Haro sur Livni : la calomnie se poursuit en Belgique

 

Le 19  janvier 2017, le quotidien belge « le Soir » a publié un article indiquant que Tsipi Livni, ancienne Ministre des Affaires Etrangère israélienne, ne participerait pas à la Conférence prévue au Parlement Européen, le 23 janvier 2017. Cette décision de l’ancienne Ministre chagrine le Procureur du Roi qui mène actuellement une enquête dans le cadre de la plainte déposée en Belgique (par une association belgo palestinienne) le 23 juin 2010, pour crime de guerre à raison de l’opération menée contre la bande de Gaza (entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009) (sic). En effet, le magistrat Thierry Wertz a fait part de ce que le Parquet Général « comptait profiter du passage de Mme Tzipi Livni pour tenter de faire avancer l’enquête » (autrement dit l’interpeller). Refusant de se prêter à cette comédie de la justice Belge, Tzipi Livni a préféré annuler sa venue en Belgique, invoquant des problèmes de santé… Selon le quotidien belge, Tsipi Livni craindrait de devoir rendre des comptes à la justice Belge (sic). Ce faisant, la Belgique se fait désormais le relais des accusations mensongères visant à jeter le discrédit sur l’Etat juif, lorsqu’il a mis un terme à l’agression lancée par le Hamas en 2008.

Pour justifier sa démarche, la justice Belge se livre à une analyse déformée du contexte de l’opération. Elle se fonde sur le premier « rapport Goldstone » présenté au Conseil des droits de l’homme à Genève le 29 septembre 2009 selon lequel : « de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises par Israël au cours de ce conflit. Les actions d’Israël équivalent à des crimes de guerre et pourraient constituer des crimes contre l’humanité ». Manifestement, la Belgique n’a pas été informée de ce que le Juge Goldstone a, depuis, modifié les conclusions de son rapport, réhabilitant Israël dans l’opération « plomb durci ».

Pour fonder sa plainte, l’Association belgo-palestinienne (ABP) a fait état de propos (supposés) de la Ministre Tsipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères (considérée responsable des décisions prises pendant l’opération Plomb durci au même titre qu’Ehud Olmert et Ehud Barak…sic), qui aurait affirmé : « il ne sera pas fait de quartier » (sic). Pour les pro-palestiniens, cette expression serait constitutive, à elle seule, d’un « crime de guerre », conformément à l’article 136 quater, § 1er, 28º du Code pénal belge (bien que, face au terrorisme, cette expression est désormais largement répandue au sein des pays qui siègent à l’Onu). De même, Tsipi Livni aurait déclaré lors d’une interview sur la chaîne israélienne Channel 10 News le 19 janvier 2009 : « Israël a fait preuve de réel hooliganisme durant la récente opération, comme je l’ai exigé » (sic). Il s’agit manifestement d’un propos déformé et interprété de façon malveillante. En effet, la seule finalité de l’opération était de mettre un terme aux opérations terroristes, non de nuire à la population palestinienne (qui ne souffre que de l’influence du Hamas).

Comme l’opération s’est traduite par le largage de 1.500 tonnes de bombes et l’envoi de dizaines de milliers d’obus d’artillerie tirés à partir des chars d’assaut, détruisant des milliers de maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées…  la justice Belge considère qu’Israël a fait un usage disproportionné de la force (sic), dans le cadre d’une doctrine planifiée et endossée par les Forces de défense israéliennes (sic), avec un caractère délibéré de certaines attaques contre des civils, outre l’utilisation d’armes interdites par le droit international comme le phosphore blanc…(sic).

Bien évidemment il n’en est rien.

La décision concernant le déclenchement de l’opération « Plomb durci » a été prise le vendredi matin 26 décembre 2008, par le Ministre de la Défense Ehud Barak, le chef d’Etat major Gabi Ashkenazi, le chef des services de sécurité Shin Bet/Shabak Yuval Diskin et le chef du renseignement militaire Amos Yadlin. Ultérieurement, Ehud Barak a rencontré le Premier Ministre Ehud Olmert et la Ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, à l’origine de l’ordre donné aux forces aériennes pour lancer l’offensive.

Son objectif était de frapper les infrastructures et les rampes de lancement de roquettes du Hamas pour stopper les activités terroristes et les tirs de roquette depuis la bande de Gaza, qui prenaient pour cible des civils israéliens. L’opération a, ainsi, permis la destruction d’entrepôts, de postes terroristes, de tunnels, de rampes de lancement de projectiles et des sites de production et de stockage d’armes et de roquettes.

Pendant cette période, Israël a d’ailleurs fait preuve d’une grande humanité en ouvrant les passages de « Kerem Shalom » et de « Erez » pour acheminer l’aide humanitaire, la nourriture, les médicaments, et d’ambulances à destination de la bande de Gaza.  En outre, une « salle d’opération humanitaire » a été mise en place à Tel Aviv pour gérer le transfert de l’aide humanitaire et apporter une réponse au besoin d’aide logistique à la population palestinienne pendant l’opération. Simultanément, l’armée israélienne a ordonné un cessez-le-feu quotidien de quelques heures afin de permettre à la population civile de Gaza d’acheter de la nourriture, du matériel, des médicaments et  du carburant. Ainsi, l’action menée par Israël s’inscrivait juste dans le cadre d’un acte de défense nationale pour faire cesser les tirs de roquettes et de mortiers sur son territoire.

