Nous sommes aujourd’hui les témoins et les acteurs d’une histoire vraiment fascinante quand on l’approche à la lumière de l’histoire juive.

Je fais référence, bien sûr, à ce qui se passe sur le plan international, autour de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le pays le plus puissant du monde, les Etats-Unis.

En soi, cette reconnaissance est déjà un fait majeur, mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est l’unité de la planète contre cette décision, comme on a pu la constater au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale de l’ONU.

Réfléchissons à l’énormité de cet événement.
Reformulons-le objectivement: les peuples de toute l’humanité ou presque [1]se liguent pour interdire à Israël, au petit peuple d’Israël (cependant – on le voit- grand, très grand, immense, par son nom) pour lui interdire  toute légitimité et toute légalité, tout antécédent et tout futur à Jérusalem: pour lui interdire de resurgir dans l’histoire des hommes sous les traits de l’Israël éternel, d’un peuple de 30 siècles d’histoire, matrice des religions qui ont été adoptées par la majeure partie de l’humanité et qui avait déjà Jérusalem pour capitale au temps où Paris n’était qu’un bourg du bout du monde.

Objectivement, sur le plan des rapports de forces, on ne comprend pas que toute la planète ait à se prononcer contre Jérusalem et la décision de Trump.

Il n’y a dans cette question aucun enjeu réel si ce n’est la crainte diffuse (notamment dans l’Union Européenne) du djihad, quoique l’Etat du monde musulman ne semble pas la rendre crédible.

Et pourtant Israël existait déjà depuis bientôt 70 ans, régissant Jérusalem depuis 51 ans!  Il y avait sans doute méprise sur son sens.

Et pas seulement auprès des non Juifs  – essentiellement les Occidentaux car le déni islamique est entier sur ce point-là – mais aussi de cette frange du peuple juif qui conçoit I’aventure israélienne comme une rupture avec l’histoire juive et la civilisation judaïque.

L’Occident avait fini par accepter l’idée d’une résurgence du peuple d’Israël, certes, mais dans ses habits de deuil, à titre d’Etat-refuge, d’Etat dans les limites d’une cause humanitaire.

La décision de Trump l’a fait se lever désormais dans ses habits de lumière. C’était plus que le concert des nations pouvait supporter. Trump a révélé au monde que cet Israël n’était pas le reste misérable d’un Israël pourchassé et coupable, mais le surgeon d’une histoire de 30 siècles.

Il y a là des données de grande signification, d’une ampleur spirituelle considérable: comme un air d' »histoire sainte » , qui souligne aussi la dimension profondément religieuse et métaphysique de l’inimitié envers Israël, dans ses déclinaisons différentes dans les mondes chrétien, musulman,  voire confucianiste et bouddhiste, déclinaisons clairement lisibles au prisme de la concurrence identitaire et spirituelle de ces univers avec l’Israël éternel.

Un oracle du prophète Zacharie (12) revient naturellement à l’esprit: il se fait l’écho de la Divinité « qui déploie les cieux, fonde la terre et crée le souffle de l’Homme en son sein« :

« Je ferai de Jérusalem une coupe de poison pour tous les peuples alentour, et aussi pour Juda, il y aura le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples. Tous ceux qui la soulèveront s’écorcheront. Toutes les nations de la Terre s’assembleront contre elle« .

La cause avouée de ce branle-bas de combat mondial est aussi étrange et démesurée. On oppose à la légitimité d’Israël un peuple qui n’existait pas il y a 40 ans, qui n’a jamais constitué une entité dans l’histoire, un peuple qu’il faudrait à tout prix lier à l’existence d’Israël pour que celui ci soit légitime. En fait, il s’agit de marquer à jamais Israël de la petitesse et de la banalité du peuple le plus favorisé par les nations.

