« Israël n’est pas préparé à la menace des drones »
Le contrôleur de l’état, le juge en retraite Yossef Shapira, a publié un rapport spécial sur « la préparation nationale à la défense contre la menace des drones » mercredi après-midi.
Ces dernières années, des petits véhicules aériens sans pilote ont été utilisés à des fins civiles et sécuritaires. Outre les avantages découlant de l’utilisation des drones, le risque de les utiliser pour des raisons criminelles a augmenté, au point que leur utilisation peut nuire à la vie privée et constituer un danger pour la vie humaine et la sécurité de l’état.
Selon l’autorité de l’aviation civile, le nombre de drones utilisés en Israël devrait atteindre environ 20 000 d’ici la fin de l’année. Cette augmentation drastique est le résultat d’une baisse des prix des drones, de leur disponibilité accrue et de leur facilite d’utilisation.
L’examen du contrôleur a révélé que, depuis que la technologie des drones a progressé au point où ceux-ci sont devenus une menace, la responsabilité nationale de répondre à la menace n’a pas été réglementée ou définie.
Il n’y a pas d’application effective des lois de l’aviation sur les exploitants de drones, qui peuvent mettre en danger les avions habités, ainsi que les civils sur le terrain. En 2016, il y a eu 24 incidents de sécurité en Israël impliquant des drones, contre 14 incidents en 2015, soit une augmentation d’environ 70%.
Le rapport indique en outre que Tsahal n’avait pas de réponse complète à la menace posée par les drones et devait compléter son examen de la menace pour formuler une réponse appropriée.
Selon le juge Shapira, le travail du personnel de Tsahal devrait être coordonné avec d’autres organismes concernés par le problème des drones. Le travail coordonné aidera également à fournir une réponse à la menace des drones venant d’Israël ou de l’étranger, évitant ainsi la duplication des efforts, les doubles budgets et les écarts par rapport aux calendriers des préparatifs nécessaires.
L’espace aérien d’Israël est limité, sa maintenance est très complexe et nécessite de nombreuses restrictions sur les vols d’avions civils, y compris les drones. Le contrôleur a appelé les autorités à ne pas ignorer les éléments terroristes et les criminels qui utilisent des drones.
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