Etrangement, le Parlement européen a adopté, le 10 mars 2010, une résolution demandant l’application des recommandations du rapport Goldstone et « l’établissement des responsabilités pour toutes les violations du droit international, y compris les cas allégués de crimes de guerre ».

En réalité, si le Rapport Goldstone publié en septembre 2009 a reproché à Tsahal d’avoir « délibérément visé des civils de Gaza pendant l’Opération Plomb Durci » tout en accusant « le Hamas et Tsahal de crimes de guerre », le Juge Goldstone a, un an et demi après sa publication, révisé sa position dans un éditorial pour le Washington Post. Il a infirmé son propos et précisé que Tsahal n’avait pas mené une « politique de ciblage des civils », « contrairement au Hamas qui envoyait des roquettes à destination des centres de population civils israéliens ». D’ailleurs, le Hamas a « utilisé les civils de la bande de Gaza comme bouclier humain », et « placé des caches d’armes dans les mosquées, à proximité des hôpitaux et des écoles »…

L’annulation par Tsipi Livni, de sa venue en Belgique a, naturellement, déçu les associations pro palestiniennes qui l’ont trouvée en pleine forme lors de son déplacement à New-York, pour rencontrer le lobbys Anti-Defamation League (ADL) le 18 janvier 2017.

Pour autant, il est regrettable que la Justice Belge fasse une application aussi partiale de la réalité et qu’elle la travestisse dans le seul but de jeter l’opprobre sur l’Etat juif. De même, il est surprenant qu’elle ne reconnaisse pas la responsabilité des groupes terroristes palestiniens qui agissent dans le cadre d’instructions données par le Hamas qui appelle à l’éradication de l’entité sioniste. Le Procureur du Roi pourrait alors convoquer Ismaël Haniyeh pour qu’il s’explique sur l’ensemble des articles de la Charte Hamas centrés sur la destruction d’Israël. En effet, la Charte Hamas constitue une incitation à la commission, par les palestiniens, de crimes contre l’humanité.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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ABOULKHEIR LOUIS iCHOUA

Les Belges sont peu nombreux en Europe et la Belgique sera sous peu le premier pays musulman de notre continent . Alors les juifs qui y vivent encore doivent partir pour ISRAEL qui les recevra sans problème !!!

Chicha

Tout ce mic mac c’est simplement une histoire belge et dieu sait si les belges sont forts en ce domaine.
Ils ont beaucoup d’emmerdes avec les musulmans de Mollenbeck et tente de detourner l’attention du terrorisme
en s’en prenant a Israel
Tout cela a fait PSHITT

DANY83270

Cher Maître Bertrand Ramas-Muhlbach vous savez bien que la Belgique n’a aucune ressource, ni pétrolières , ni gazière et que ce sont là les véritables raisons qui poussent ce pays à épouser la doctrine Arabe selon laquelle les Juifs sont des criminels et surtout Tsipi Livni .

Votre excellente argumentation juridique ne viendra jamais à bout de la position fallacieuse de ce pays qui est établie sur des intérêts économiques et stratégiques, la seule chose que l’on peut faire c’est répondre par l’humour mais c’est perdu d’avance parce que les Belges sont des maîtres dans cette matière.

Le mépris est encore la meilleure des réponses et vous leur faites beaucoup trop d’honneur avec votre plaidoirie à l’attention de ces pantins télécommandés par les Arabes qui manipulent les Belges comme les marionnettes d’un théâtre de guignols.

Marie

Il faudrait déposer plainte contre la Belgique pour le génocide dont elle est responsable au Congo Belge durant leXX ieme Siécle
Ce pays est un pays colonial qui a torturé, violé , exploité, massacré plus de 2 millions de congolais
La Belgique doit être condamné pour crimes contre l’humanité

Danielle

Dommage qu’elle se soit dérobée, elle aurait du affronter ces imbéciles.
Elle est diplomate, la Belgique n’aurait rien pu faire, alors cette histoire c’est du cinéma.

Israël

Les Belges ne sont pas plus ou moins antisémites et racistes que les autres pays d’Europe, mais comme dans les autres pays d’Europe, la Belgique subit la mainmise du pays par les islamo-gauchistes à travers les médias, l’école, l’académie, les syndicats et les politiques aux ordres. La Justice et le reste suit le même chemin. Il faut donc considérer la Belgique comme d’autres pays en Europe et dans le monde comme des pays qui ont perdu leur indépendance et qui sont littéralement occupés.

gerardn

Cette justice belge qui est celle des crétins de wallons a bien sur oublié toutes les exactions perpétrées par les wallons lors de la 2eme guerre mondiale et notamment par la division SS Wallonie et son chef Leon Degrelle.De multiples membres de cette division SS nont coulé des jours tranqilles après la guerre sans être inquiétés Donc honte au peuple belge et surtout a la partie wallone qui prouve encore aujourd’hui son antisémitisme forcené.