Photo prise sur la scène d’une grande bataille où les troupes israéliennes ont repoussé les soldats syriens dans le Golan. La zone a été ensuite surnommée « la Vallée des pleurs ».

La Guerre du Kippour 1973

Elle opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à une coalition menée par l’Égypte et la Syrie.

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Le jour-même du jeûne de Yom Kippour/« Grand Pardon » par les juifs, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien qui étaient occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours.

Après 24 à 48 heures d’avancée des armées arabes, la tendance s’inversa en faveur de l’armée israélienne qui finit par repousser les Syriens hors du plateau du Golan au bout de 2 semaines et marchait au-delà du canal de Suez dans le territoire égyptien lorsque le cessez-le-feu demandé par les Nations unies fut appliqué.

Ce spectaculaire renversement de situation est notamment dû aux aides militaires américaines. Washington établit en fait un pont aérien d’acheminements d’armes à Israël le 14 octobre pour contrer le pont aérien et maritime soviétique en place le 9 octobre.

Le Conseil de sécurité des Nations unies en coopération avec les deux superpuissances par l’intermédiaire du Royaume-Uni demanda un cessez-le-feu pour laisser place aux négociations. Israël en profita pour se réarmer et prendre le dessus.

L’incapacité des services secrets israéliens à détecter les signaux de la guerre et le recours israélien à la ruse aura pour conséquence un séisme politique et notamment la démission du premier ministre Golda Meir.

Cet épisode du conflit israélo-arabe fit mentir la réputation d’invincibilité d’Israël surtout que l’impact psychologique des premiers jours de la guerre à l’avantage des pays arabes a amené à la normalisation des relations entre Israël et l’Égypte et à l’ouverture des négociations de paix qui aboutirent aux accords de Camp David en 1978 et à la récupération par les Égyptiens de la péninsule du Sinaï, occupée par Israël après la guerre des Six jours de 1967.

Une autre conséquence de cette guerre fut choc pétrolier de 1973, quand l’OPEP décida l’augmentation de 70% du prix du baril de pétrole ainsi que de réduire sa production.

La visite de Sadate à Jérusalem en 1977

En novembre 1977, Sadate devint le premier dirigeant arabe en visite officielle en Israël, où il rencontra le premier ministre Menahem Begin, et prit la parole devant la Knesset à Jérusalem.

Il effectua cette visite après avoir été invité par Begin et rechercha un accord de paix permanent. Beaucoup d’autorités du monde arabe réagirent très défavorablement à cette visite, du fait qu’Israël était considéré comme un état voyou et un symbole de l’impérialisme.

La Première Guerre du Liban (Opération « Paix en Galilée ») 1982-1983

Depuis son expulsion de Jordanie en 1970, l’OLP s’était implanté au Liban, y provoquant une guerre civile et multipliant ses attaques sur le territoire israélien. En juin 1982, après plusieurs incursions pour ramener le calme (l’opération Litani en 1978 notamment) et suite à la tentative d’assassinat de l’ambassadeur israélien à Londres Shlomoh Argov, Tsahal lance l’opération « paix en Galilée » afin d’éradiquer les capacités militaires de l’OLP.

Parvenant en quelques semaines à Beyrouth, l’armée israélienne fait la jonction avec ses alliés chrétiens des Forces libanaises. Fin août, 14 000 miliciens de l’OLP sont évacués (notamment à destination de la Tunisie) par la marine française.

Le fondateur des Forces libanaises, Bachir Gemayel, est élu président mais est assassiné avant de prêter serment par un groupuscule pro-syrien. Les phalangistes chrétiens pénètrent alors dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Shatila pour éliminer les groupes armés palestiniens qui y demeurent.

S’ensuivirent deux nuits de violences menant à la mort de plusieurs centaines de palestiniens (460 selon les autorités libanaises, 700-800 selon le rapport des renseignements israéliens et jusqu’à 1500 selon d’autres estimations).

L’émoi au niveau international et en Israël (environ 100 000 manifestants à Tel-Aviv), ainsi que la commission Kahane qui conclut à sa responsabilité indirecte, poussèrent à la démission le ministre de la défense, Ariel Sharon.

Le 17 mai 1983, le nouveau président libanais et frère du précédent, Amine Gemayel, signe un accord de paix avec Israël qui ne pourra être mis en application du fait de l’incapacité de l’armée libanaise à reprendre le contrôle des zones tenues par la Syrie et les différentes factions libanaises.

En janvier 1985, Israël retire la plupart de ses forces du Liban, conservant une zone tampon au sud du pays qu’il contrôle en coopération avec l’armée du sud Liban, un groupe armé chrétien, permettant à la Syrie d’accroître largement son influence dans le pays.

En 2000, le Premier ministre Ehoud Barak décide d’évacuer la zone de sécurité, ce retrait total mettant un terme à la présence israélienne au Liban, qui aura couté la vie à 368 soldats israéliens durant la phase « active » de la guerre, puis à celle de 289 autres jusqu’en 2000 par les actions de guérilla du Hezbollah. ( A suivre)

jcpa-lecape.org

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