Mais c’est ce peuple, l’Etat fantoche de Palestine, qui mobilisent la scène internationale et obtiennent l’assentiment de super-puissances pour faire d’Israël un hors-la-loi universel. Ici, c’est la figure d’Amalek qui resurgit dont le tradition nous dit qu’il avait fédéré toutes les nations de la terre pour détruire Israël au moment même où il se constituait, au sortir de la servitude égyptienne…

Le fait que tant de nations se liguent contre la réapparition d’Israël dans son lieu électif, celui où son existence prend tout son sens historique, a, certes, quelque chose d’accablant et d’inquiétant pour ce qu’il révèle de la haine à l’encontre des Juifs, mais si l’on reste dans l’esprit de cette philosophie de l’histoire, l’oracle biblique nous donne à privilégier une tout autre attitude: il nous enjoint, face à ce défi métaphysique, symbolique autant que politique, à ne pas abandonner nos habits de lumière.

Shmuel Trigano

*À partir d’une chronique sur Radio J, le 22 décembre 2017.

[1] 128 nations sur 193 (35 abstentions)

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Photini Mitrou

Ce qui ne nous est pas dit mais on veut savoir. Il faut que le monde le sache. Il faut le dire, le répeter et ouvrir les yeux aux gens qui l’ignorent.
Pourquoi les occidentaux, en grande partie des chrétiens, dont un pape moderne qui s’exhibe en sombrero et se ballade en pousse-pousse, veulent à tout prix que Jérusalem-Est, où se trouvent les lieux saints du christianisme, passe sous la domination, la férule de l’islam. Car en fait, ce qui se passe actuellement sous nos yeux, c’est ça. La domination des lieux saints du christianisme par les « palestiniens ». Le christianisme serait-il un sous produit de l’islam? Il faut être très décadents pour accepter cette contre-vérité.
Si les « palestiniens » s’accrochent à Jérusalem-Est, c’est pour cette raison. En récupérant les lieux saints du christianisme, un peuple sans passé, sans Histoire, devient un pays phare du monde!
En effet, l’histoire des « palestiniens » commence avec Arafat. Qu’y-a-t’il avant lui? Qu’ils nous disent, les « palestiniens », quels sont leurs rois (en dehors de Jésus, bien évidemment), leurs chefs, leurs savants, leurs bâtisseurs. Quelles sont leurs oeuvres d’art? Qu’ont-ils apporté à l’humanité car la civilisation c’est ce que l’homme apporte à l’homme? A chaque fois qu’une découverte est faite dans leur chère « palestine » c’est soit juif, soit grec, soit romain, soit byzantin.
Personnellement, je ne souhaite pas que les lieux saints du christianisme soient pris en otage par l’islam qui est une hérésie du judéo-christianisme. Les musulmans accepteraient-ils que leurs lieux saints passent sous une domination chrétienne. Nous on cède toujours. Eux jamais.
Regardez ce pauvre patriarche de Constantinople. Il est le pantin des Turcs qui doit sans cesse négocier avec eux pour avoir un visa pour voyager.

[…] Les peuples de toute l’humanité ou presque se liguent pour interdire à Israël, au petit peuple d’Israël (cependant – on le voit- grand, très grand, immense, par son nom) pour lui interdire toute légitimité et toute légalité, tout antécédent et tout futur à Jérusalem: pour lui interdire de resurgir dans l’histoire des hommes sous les traits de l’Israël éternel, d’un peuple de 30 siècles d’histoire, matrice des religions qui ont été adoptées par la majeure partie de l’humanité et qui avait déjà Jérusalem pour capitale au temps où Paris n’était qu’un bourg du bout du monde. Objectivement, sur le plan des rapports de forces, on ne comprend pas que toute la planète ait à se prononcer contre Jérusalem et la décision de Trump. Il n’y a dans cette question aucun enjeu réel si ce n’est la crainte diffuse (notamment dans l’Union Européenne) du djihad, quoique l’Etat du monde musulman ne semble pas la rendre crédible. Et pourtant Israël existait déjà depuis bientôt 70 ans, régissant Jérusalem depuis 51 ans! (…) L’Occident avait fini par accepter l’idée d’une résurgence du peuple d’Israël, certes, mais dans ses habits de deuil, à titre d’Etat-refuge, d’Etat dans les limites d’une cause humanitaire. La décision de Trump l’a fait se lever désormais dans ses habits de lumière. C’était plus que le concert des nations pouvait supporter. Trump a révélé au monde que cet Israël n’était pas le reste misérable d’un Israël pourchassé et coupable, mais le surgeon d’une histoire de 30 siècles. Il y a là des données de grande signification, d’une ampleur spirituelle considérable: comme un air d’”histoire sainte” , qui souligne aussi la dimension profondément religieuse et métaphysique de l’inimitié envers Israël, dans ses déclinaisons différentes dans les mondes chrétien, musulman, voire confucianiste et bouddhiste, déclinaisons clairement lisibles au prisme de la concurrence identitaire et spirituelle de ces univers avec l’Israël éternel. Un oracle du prophète Zacharie (12) revient naturellement à l’esprit: il se fait l’écho de la Divinité “qui déploie les cieux, fonde la terre et crée le souffle de l’Homme en son sein“: “Je ferai de Jérusalem une coupe de poison pour tous les peuples alentour, et aussi pour Juda, il y aura le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples. Tous ceux qui la soulèveront s’écorcheront. Toutes les nations de la Terre s’assembleront contre elle“. La cause avouée de ce branle-bas de combat mondial est aussi étrange et démesurée. On oppose à la légitimité d’Israël un peuple qui n’existait pas il y a 40 ans, qui n’a jamais constitué une entité dans l’histoire, un peuple qu’il faudrait à tout prix lier à l’existence d’Israël pour que celui ci soit légitime. En fait, il s’agit de marquer à jamais Israël de la petitesse et de la banalité du peuple le plus favorisé par les nations. Shmuel Trigano […]

