est simplement pris en étau, au beau milieu d’une lutte géopolitique acharnée ».

L’entreprise affirme « ne posséder aucune trace ni connaissance » quant au piratage d’Israël sur ses propres serveurs. Elle a affirmé dans un message sur son blog la semaine dernière, que son logiciel antivirus est censé trouver les malwares provenant de n’importe quell

Le gouvernement fédéral américain a, de plus en plus, transmis ses propres inquiétudes concernant Kaspersky au secteur privé. Les points de synthèse élaborés sur les risques d’espionnage, de sabotage et d’attaques en chaîne par voie de fournisseurs d’accès, qui devenaient possible à cause de l’utilisation de ce logiciel. Il a aussi expliqué que les lois concernant la surveillance extra-territoriale permet au gouvernement russe d’observer et de passer au crible toutes les données parcourant ses circuits intérieurs.

Les conséquences de ce dossier d’espionnage ingénu sont multiples :

  1. Que Kaspersky travaille ou non directement (ou à l’insu de son plein gré) pour le gouvernement russe n’a aucune espèce d’importance ; ses fournisseurs de services Internet font l’objet d’une surveillance constante. Ainsi tout ce qui est partagé virtuellement avec Kaspersky peut devenir la propriété du gouvernement russe.
  2. Les tuyaux fournis par les pirates informatiques israéliens ont aidé l’agence des renseignements américaine à repousser l’attaque par une faille importante dans son système de sécurité. Mais cela remonte déjà à deux ans en arrière et il va de soi que les Russes sont repartis depuis à l’assaut avec de nouvelles méthodes, dans l’intervalle.
  3. L’outil logiciel de Kaspersky censé détecter les virus sur l’ordinateur – mais aussi identifier d’autres données – est connu comme « signatures silencieuses »- des suites de codes numériques qui opèrent furtivement pour découvrir des malware, mais qui peuvent aussi être écrits pour rechercher des documents potentiels classifiés, utilisant des mots-clés ou des acronymes. C’est la seule entreprise de production d’antivirus dont les données sont transmises à des routeurs appartenant aux fournisseurs de services Internet russes, qui font l’objet d’une surveillance titanesque de la part des services secrets russes.
  4. Cet épisode met en lumière, jusqu’à l’absurde, la recherche de preuves massives et élaborées, lancée pour découvrir si les Renseignements russes ont ou non aidé Donald Trump à remporter les élections présidentielles de 2016 : on savait déjà un an avant, que les espions russes avaient percé certains secrets des réseaux américains. Bien que le Président américain Barack Obama ait dû être informé de ces opérations clandestine de piratage,il n’a jamais osé tenir Moscou pour responsable de ces attaques.
  5. Les opérateurs numériques du gouvernement israélien qui traquent les systèmes russes transmettent leurs découvertes aux services de renseignements américains, comme le démontre cet épisode. Par conséquent, les efforts du gouvernement Netanyahu pour décrire une amitié très proche, entre Jérusalem et Moscou, ne s’applique uniquement qu’aux relations superficielles. Les Russes ont toujours considéré Israël comme faisant partie intégrante de la présence américaine en termes de renseignements militaires au Moyen-Orient et dans d’autres parties du monde et on doit s’attendre à ce que ses politiques au sujet d’Israël ne fassent que refléter cette perception méfiante.

 

debka.com

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Macronyme-Crimeur-Contre-L'Humanité

N’utilisez pas l’antivirus Kasperski.
Ce logiciel est truffé de malwares destinés à vous espionner.