An Iraqi flag is seen during the fight with the Islamic States militants in the Old City of Mosul, Iraq July 3, 2017. REUTERS/Ahmed Jadallah

La Cour pénale centrale de Bagdad a remis en liberté ce lundi 19 février la jihadiste française Mélina Bougedir qu’elle venait de condamner à sept mois de prison pour « entrée illégale en Irak », sa peine étant couverte par sa détention préventive, a constaté un journaliste de l’AFP.

Dans la foulée, le justice irakienne a également ordonné l’expulsion de la jihadiste française, arrivée en Irak en 2015 selon ses dires.

Mélina Bougedir, 27 ans, avait été arrêtée l’été dernier à Mossoul, l’ancien bastion du groupe terroriste DAech dans le nord du pays, avec ses quatre enfants, dont trois ont été rapatriés en France. Elle a affirmé en arabe au président de la cour être entrée en Irak en octobre 2015 à partir de la Syrie et que son mari, un Français dénommé Maximilien, qui était cuisinier, a été tué lors de la bataille de Mossoul.

Elle devrait être placée en garde à vue à son arrivée à Paris, selon Franceinfo.

L’avenir des terroristes européens en question

Fin janvier, les avocats de deux Françaises détenues en Irak pour avoir rejoint les rangs de l’EI et en attente de procès, dont une prénommée Melina et originaire de Seine-et-Marne (région parisienne), avaient alerté le président français Emmanuel Macron sur le fait qu’elles risquaient la peine de mort.

Quelques jours auparavant, la justice irakienne avait condamné à mort une ressortissante allemande qui avait rejoint l’EI, une première pour une femme européenne. En décembre, un Suédois d’origine irakienne avait été exécuté pour « terrorisme ».

Ces condamnations avaient relancé le débat autour de l’extradition des terroristes français sur le territoire. Mais en dépit des arguments des associations de défense des droits de l’homme, le gouvernement avait alors fait savoir que l’Irak étant considéré comme un pays souverain, il « serait difficile de ne pas reconnaître les poursuites de la justice irakienne ».

Quelques dizaines de Français soupçonnés d’avoir été membres de l’EI se trouvent actuellement dans des camps ou des prisons en Irak et en Syrie avec plusieurs dizaines de mineurs, d’après une source proche du dossier.

Le HuffPost avec AFP

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mourad

Et bien , nous auront en france , une prostitué de luxe . La C.A.F , les aides et les allocations familliales pour 4 enfants de pere djihadiste different . la ville de paris , le logement .