BEN

Le retour sur image nous éclaire sur cette réalité

C’est bien La Chretiennete et les conquêtes Arabes qui ont mené des croisades et des bains de Sang à Jerusalem et les voilà se considérer comme  » arbitres objectifs  » pour faire de Jerusalem une ville  » trois fois S comme Sainte  »

La objection votre honneur !

Jerusalem est S pour les Chretiens , S pour les Musulmans et S pour les Juifs
Les deux premiers S sont rouges de Sang et Le troisième et bleue Azur comme Sainteté !

Jerusalem ne peut oublier qui l’a ensanglantée et qui l’a sanctifiée !
La fille aînée de l’Eglise La France, et l’Angleterre n’ont toujours pas reconnus leurs crimes contre l’humanité des Croisades et Macron qui persiste et signe dans son activisme anti israélien anti judaïque dans les instances internationales à l’instar du soit disant  » Bon Roi Saint Louis son ancetre d’î y a 8 siècles …..

Calimero

Ils sont devenus fous, l’Angleterre négocie sa sortie compliquée de l’UE; le nouveau Président de France doit encore faire ses preuves; l’Ukraine est en guerre avec un pays super puissant comme l Russie; l’Egypte est en prise avec les islamistes au Sinaï, les Frères Musulmans, la Turquie et l’Iran; l’Arabie Saoudite s’enlise dans sa guerre au Yémen, l’Iran le menace et des oppositions internes existent; l’Espagne se fait mettre en boite en Catalogne; le Japon et la Corée du Sud doivent faire face au fou sanguinaire de la Corée du Nord; le Brésil cherche une solution de la corruption et de la pauvreté; le Président Russe doit se faire reélire pour la nième fois et doit mater les opposants de son pays etc. etc.., mais ils délaissent tous leurs problèmes pour voter en faveur des terroristes d’Abbas qui n’a aucun conséquence restrictive. En plus certains pays risquent de perdre le soutient de l’Amérique par leur vote stupide contre l’Amérique et Israël.

Richard malka

C’est complètement ahurissant, irrationnel et invraisemblable de voir autant de déni de réalité lorsqu’il s’agit des juifs et d’Israel.
Que voulez vous quand on a que la copie on veut l’original.

ander

Admirable texte de Trigano. Nous devons, si nous avons quelquefois l’occasion de debattre, comprendre totalement et retenir le tres fort passage suivant:

On oppose à la légitimité d’Israël un peuple qui n’existait pas il y a 40 ans, qui n’a jamais constitué une entité dans l’histoire, un peuple qu’il faudrait à tout prix lier à l’existence d’Israël pour que celui ci soit légitime. En fait, il s’agit de marquer à jamais Israël de la petitesse et de la banalité du peuple le plus favorisé par les nations.

francisko

oui !